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Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive.

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Luna
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Luna
MessageSujet: Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. EmptyVen 2 Mai - 20:20


Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. 881516tumblrmxhi8k3Bg21spkeqro1500

Lyla Erin Garreth
You think ‘Okay, I get it, I’m prepared for the worst’, but you hold out that small hope, see, and that’s what fucks you up. That’s what kills you.



@http://simplexowhisper.livejournal.com/

CARACTÈRE/MANIES : Lyla est une jeune femme qui se soucie énormément de ce qu’on pense d’elle. Elle a été élevée dans un milieu très riche, et elle s’est vite habituée aux mondanités imposées par ce cercle très privilégié. Elle aime être entourée de sa cour d’amis à l’école. Et pourtant en y regardant bien c’est quelqu’un de très solitaire qui, a part son frère n’a pas grand monde a qui parler. Elle a à cœur de toujours bien faire, essayant de satisfaire tout le monde, être la petite fille modèle. Elle est toujours dans le contrôle, et a du mal à lâcher prise. Les valeurs familiales sont quelque chose de très important pour elle. Comme toute jeune fille de son temps, elle est une férue des technologies nouvelles, et ne se sépare jamais de son i-pod ou son téléphone. C’est quelqu’un de très coquet, toujours habillé a la pointe de la mode, elle adore porter des marques. Ses cheveux sont toujours impeccablement coiffés selon les goûts de sa mère. Ce n’est pas quelqu’un d’indépendant, sortez la de sa zone de confort et elle dérape. Néanmoins c’est quelqu’un de très fidèle lorsqu’elle réussit à se lier d’amitié avec quelqu’un. Très douce et calme elle se défoule durant les cours de danse qu’elle suit assidûment.
Nom : Garreth, nom rendu célèbre dans Providence, grâce a l’entreprise que son père tient d’une main de maître. Une compagnie  de pétrole qui fait les choux gras de la presse, et dernièrement, le nom tombe quelque peu en disgrâce. Prénom(s) : Lyla-Erin. Lyla était le prénom de la mère de monsieur Garreth. Très attaché a la femme de sa vie qu’il a perdu très jeune, il tenait absolument a donner en héritage familiale ce prénom a son unique fille. Erin était le choix de sa mère. Âge et Date de naissance : La jeune femme approche de l’âge de la majorité, puisque d’ici juillet, le 22 pour être précis, elle soufflera ses 21 bougies. Statut civique : Célibataire. Lyla n’a jamais vraiment eu de relations amoureuses, son père s’appliquant a éloigner les quelques soupirants qui s’était laissé conquérir par la brunette. Et il n’est pas certain que présenter son charmant professeur comme son béguin serait très apprécié ! Nationalité : La jeune femme est une locale puisqu’elle a grandit a Providence. Elle a accompagné sa mère dans ses voyages en tant que mannequin, mais ses origines demeurent ici. Statut Social : Jusqu’ici elle pouvait se vanter d’être une enfant gâté, née dans l’une des bonnes familles de la ville, elle n’a jamais manqué de rien grâce au porte feuille et aux actions de papa. Dernièrement le vent semble tourner… Groupe : Diabolos. Avatar : Ma mienne, Shailene Woodley.



❝TRUTH OR DARE ? : BE HONEST OR BRAVE❞

Ce matin vous vous êtes réveillé avec une drôle de sensation, en vous regardant dans le miroir vous remarquez que votre corps a un peu changé et en faisant un geste hasardeux vous réalisé qu'il n'y a pas que ça qui a changé. Ça y est vous êtes un super héros ! Quel est votre pouvoir et quelle est la première chose que vous faites ?  :

Hum mon pouvoir serait de pouvoir contrôler l’esprit des gens. Franchement qui ne rêverait pas de pouvoir faire faire tout ce qu’il veut aux autres ! Ma première action serait contre mon pervers de voisin, qui tous les matins guette mon impudique de mère qui sort en nuisette chercher le journal, je m’arrangerais pour faire tomber son peignoir qui ache une petite bedaine disgracieuse. Et bien sur ma prochaine victime serait mon sexyssime professeur. Ce serait tellement plus simple si il voyait en moi ce que je vois en lui… Et oh bien sur, je ferais en sorte d’avoir mon diplôme haut la main sans avoir besoin d’assister aux cours !

Lors d'une soirée entre amis, on vous met devant le fait accompli avec un jeu que beaucoup connaissent : action ou vérité. Évidemment pour préserver votre jardin secret et parce que ce soir vous vous sentez courageux, vous choisissez "Action". Problème, on vous met face à votre plus grande peur, comment allez vous gérez ça ?  :

Tout dépend de quel type de peur il s’agit. Il y’a les phobies, les angoisses et ce qui nous tétanise vraiment, la perte de quelqu’un. En l’occurrence je ne suis pas une grande froussarde, je peux me balader toute seule dans une maison soi disant hanté, j’adore les sensations fortes, et les animaux qui sortent de l’ordinaire ne m’inquiètent pas spécialement. Ceux qui me connaissent vraiment savent que la chose qui me terrifie le plus est l’eau. Comme tout le monde j’arrive à prendre une douche sans crainte, là n’est pas le cœur du problème. En revanche je suis incapable de me plonger dans un bain, et encore moins une piscine, un lac, la mer… J’ai faillit me noyer étant plus jeune, je faisais du surf a Hawaï en vacances avec Louis et notre mère, et ma planche est allé s’écraser contre les rochers, le courant étant trop fort. Bien sur on m’avait interdit de me baigner ou surfer mais j’avais désobéi pensant pouvoir gérer. Heureusement Louis n’a pas hésité une seule seconde a risquer sa propre vie pour plonger venir me chercher tandis que, a moitié assommé, je luttais contre les rouleaux d’eau qui maintenait ma tête hors de l’air. Je n’avais jamais vu ma mère aussi furieuse… Je crois que je ne serrais malheureusement pas capable de réaliser l’action et toute personne censé ne me le demanderait pas.

Lequel des sept péchés capitaux vous représente le mieux ? Pourquoi ?  :

La gourmandise ! Quand je regarde quelques années en arrière, la mode n’était pas au centre de ce que je voulais faire. La danse prenait énormément de temps dans ma vie, et cela exigeait une certaine rigueur, un poids … En situation de stress, je suis incapable de tenir. A l’époque je mangeais, des quantités impressionnantes de nourriture, jusqu'à ce que mon ventre se torde de douleur. Même dans ces moments là j’étais capable de continuer à m’empiffrer. Puis me faire vomir ensuite, de regret, de colère, d’appréhension… Aujourd’hui encore sans être gloutonne, j’ai réussi a résoudre ce soucis, mais je ne résiste pas devant une boîte de chocolat, mon péché mignon !





PSEUDONYME Sur le net c'est Luna, Lunichou pour les intimes  Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. 1637550407 Et sinon Carlita aka Clara  Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. 930905364  AGE  Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. 4086037822 FRÉQUENCE DE CONNEXION Au moins tous les jours, après a voir ! COMMENT ÊTES-VOUS TOMBES ICI ?  Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. 1073460936  CREDIT http://fyeahmissdobrev.tumblr.com/ COMMENTAIRE J’espère qu'on va bien s'amuser  Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. 2742205259 


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Luna
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MessageSujet: Re: Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. EmptyVen 2 Mai - 20:20



❝PEOPLE HAVE DRAWERS FULL OF MEMORIES ❞




À la fin de la journée, ce que nous voulons vraiment, c’est être aux côtés de quelqu’un. Tout ce rituel, prendre de la distance, et faire semblant de ne pas se préoccuper des autres, c’est des conneries.


La soirée lui semblait interminable. Elle jetât un énième coup d’œil à sa montre. Le temps ne s’était malheureusement pas égrené plus vite, qu’il y’a cinq minutes. Sa mère était partit chercher un café, tenant à peine debout. « Lyla ? » La brunette se tournât vers la voix qui lui semblait si familière et lointaine a la fois. « Louis ?! » La jeune femme en croyait difficilement ses yeux, tandis que son grand frère se trouvait face à elle. Elle ne l’avait pas vu depuis près d’une semaine, mais pour elle c’était l’équivalent d’une année, étant très proche de son aîné. Celui-ci s’avançât d’un pas rapide pour prendre sa petite sœur dans les bras. C’était réconfortant et chaleureux à la fois. Mais la réalité de la situation les rattrapât bien vite. « Qu’est ce que tu fais là ? » Demandât-elle tout en connaissant très bien la réponse. Il la dévisageât avant d’ajouter. « Pour papa bien sur, comment va-t-il ? » Elle haussât les épaules, tandis que les larmes commençaient a lui brûler les yeux. « Je sais pas, ils veulent rien nous dire pour l’instant. » Elle regagnât sa place avec lassitude, fouillant dans son sac en bandoulière, à la recherche d’un mouchoir. Louis vint s’asseoir a ses côtés, effaçant d’un geste de la main, une larme qui roulait le long de sa joue. « Où est maman ? » Demandât-il avec douceur, réalisant petit à petit l’épreuve par laquelle passait sa famille. « Elle est partie se chercher un café. » Il hochât de la tête. Il la connaissait par cœur, jamais elle ne craquerait devant sa fille. Cette ancienne mannequin dont la carrière avait été un véritable succès, avait appris a ses dépends, a ne jamais montrer ses émotions. « Un moment il allait bien, et d’un coup il s’est effondré…  Je savais pas quoi faire. » Sa voix se brisât sous l’émotion. Lyla avait toujours été fragile et Louis faisait de son mieux pour la protéger, mais il savait qu’elle lui tiendrait rigueur d’avoir été absent au moment des faits. « Hey, tu as fais ce qu’il fallait ma puce, d’accord, tu vas voir, tout va bien se passer. » Il entourât sa sœur de ses bras, alors que leur mère arrivait, les yeux rougis et deux gobelets à la main. Le jeune homme crut qu’elle allait les lâcher de surprise en l’apercevant, mais elle se contentât de les poser sur la petite table face à eux. Personne n’était capable de lui donner d’âge, et même en cet instant la quarantenaire, semblait plus belle que jamais. Elle se tenait droitement dans son tailleur blanc channel, soulignant ses courbes fines à merveille. Sa longue chevelure blonde était remontée dans un chignon. Ses prunelles vertes se posèrent un instant sur sa fille, puis revinrent en direction de son aîné.  « C’est bien que tu sois là. » Se contentât-elle de lui glisser a l’oreille, tandis qu’il venait l’étreindre. Le médecin qui s’occupait de son mari, sortit de la chambre, la mine fermé. Toute la famille, se précipitât vers lui en quête de nouvelles. « Tout va bien, votre mari a fait une crise cardiaque, mais nous avons réussi à le stabiliser. Il a besoin de repos, pour l’instant. Vous pouvez aller le voir, mais pas longtemps, et une personne à la fois s’il vous plait. »  Sans se consulter, les enfants laissèrent leur mère retrouver son époux. « C’est à cause de ses affaires, il se mets trop de pression. » Lâchât Lyla d’une voix monocorde. L’homme d’affaire possédait sa propre concession automobile, et s’y consacrait corps et âme. « Et ton départ n’a pas arrangé les choses. » Il sentait le reproche dans sa voix. « Ça va Lyla, c’était pas un départ définitif, j’ai juste pris 15 jours de break. » Il n’avait pas l’habitude de se justifier auprès de sa petite sœur, s’entendant très bien avec cette dernière. Il était un peu déstabilisé que le vent est tourné. « Leo était morte d’inquiétude, tu ne lui as donné aucune nouvelle. » Enchaînât-elle toujours aussi dur dans le ton. « Ça te suffit pas de se taper sa meilleure amie dans son dos ? » Louis dévisageât Lyla. Il ne savait pas ce qui le prenait de court : le fait que sa sœur soit au courant qu’il fréquentait Rebecca de cette façon, ou l’âpreté dans sa voix. « Je… Je ne vois pas de quoi tu parles. » Lançât-il maladroitement pour se justifier. « Arrête de me prendre pour une idiote, je sais que ton break en Australie, c’était pas pour aller admirer les kangourous, mais histoire de te retrouver seul avec elle. » Elle marquait des points. Rebecca et, sa petite amie, Eléonore étaient deux amies d’enfance. C’est par le biais de Eléonore qu’il avait fait la connaissance de la blonde Rebecca. Au début les relations entre eux était purement amicales, partageant tous les deux, un amour inconditionnel envers Leo. Puis leur point communs s’étaient étendus, se trouvant de nombreuses sujets a discuter, a débattre. Jusqu’au jour, ou ils avaient franchis le pas du baiser, puis plus… Au départ, Louis s’en était voulu, et souhaitait tout avouer a Eléonore, mais Becca l’en avait dissuadé. Il venait de se fiancer à la brunette, et cela gâcherait toute leur chance de mariage. Il avait donc essayer de rester a distance de la blonde, mais peine perdue dans cette petite ville. C’est donc en toute discrétion – du moins le croyait-il, qu’il s’était mis a fréquenter en douce Rebecca, allant jusqu’a  lui proposer cette escapade amoureuse a l’autre bout du globe. Était-il amoureux de Leo ? Oui plus que jamais, mais tout ce qu’il ne trouvait pas en la brune, se complétait chez la blonde. Mais comment Lyla l’avait su, restait un mystère, et alors qu’il en était là de sa réflexion, leur mère sortit de la chambre, invitant Lyla a s’y rendre pour qu’elle puisse prendre des nouvelles du jeune homme.





Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir....


Les cours avaient repris depuis maintenant deux mois, et si pendant quelque temps Lyla avait craint de sentir une différence entre la fin du lycée et sa nouvelle école, il n’en était rien. La belle avait été admise dans une école très bien quotté de Providence, pour y suivre des cours de stylisme en grande partie. L’enseignement était réputé pour être l’un des meilleurs du pays, et au prix demander pour intégrer la prestigieuse académie, ce n’était que justifier. En ce mardi matin, les jeunes filles, car la classe se composait uniquement de demoiselles, se trouvaient a leur cours de littérature. « J’adore son accent anglais. » Lyla avait beau être tête de classe, il y’avait un cours ou elle n’arrivait pas à garder sa concentration, et c’était celui dispensé par Simon. Le trentenaire entamé ici sa première année d’enseignement et ne laissait guère indifférente la gente féminine, dont Lyla. La brunette en général discrète, ne s’était jusqu’alors, pas gêné pour faire comprendre a son professeur qu’il lui plaisait. Alors que la sonnerie, signifiant la fin du cours retentissait, le jeune homme interpella son élève. « Lyla, je peux vous voir s’il vous plait ? » Celle-ci eut un regard entendu avec une de ses amies, et attendit que tout le monde sorte, pour descendre de l’amphithéâtre et le rejoindre. « Vous vouliez me voir, professeur ? » Susurrât-elle avec un grand sourire. Il sortit une copie de son sac et la glissât sur le bureau. « Très bon devoir. » Le sourire de la belle s’élargit en voyant le A qui trônait fièrement sur sa copie. « J’aimerais le présenter, à un concours de jeune talent, lancé par l’académie. » Continuât-il alors, que Lyla ne l’écoutait même plus. Son visage se décomposait au fur et a mesure de l’explication de son professeur. « C’est pour ça que vous m’avez fait rester, pour que je fasse un stupide concours ? » Une grimace défigurait les traits fin de son visage, et même avec cet air de dégoût, elle restait attirante a ses yeux. « C’est une immense opportunité, je pense que vous ne saisissez pas… » La jeune femme ne le laissât pas continuer, lui arrachant le papier des mains. « Ça ne m’intéresse pas… Merci quand même. » Il savait très bien que ce n’était pas ce qu’elle attendait de lui, et si il s’écoutait, ils auraient une toute autre conversation, mais c’était son élève, et aussi belle soit-elle il avait prêté serment. « Lyla... Vos professeurs ont remarqués un changement d’attitude. Tout va bien ? » C’était une petite ville, et tout le monde se connaissait, il avait donc appris pour la crise cardiaque de son père cet été, mais depuis tout semblait être rentré dans l’ordre. « Qu’est ce que ça peut vous faire ? Vous vous en fichez de moi… » La déception perçait dans sa voix. Il avait envie de quitter son bureau et venir la prendre contre lui pour la rassurer mais cela lui était impossible. Elle éveillait en lui un besoin de la protéger. Il lui semblait qu’elle cachait beaucoup sous cette apparence de fille populaire et bonne élève. Et a dire vrai, il n’avait pas discuté de son cas avec des collègues. Il ne pouvait s’empêcher de l’observer. La perte de poids, les cernes sous ses yeux ne lui avaient pas échappé. « Je m’inquiète pour toi. » Dit-il d’une voix douce. C’était la première fois qu’il la tutoyait perdant un instant cette barrière de prof élève. Il passât doucement sa main le long de son bras. Sa peau était douce. Il était à deux doigts de laisser sa main glisser le long de la sienne, et s’en saisir, mais elle se retirât brusquement. « Vous ne devriez pas faire ça ! » Sa voix était âpre et le ramenât immédiatement à la réalité de la situation. « Vous avez raison, je m’excuse. » Peut être avait t’il mal interprété ce qu’il avait prit pour un flirt de la part de la jeune femme. « Réfléchissez au concours, et si vous éprouvez le besoin de parler, je suis là. » Les prunelles de la jeune femme se radoucirent. Il remarquât en cet instant a quel point elle avait l’air fatigué. « Vous savez très bien que je n’ai pas envie de parler école, ou concours avec vous. Ce que je veux vous ne pouvez pas me l’apporter, alors évitez d’être aussi gentil avec moi… Ça rend les choses plus difficiles encore. » Sur cette phrase énigmatique elle quittât la salle sans un regard pour lui. Il réprimât l’envie de la rattraper et lui avouer qu’il ressentait la même attraction qu’elle...




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Luna
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MessageSujet: Re: Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive. EmptyVen 2 Mai - 20:20



❝PEOPLE HAVE DRAWERS FULL OF MEMORIES ❞




Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux.


C’est la sonnerie du téléphone qui tirât Simon de son profond sommeil. Pendant un instant, encore dans le brouillard, il crût que son réveil se déclenchait, réalisant après un court laps de temps que ce n’était pas la même mélodie. Il jetât un œil rapide sur son réveil, pour constater qu’il était plus de trois heures du matin. Le numéro était inconnu, et il se replongeât en grognant dans ses oreillers. Quelques minutes s’écoulèrent puis la musique retentit de nouveau. « Allo ? » Sa voix était ensommeillée, et ses yeux se fermaient tout seul. « Monsieur X ? C’est Lyla… » La voix de son élève le fit sursauter, et sauter du lit aussi vite. « Lyla ? » Que lui voulait-elle à une heure aussi tardive ? « Je suis désolé de vous déranger, mais j’ai vraiment besoin de votre aide. » Le ton de sa voix était paniqué, et l’inquiétude le gagnât aussitôt. S’il était arrivé quoi que ce soit à la jeune femme, il se sentirait responsable. Oui il s’était trop attaché à elle, bien plus que dans le cadre élève professeur, mais c’était une lutte permanente entre la raison et la bienséance.  « Qu’est ce qu’il s’est passé ? Où es tu ? » Sa voix trahissait son émotion. « Je suis au minigolf de Darmon Street. C’est très gênant mais je suis coincé, dans le château. » Avait elle bu ? Il lui semblait qu’elle tenait un discours complètement incohérent, et pourtant il n’hésitât pas une seconde avant de répondre. « J’arrive. » Il enfilât rapidement une chemise, un jean et sa veste, avant de conduire jusqu'à l’endroit indiqué par Lyla. En arrivant sur place, il se félicitât d’avoir pris une lampe torche. Le noir complet régnait sur les lieux, et l’entrée était bien évidemment bloquée. Il dut donc escalader un muret afin de pénétrer dans l’établissement. Ils avança a tâtons dans l’obscurité, répétant a plusieurs reprise le nom de son élève, afin de la trouver. Après ce qu’il lui semblât une éternité, il entendit enfin un « Ici » résonner non loin de lui. Il courut a grande foulée jusqu'à se trouver face a un château taille humaine. La belle semblait coincée dans l’une des douves. « Ne bouge pas, je vais te sortir de là. » Il plaçât ses mains le long de la taille de la belle, et la tirât sans trop de difficulté, jusqu'à lui. Ses yeux rencontrèrent ceux de la jeune femme tandis qu’elle arrivait à sa hauteur. Il retirât alors d’un geste rapide ses mains, comme si elle le brûlait. Elle était plus jolie encore qu’a son habitude. Sa longue chevelure brune tombait le long de ses épaules, parsemées de boucles. Elle portait une robe laissant deviner des courbes parfaites, sans rien en dévoiler. « Merci beaucoup, je ne savais pas si vous viendriez. » Il haussât les sourcils, comprenant qu’elle lui avait tendue un piège. Il est vrai qu’il l’avait retiré de là sans aucune difficulté. « Que … Comment tu as eu mon numéro ? » demandât-il déboussolé. « Je suis au conseil des élèves, et j’aide a l’administration. Ils ont un dossier avec le nom de tous les professeurs, adresses… Téléphone. » Terminât-elle, alors que ses joues se parsemait d’une teinte rouge. C’était la première fois qu’elle se montrait aussi timide et cela ne faisait que la rendre plus adorable encore. « Je vois… » Il avait adopté un ton sévère, mais il devait reconnaître au fond de lui-même, qu’il admirait la ténacité de la jeune femme. Et il ne regrettait certainement pas ce coup de fil. « Vous m’en voulez ? » Elle semblait complètement désespérée. Il savait que sa réponse aurait un impact sur elle. « Non. » Un sourire amusé se dessinât sur ses lèvres. « Mais j’aimerais vraiment savoir comment tu t’es retrouvé coincé ici ! » Coincé étant un bien grand mot, elle aurait pu se tirer de là sans l’aide de personne. « Bizutage de première année. » Bien sur, c’était la semaine des bizuts, comment avait t’il pu oublier ! Visiblement, c’était le sien aussi ce soir ! « On se tutoie maintenant ? » Le sourire au creux des lèvres de Lyla ne faisait qu’accentuer celui de son professeur. « Je ne suis pas sur que ce soit recommandé, mais bon. » La jeune femme haussât les épaules. « On est pas dans le cadre de l’école. » Il remarquât alors qu’elle tremblait. Pas étonnant, la température avait chuté d’un coup. Il se défit donc de son manteau, pour le passer autour de sa protégé, et lui frotter les bras, pour la réchauffer. « Tu fais ça pour toutes tes élèves, les secourir au beau milieu de la nuit ? » Le sarcasme était de mise, mais sans méchanceté. Elle semblait flattée et surprise de voir qu’il volait a sa rescousse. « Seulement quand j’ai la chance qu’elle soit aussi jolie que toi ce soir. » Il se surprenait lui-même à la complimenter avec autant de facilité. Il était d’un naturel timide et discret. Jamais il ne faisait le premier pas avec les filles. Mais il aimait la voir perdre cette arrogance qu’elle feintait. Il aimait la déstabiliser autant qu’elle pouvait le faire en un seul regard. « On s’assoit ? » Demandât-elle en désignant un banc quelques mètres plus loin. Sans attendre la réponse, elle s’y dirigeât et il lui emboîtât le pas. « Tu veux peut être récupérer ta veste ? » Il secoua la tête de dénégation. « Tu peux la garder. » Il mourait de froid, mais en gentleman, il la faisait passer avant lui. Elle se rapprochât alors de lui, jusqu'à, ce qu’il puisse sentir le contact de sa jambe contre la sienne. Elle ouvrit un peu la veste, et la déposa contre son bras nu. Il sentait toute sa peau se réchauffer au contact de la sienne. Pourtant il se reculât nerveusement. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. » La jeune femme ne put masquer sa déception. « Pourquoi ? » On aurait dit une enfant a qui l’on retire son jouer sans explications. Il passât une main sur sa joue, mais réalisant ce qu’il était en train de faire il la retirât immédiatement. « Ce n’est pas raisonnable. Et tu le sais aussi bien que moi. » Ses yeux ne quittait plus les siens. L'ambiguïté de la situation le tenaillait. Il se noyait dans les prunelles chocolat de la belle, ne souhaitant qu’une chose, ne pas la quitter de la nuit. Elle murmurât alors doucement. « Mais le fait que tu sois là dit tout le contraire. » Il était dans son tord d’être là. Elle était dans le sien de l’avoir appelé. Ses muscles se paralysaient tandis que le visage de la brunette se rapprochait dangereusement du sien. Il lui était impossible de dire si c’était le froid ou l’adrénaline qui prenait possession de son corps mais il n’était pas en mesure de la repousser. Il sentit petit à petit son souffle se mêler au sien. Agréablement. Trop. Il était à deux doigts d’apposer ses lèvres contre les siennes, il ne raisonnait plus, et c’est a présent la seule chose qu’il voulait, mais un bruit au loin stoppât net les deux tourtereaux. « Lyla ? » Une voix de fille résonnât au lointain tandis que la concernée pestât. « Et merde ! » Un écho suivit provenant d’une autre personne. Elles devaient être plusieurs a la recherche de la jeune fille. C’était surement les chargées du bizutage, venant s’assurer qu'elle avait tenue bon. « Je dois y’aller ! » Dit-elle précipitamment en lui rendant sa veste. Ils ne devaient pas prendre le risque d’être vu ensemble, et pourtant il ne pouvait s’empêcher de regretter que ce moment est était interrompu. « On se voit en classe. » Lançât-elle comme si de rien n’était. Il la regardât alors courir dans le sens opposé, pour rejoindre ses amies. Il était incapable de dire si c’était une sorte de jeu pour elle. Il s’accrochait a elle, plus qu’il n’aurait du, plus qu’il ne le fallait. Il regagnât sa voiture, s’assurant de ne pas croiser les demoiselles. Mais la nuit ne lui portât pas conseil, le laissant aussi dérouté que la veille…





La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu.


Lorsqu’elle ouvrit les yeux Lyla ne reconnut pas les lieux autour d’elle, bien loin de l’univers familier de sa chambre. Pourtant sa tête paressait doucereusement dans un oreiller et des couvertures étaient remontées sur elle. Elle mit quelques instants a émerger, et l’agaçante sonnerie du monitoring la surveillant lui indiquât rapidement où elle se trouvait. La dernière chose dont elle se souvenait était d’avoir appelé Katie. Une amie de l’école. Celle-ci était devenue son fournisseur attitré. L’une comme l’autre devait maintenir un niveau certain a l’école. Elle lui fournissait les cachets, et Lyla l’argent lui permettant de donner l’illusion qu’elle était issue d’une famille aux moyens élevés. Elles étaient loin d’être les meilleures amies, mais trouvait une certaine entente dans leur arrangement. Dernièrement les relations entre ses parents étaient tendues. Son père ayant des problèmes au travail, sa femme le délaissant et lui reprochant ses choix, Louis ne s’investissant pas. Tout allait de mal en pis et elle n’avait personne a qui en parler. Louis était bien trop obnubilé par son mariage… Le mariage ! Les bribes de souvenirs se hâtaient petit a petit tandis qu’elle se revoyait faire une entrée fracassante alors qu’Eléonore se préparait. Les cachets, qu’elle avait mélangés avec de l’alcool commençaient à faire effet, et elle s’était montré la pire des demoiselles d’honneur. Et la pire des sœurs… Elle se souvint avec effroi avoir donné le manuscrit de Rebecca à Leo. Ses yeux s’ouvrirent en sursaut. Elle s’était rendormie sans s’en rendre compte, et le temps semblait s’être écoulé a une vitesse folle. Il faisait noir a présent, et elle sentait une présence à ses côtés. En allumant sa lampe de chevet, elle trouvât son frère, la tête plongé dans ses bras, endormit sur le lit. Elle passât doucement une main dans ses cheveux pour le réveiller. Quand celui-ci émergeât, elle pu constater que son teint était livide, et ses yeux gonflés. Avait t’il pleurer ? Elle ne l’avais jamais vu pleurer… Était ce sa faute ? Le mariage ? « Lyla ? » Soufflât-il avant d’enlacer chaleureusement sa sœur. « Doucement tu m’étouffes. » Un rire discret s’échappât de sa gorge. « Tu m’as fait tellement peur ! » Elle pouvait le sentir dans sa voix. Ses yeux ne la lâchaient plus, semblant scruter chaque partie de son corps. « Ça va…. Je vais bien. » Aussi bien qu’on le peut dans une telle situation. Son ventre la torturait et elle aurait pu tuer pour avoir quelque chose à manger. « Bien ? Lyla tu as pris des cachets… Et ne me dis pas que c’était une fois pour essayer, les médecins disent que ça fait des mois que tu te bourre de ces merdes. » Sa voix était dure et grave, et ses yeux lançaient des éclairs. Il lui rappelait leur père quand les affaires allaient mal. « Je suis désolé d’accord… Je ne savais pas comment m’en sortir. Il y’avait toute cette pression a l’école, être la meilleure, avoir des bonnes notes, être gentille avec tout le monde, s’en sortir dans un milieu ou on s’attend a ce que tu sois parfaite a chaque seconde. On t’a tout laissé passer, tu étais le fils prodige, moi non ! » L’amertume perçait douloureusement dans son timbre de voix. Elle n’aimait pas se montrer aussi vulnérable, se sentir aussi faible face a lui, réduit a l’état de petite fille. « Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ? Je t’aurais aidé ! » Il semblait aussi perdu qu’elle, aussi las. Sa voix montait petit a petit dans les aigues signe de sa détresse. « M’aidé ? Tu n’étais pas là ! Soit c’était Leo, soit Becca, tu n’avais plus le temps pour moi, tu m’as laissé tomber. » La colère la gagnait, tout ce qu’elle avait gardé en elle explosait. Les larmes roulaient généreusement le long de ses joues sans qu’elle cherche a les arrêter. Évacuer ses souffrances devenait primordiale. Louis secouât la tête, presque misérablement. Elle s’attendait au round two, mais celui-ci baissât les bras dans un geste impuissant, essuyant d’un geste rapide son visage. « Je suis désolé… »  C’était presque inaudible dans un souffle. « Je suis désolé, je merde tout ce que je fais Lyla, j’ai jamais voulu ça, te faire souffrir, faire souffrir Leo. Je ne savais pas que tu te sentais aussi seule. » Le spectacle était touchant. Il semblait tellement abattu, tentant tant bien que mal de lutter contre le picotement dans ses yeux. Elle réalisait petit a petit que malgré ses erreurs, peut être lui aussi avait ses propres démons a gérer. Dire non a leur père, tout en restant le fils modèle, être a la hauteur d’une petite amie presque trop parfaite. Leo, le mariage. « Où est Eléonore ? » Après son attitude elle ne s’attendait pas a ce que celle-ci soit dans la chambre, mais c’était une façons détourner de demander comment c’était terminé cette journée. « Elle a annulé le mariage… » La déception dans sa voix brisait le cœur de Lyla en petit morceaux. « C’est de ma faute … » Eléonore lui avait t’elle raconté comment sa sœur avait débarqué ruinant le jour qui devait être le plus beau de sa vie ? Visiblement non… « Ne dis pas n’importe quoi. On sait tous que j’ai tout gâcher par moi-même, stupidement… Comment est ce qu’elle pourrait épouser un type qui n’a rien fait pour la mérité … » Il plongeât ses prunelles noisettes dans celles de sa sœur. « Officiellement le mariage est reporté… Pour ton malaise. » La version « officielle » ou comment ne pas annoncer a la haute société que sa petite fille est une junkie. « Je suis tellement désolé. Je peux aller lui parler, tout arranger. » Celui-ci hochât la tête dans un signe de négation. « Tu dois te reposer ! C’est a moi de réparer ce que j’ai créer ! » Lyla baissât les yeux n’osant plus soutenir le regard de son frère. C’est alors qu’elle se rendit compte que l’un de ses poignets était entouré d’un bandage. « Comment est ce qu’elle l’a su ? » Elle pourrait toujours feindre l’amnésie si son frère lui disait que c’était elle qui avait fait éclater la vérité au grand jour, mais connaissant la loyauté de sa belle sœur, elle en doutait. « Elle a trouvé le livre de Becca et assembler les pièces du puzzle. » Alors que Louis terminait son explication, une infirmière vint le sommer de quitter la pièce, les visites étant terminer depuis un long moment. Il déposât un rapide baisé sur le front de sa sœur avant de se diriger vers la sortie. « Attends, comment est ce que je me suis fait ça ? » Demandat’elle en désignant son poignet. « Tu as cassé un des miroirs de l’école, une de tes camarades t’a retrouvé. » Génial… Désormais elle allait être la risée de tous…




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Lyla ❖ Everything that kills me makes me feel alive.

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