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TJH ♡ oh take me back to the start.

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Thalia-Jean Harvey
✽ Messages : 340
✽ Date d'inscription : 22/01/2014
If you feel like falling down, I'll carry you home.
Thalia-Jean Harvey
MessageSujet: TJH ♡ oh take me back to the start. TJH ♡ oh take me back to the start.   EmptyJeu 17 Avr - 11:47


TJH ♡ oh take me back to the start.   Tumblr_msm0mr4ICq1rifcr8o1_500

Thalia-Jeanne Harvey
You think ‘Okay, I get it, I’m prepared for the worst’, but you hold out that small hope, see, and that’s what fucks you up. That’s what kills you.



@chounette/cmh

CARACTÈRE/MANIES :Thalia n’est pas du matin, d’ailleurs il ne vaut mieux pas lui parler avant que son café ait commencé à faire effet. Elle n’a pas la langue dans sa poche, on lui fait souvent le reproche de ne pas penser « politiquement correcte » et de ne jamais réfléchir aux conséquences de ses actes. Elle est sérieuse et ambitieuse parce qu’elle n’a pas envie de s’éterniser dans une vie de misère. Elle est généreuse mais pas si sociable qu’on pourrait le croire, on regrette souvent de le croire d’ailleurs. Elle aime les fruits qui brillent même s’ils ne sont pas « bio », déteste l’hypocrisie générale qui consiste à dire : sauvons la planète après l’avoir complétement bousillée. Elle court tous les soirs avant l’heure du dîner. Plutôt intrépide mais râleuse, elle n’en manque pas une. Elle ne cherche pas à se faire bien voir, mange et parle parfois aussi comme un mec. Elle déteste l’esprit féminin général qui consiste à être belle et à se taire mais elle défend tout de même la cause féminine auprès des machistes de son entourage. Elle peut se montrer douce et aimante, attentive et tendre mais seulement auprès d’une pincée de personne. Elle mange pour deux, adore les films d’animations et est une grande fan des marvels. Bref une enfant qui ne portera jamais de talons sous prétexte de faire semblant d’être devenue une femme. Attention elle boude quand elle a tort, elle ne s'excuse jamais et ne pardonne pas non plus !
Nom : HARVEY, un nom de famille dont elle ne connaît absolument pas l'histoire mais qu'elle porte avec beaucoup de fierté pour faire honneur à son père Prénom(s) : Thalia, était le prénom de sa tante (sœur de son père) qui est morte lorsqu'il était très jeune, d'une noyade à la piscine, c'est en pensant à elle qu'ils l'ont nommé ainsi. Jeanne, son deuxième prénom ne lui ayant jamais plu, elle a choisi la contraction "Jean" quitte à subir quelques moqueries. C'est appartement un cadeau de sa mère mais elle s'en fiche. Âge et Date de naissance : 21 ans, née un 30 Juin Statut civique : Célibataire et c'est déjà tellement compliqué comme ça . Nationalité : américaine. Statut Social : très modeste   Groupe: frappuccino  Avatar : Jessica Stroup




❝TRUTH OR DARE ? : BE HONEST OR BRAVE❞

Ce matin vous vous êtes réveillé avec une drôle de sensation, en vous regardant dans le miroir vous remarquez que votre corps a un peu changé et en faisant un geste hasardeux vous réalisé qu'il n'y a pas que ça qui a changé. Ça y est vous êtes un super héros ! Quel est votre pouvoir et quelle est la première chose que vous faites ?  :

C’est lorsque je vois la tête de mon frère que je me rends compte que j’ai gagné un super pouvoir pendant la nuit. Il est assis là, subissant les ravages de sa soirée et me fait une réflexion désagréable, encore une, alors sans avoir besoin de dire ou de faire quoi que ce soit, je jette un rapide coup d’œil à sa tasse de café et la renverse sur lui. Oui mon pouvoir me donnerait la capacité de contrôler les objets par la pensée, l’avantage c’est de ne plus avoir d’efforts à faire pour faire chier le monde ou pour rendre service. Il serait ma première victime mais je ne suis pas certaine de me confier à lui en premier, étant donné son comportement actuel, en revanche Elias pourrait être ma deuxième victime et mon partenaire. Par contre, pas de tenue sexy ou de collant fluorescents pour moi !

Lors d'une soirée entre amis, on vous met devant le fait accompli avec un jeu que beaucoup connaissent : action ou vérité. Évidemment pour préserver votre jardin secret et parce que ce soir vous vous sentez courageux, vous choisissez "Action". Problème, on vous met face à votre plus grande peur, comment allez vous gérez ça ?  :

Ma plus grande phobie étant liée aux clowns et aux fêtes foraines … je pense que je vais simplement détester cette soirée et maudire tous mes amis après avoir hurlé aux noms de tous les dieux et tous les parents (possibles) que j’ai pu avoir. J’ai été traumatisé par un film d’horreur que vous connaissez surement tous : ça. Depuis il est inimaginable pour moi d’aller aux toilettes dehors parce que je n’ai pas envie de me faire bouffer par un dentier, ou alors de croiser le regard d’un clown (tueur). Oui je pense que je ne pourrais pas négocier et revenir en arrière pour choisir « vérité » je vais donc être obligée de m’humilier devant tout le monde et disparaître à des lieues de là, dès le lendemain. Heureusement, la seule personne à connaître cette affreuse phobie c’est Martin … et je saurai me venger !

Lequel des sept péchés capitaux vous représente le mieux ? Pourquoi ?  :

L’orgueil. C’est terrible et j’y perds beaucoup mais mon orgueil est immense et se balade derrière moi, prête à me censurer dès que me prend l’envie de me dévoiler un peu. Sachez que je ne m’excuse jamais (sauf exception de l’exception), je ne reviens jamais sur ce que j’ai fait ou dis, même si je sais que c’était le mauvais choix, je déteste avoir tort et je ne pardonne rien. Suis-je une plaie ? Définitivement ! Mais vous avez été prévenue parce que je ne masque rien de ma personnalité !






PSEUDONYME CHOUNETTE/MYMY  TJH ♡ oh take me back to the start.   1226206774 AGE  20 ans (c'est suffisant d'ailleurs, je m'arrête là ! STOP A L'AGE !)FRÉQUENCE DE CONNEXION Étant donné que je suis chez moi, je pense que tous les soirs au moins c'est raisonnable  TJH ♡ oh take me back to the start.   1354255831 COMMENT ÊTES-VOUS TOMBES ICI ?  Je sais pas du tout, le hasard fait bien les choses y parait  TJH ♡ oh take me back to the start.   3483796181  CREDIT  Merci de rendre honneur aux créateurs des images/gifs que vous avez utilisés. COMMENTAIRE   TJH ♡ oh take me back to the start.   3515118229 !




Dernière édition par Thalia-Jean Harvey le Ven 18 Avr - 10:02, édité 1 fois
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Thalia-Jean Harvey
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Thalia-Jean Harvey
MessageSujet: Re: TJH ♡ oh take me back to the start. TJH ♡ oh take me back to the start.   EmptyJeu 17 Avr - 11:47



❝PEOPLE HAVE DRAWERS FULL OF MEMORIES ❞

 
Its easier be with you. as long as we are together there is no place I rather be.


Son corps frêle était allongé sur un vieux drap gris posé sur le sol pour ne pas qu’elle ne se blesse avec le vieux parquet. La tête réfugiée dans les bras, elle avait fini par trouver le sommeil malgré le froid terrible qui avait envahi la maison. Comme d’habitude elle avait laissé le cadavre de la pomme dévorée la veille sur le bord de la table basse et c’est la première chose que vit Noam lorsqu’il entra dans le salon le lendemain. Il attrapa le bord de la tige et approcha la dépouille du visage de la pauvre Thalia et chatouilla sa joue avec. Elle se gratta à deux reprises sans s’apercevoir de la farce et à la troisième, elle ouvrit les yeux et constata le visage satisfait de son frère qui se trouvait accroupis au-dessus d’elle. « Dégage et laisse-moi dormir ! » lança-t-elle avant de se retourner. « Tu devrais te lever avant qu’il ne rentre du travail et constate que tu as encore dormis par terre et que tu n’es pas allé en cours. » Crétin, il ne l’était pas tout à fait. Thalia se redressa, les cheveux en bataille sur sa tête et les yeux dans le vide cherchant quelque part le courage d’émerger. Finalement Noam vient l’aider, jetant la pomme meurtrit dans la poubelle avant d’aller préparer deux cafés tout en l’encourageant. « Si tu te grouilles je t’emmène en voiture ! » Elle se frotta alors les yeux et réussit à se mettre debout. « Si ton café est buvable déjà, je serai satisfaite ! » lança-t-elle à son tour pour le taquiner. Cette journée commençait normalement, comme bien d’autres avant elle. Leur situation financière n’était absolument pas enviable, à part un peu de café, du riz et des pâtes, rares étaient les aliments plaisant à loger dans les placards et dans le frigo. Aucun d’eux ne s’en plaignaient, contrairement à d’autres jeunes de leurs âges qu’ils étaient contraint de fréquenter, ils étaient très heureux sans rien. Même s’il arrivait parfois à Martin de complexer lorsque certaines activités lui étaient interdites par ce simple fait, le poussant de temps à autres à faire des extras illégaux pour s’offrir quelques petits plaisirs capricieux. Thalia de son côté s’en servait pour accentuer son originalité et sa marginalité. Elle ne ressentait ni le besoin de se mêler à la foule, ni d’en être adulée. Martin avait trois ans de plus qu’elle et représentait une figure protectrice, à contredire également et plus tard il prit même le rôle du paternel. Ils avaient grandis sans rien connaitre de leur mère, l’excuse qu’avait trouvé leur père étant qu’elle n’était pas capable de les assumer mais Thalia avait passé son enfance à l’imaginer comme une femme du monde, indépendante et au-dessus des préceptes attendus. Pour elle, les enfants qu’elle avait eues, été arrivé trop tard, au moment où son couple périssait étant condamné.  Peu importe, ils ne la connaitraient jamais. Quant à leur père, Eric, il travaillait comme routiers et les rares fois où il rentrait auprès d’eux il se contentait de parler budget et de vérifier qu’ils ne foiraient pas leur avenir. Ils l’adoraient malgré sa froideur légendaire parce qu’il se battait pour eux et c’était sa façon de leur dire qu’il les aimait. Et puis ce jour-là était arrivé et changea la donne. Thalia avait tous justes 16 ans, elle profitait du lycée comme d’un séjour en prison et quand elle arrivait à s’évader, elle n’y réfléchissait jamais à deux fois. Après avoir dégusté l’affreux jus de chaussette préparé par son frère, elle était allée récupérer les vêtements qu’elle porterait pour cette journée en enfer et entre temps on avait donné à la porte. Martin alla ouvrir mais lorsqu’elle entendit la voix du meilleur ami de son père, et collègue, elle comprit que quelque chose n’allait pas et abandonna ses recherches pour se précipiter dans l’entrée. La bombe avait été lâchée avant qu’elle n’arrive et lorsqu’il la vit, Martin la prit dans ses bras sans lui donner la moindre explicitation, accentuant son inquiétude. « Qu’est ce qui se passe Martin, dis-moi. » répétait-elle sans arrêt et sans obtenir de réponse. Finalement c’est Danny qui se trouvait encore dans l’encadrement de la porte, qui éclaira la situation. « Je vous emmène à l’hôpital, allez venez. Thali va enfiler un truc. » Pas besoin d’en dire plus, elle était retournée dans la pièce où étaient rangés leurs vêtements, attrapa un t-shirt qui trainait là et qui se trouvait être à son frère, et enfila son jean avant de revenir dans l’entrée aussi vite que la première fois et glisser ses petits pieds dans son dernier cadeau d’anniversaire, ses chaussures qui avaient souffert le martyr à ses pieds. Arrivés à l’hôpital Thalia fut prise par une crise d’angoisse, elle détestait cet endroit et jusqu’ici il n’y avait aucune raison concrète. Noam la vit se ruer dehors et dut la suivre au dépend de recevoir des nouvelles de son père.  Il la trouva assise sur un banc, essayant de respirer tant bien que mal, les bras crispés et les mains agrippant violemment ses cuisses. « Thalia calme-toi, ce n’est rien et je suis là. Respire profondément … » dans un premier temps il arborait une voix douce, se voulant rassurant mais Thalia l’ignora, dans ce genre de situation ce n’était pas du tout ce qui l’aidait.  Il se souvint alors de ce que faisait son père quand Thalia paniquait. Il attrapa son visage entre ses mains, la forçant à le regarder droit dans les yeux, « Tu vas respirer maintenant ! On doit rentrer à l’intérieur et voir comment il va. C’est comme ça, on n’a pas le choix mais ça va aller. Alors maintenant prends sur toi ! » Son ton était beaucoup plus dur, ses mains la maintenait fermement et elle n’avait aucune échappatoire. Elle inspira profondément et expira violemment, lui refusant pendant une seconde son regard. « Allons-y. » lâcha-t-elle déterminée malgré sa faible voix. Elle se leva et tituba mais Noam était là pour la retenir et il garda son bras autour d’elle jusqu’à l’intérieur. « Les enfants venaient par là. » Danny se tenait un peu plus loin avec un médecin, ils allèrent le rejoindre avec l’espoir d’une bonne nouvelle, « Comment va-t-il ? » l’homme en blouse blanche les observa un instant en silence, il apercevait la richesse de leur espoir commun dans leurs grands yeux bleu.   « Votre père a fait un AVC alors qu’il était sur la route. L’accident en lui-même n’a pas fait trop de dégât, une jambe cassé au plus grave mais son AVC l’a complétement paralysé. Pour le moment nous le gardons dans le coma pour lui éviter toute forme de douleurs. » Thalia qui avait craqué à la simple vu de l’hôpital, se révéla beaucoup plus forte face à cette horrible vérité, laissant son frère s’effondrer en secret plus loin. « Vous pouvez aller le voir, sa chambre est au fond du couloir à gauche, 233. » « Merci docteur. » elle se mordit la lèvre nerveuse de voir cette homme qu’elle pensait indestructible, inerte sur un lit. Elle regarda Danny et haussa les épaules, « Il ne rentrera pas je sais. Occupe-toi de Martin, je vais le voir. » elle le désarçonna en se montrant la plus tenace.  La réalité ne lui avait pas fait que du bien, elle avait évidemment pleuré, elle s’était aussi énervée contre lui empruntant ses méthodes brutales pour le réveiller mais il n’y avait plus rien à faire. C’était un légume et il ne serait jamais plus ce père qu’elle admirait tant. La situation s’aggrava avec le temps, Danny étant leur parrain il s’était installé avec eux et subvenait à leurs besoins avec davantage de tendresse. Martin perdit complétement la notion des choses, il avait laissé tomber les cours pour aller travailler mais Thalia savait que ses activités lui vaudrait surement un détour par la case prison s’il ne faisait pas attention. Néanmoins la jeune adolescente respectait l’autorité de son frère et même quand elle lui tenait tête, elle ne cherchait jamais à avoir le dernier mot. De son côté elle avait choisi d’être plus assidue en cours et de se donner une chance de sortir de la galère. Un an plus tard, ils décidèrent de débrancher leur père le coma dans lequel il était plongé avait fini par avoir raison de lui, il ne s’était jamais réveillé comme l’aurait imaginé les médecins et il ne vivait que grâce aux machines qui remplaçaient chacun de ses organes vitaux. Le coût des soins était affreusement élevé et ils en souffert jusqu’au jour où un notaire frappa à leur porte révélant la présence d’une assurance vie d’un montant plus que raisonnable qui les sortit de la galère et leur permit de garder de quoi assurer les prochaines galères.



Its easier be with you. as long as we are together there is no place I rather be.

« Où tu vas comme ça ? » Il la dévisageait à la fois surpris et affolé. Thalia portait la tenue de serveuse de ce fast-food qu’il fréquentait régulièrement. Le décor était marqué par le mauvais goût des années soixante-dix, les serveuses portaient des shorty doré trop moulant (quand il s’agissait de sa sœur) et un haut à peine apparent sur lequel était posé un tablier rayé rouge et or qui cachait à peine toute cette peau nu dehors. Thalia lui adressa un fin sourire, il savait bien ce que ce déguisement signifiait : « Hors de question ! » s’exclamait t-il comme offensé par la démarche de sa sœurette. Il s’était levé d’un bon du fauteuil sur lequel trônait son postérieur depuis plus d’une heure, fauteuil qui n’avait pas bougé d’un pouce depuis le décès de leur père, « Je ne te demande pas ton avis. Je ne vais pas rester là à te laisser tout endosser seul. » Le regard glaçant qu’elle lui avait lancé l’avait stoppé dans son élan pour la retenir, « Bonne soirée ». Elle n’avait pas attendu sa réponse et s’était emparée de ses affaires pour enfin partir travailler. Son premier soir lui procurait une angoisse qu’elle ne connaissait pas encore. Contre tout ce en quoi elle croyait, Thalia avait accepté d’être embauchée pour ses belles gambettes et ses yeux ensorceleurs . Même s’ils avaient récupéré pas mal d’argent de l’assurance de leur père, ils avaient décidé de tout mettre de côté et de gagner par eux-mêmes l’argent qui leur servait à vivre au quotidien. Martin travaillait dans un garage en centre-ville et rendait quelques services supplémentaires (probablement peu légaux) de part et d’autres.
Ce soir c’était donc son premier service, le lieu était plein de monde, un rush interminable mais duquel elle avait réussi à survivre. Les autres filles s’étaient montrées adorables avec elle et de grâce à ça, elle s’était sentie en sécurité. Mais il avait été très dur pour elle de supporter les insinuations douteuses, les discrètes caresses et les gestes plus directs. Il faut dire qu’elle avait dû mentir sur son âge pour pouvoir travailler et par chance, le patron n’était pas très regardant.
Son service arrivait bientôt à son terme lorsqu’un groupe de jeunes entra dans le restaurant. Sidonie lui fit signe d’aller les installer pendant qu’elle s’occuper de laver la tonne de verres qui était empilée au comptoir. En s’approchant, Thalia reconnu certains d’entre eux qui allaient dans le même lycée qu’elle. Ce qui aurait pu être amusant si elle les appréciait, se révéla être un enfer. Elle ne pouvait pas faire demi-tour et risquer de perdre son travail après un seul service, alors, elle s’avança vers eux pour prendre leurs commandes sans jamais lever les yeux. « Cinq Burger West Side » Elle avait le nez baissé sur son bloc note priant pour ne pas être reconnue. « En menu ? » avait-elle demandé en changeant un peu le ton de sa voix, « A ton avis ? » La fille qui s’adressait à elle n’avait pas mis bien longtemps avant de flairer son angoisse et de s’en servir pour l’humilier. Comme avec les autres clients Thalia prit sur elle et fit en sorte de sourire vaguement mais surtout, elle ne répondait pas à ces provocations. Ni par les mots, ni par les gestes. Elle fit demi-tour, prête à aller faire passer leurs commandes et à préparer les plateaux quand soudain, « Thalia ? » elle se pinça les lèvres et accéléra le pas pensant décourager celui qui allait la griller. Une main l’agrippa alors, l’obligeant à s’arrêter et à se retourner, « Thalia ? » Ses yeux étaient cachés sous sa casquette, ses mains tenaient fermement le bloc note et elle lui dit tout bas, « Tais-toi. » Malheureusement il était déjà trop tard. « Oh mon dieu ! Mais c’est la sœur de Martin ! La pauvre … c’est bien triste d’en arriver là quand même. » « Ça me fait surtout pitié » Ces remarques étaient pleines de cynisme et Thalia se sentait prisonnière, elle ne pouvait même pas rétorquer. Quand elle allait en cours, c’était la même chose mais elle se sentait libre de se défendre comme elle le voulait (et dieu sait qu’elle le faisait). Elle leva la tête vers la personne à qui elle devait tout ça, « Bien joué Elias. » et sans lui laisser le temps de s’excuser ou d’essayer de se rattraper, elle alla faire suivre leurs commandes et préparer les plateaux. Pour elle ce n’était pas facile, elle vivait le même enfer au lycée, la seule différence résidait dans le fait qu’elle pouvait se défendre là-bas et qu’elle n’hésitait pas à le faire. « Fermez-là ! » Celui qui l’avait mise dans l’embarras tentait à présent de l’en sortir mais c’était bien trop tard. Elle essayait d’ignorer les remarques qu’ils criaient presque pour qu’elle puisse bien entendre et le fait que des photos d’elle dans cette tenue devaient déjà parsemer les pages facebook. Elle leur servit leurs menus sans broncher, serrant les dents dans sa bouche soigneusement fermée et ne prêtant pas attention à leurs plaintes à peine plausible. Évidemment ils s’étaient éternisés pour mieux la torturer et même après les avoir encaissés, Thalia devait encore attendre leur départ pour être enfin libre. C’était un risque qu’elle avait pris en venant travailler dans cet endroit, c’était un vrai lieu de culte pour toute la jeunesse de Providence alors même sans avoir pensé devenir une attraction, elle aurait dû se douter que passer inaperçu était proscrit.

Son service se termina beaucoup plus tard que prévu, elle sortit en laissant son tablier sur le comptoir, complétement vidée d’énergie et prête à appeler Martin pour qu’il vienne la chercher. Mais lorsqu’elle se retrouva devant l’établissement, laissant Sidonie en fermer les portes, elle reconnut la silhouette d’Elias dans l’ombre, sa cigarette fumante entre ses doigts. « Tu n’es pas rentré avec tes amis ? » Il fit un signe négatif de la tête, écrasant finalement la cigarette contre le mur derrière lui et se libérant du mégot au sol. « Je voulais m’excuser, pour tout à l’heure. » « Ça aurait pu attendre demain. » Alors qu’elle aurait aimé être sèche avec lui, elle en était incapable, « Non je ne pense pas. » Elle lui accorda un sourire, un vrai cette fois, « Tu me ramènes ? » La proposition ne suggérait pas une réponse négative, ils s’embarquèrent alors sur sa moto laissant derrière eux cette terrible soirée.

Ils ne se parlaient pas depuis longtemps, elle avait été désigné par Madame Florange, professeur de littérature latine, pour l’aider à obtenir cette bourse qu’il convoitait tant. Sportif de haut niveau, il aurait pu se contenter de battre des records pour aller dans l’université de son choix (nombreux étaient les recruteurs l’ayant déjà contactés) mais il ne rêvait pas d’une carrière sportive. Thalia faisait quant à elle partie de ces adolescents brillants et pleins de promesses qui obtiendraient certainement leur bourse grâce notamment au soutient de leurs professeurs. Il n’y avait eu entre eux que de l’indifférence jusqu’à maintenant, une immense mais neutre indifférence. Tandis qu’il était l’une de ces figures adulées, elle était la cible de nombreuses moqueries dût notamment à son poids plume ainsi qu’à ses problèmes d’argent. La réputation de trouble-fête de son frère ne l’aider pas non plus, mais elle encaissait sans peine et se servait de son naturel bagarreur de temps à autre étonnant à chaque fois le plus grand nombre. Sa relation nouvelle avec Elias n’avait fait qu’amplifié cette attention sur elle parce qu’il ne la traitait pas comme les autres et qu’elle était passée de la ratée de service à une véritable menace pour toutes les pimbêches qui se respectent.



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Assise devant son bureau depuis bientôt une heure, Thalia observait sa feuille sans savoir par où commencer. Elle devait rédiger une lettre de motivation qui ressemblait plus à une dissertation dont le sujet serait : « et toi, tu veux devenir quoi plus tard ? » ayez l'air original mais pas fou en une centaine de lignes minimum. Elle avait fait sa rentrée à l'école d'art, de la mode et du design de Providence, l'une des plus réputées dans le monde et une des plus coûteuses aussi. Heureusement elle avait réussit à obtenir une bourse conséquente et avec l'aide de Martin, ils avaient pu payer ses frais d'entrée et son matériel sans trop de problèmes. Elle s'était rapidement fait remarqué par son sérieux, se qualifiant comme l'une des meilleures élèves de sa promotion. C'était pour elle un nouveau monde, loin des idiots qu'elle avait connu au lycée et avec une vraie perspective d'avenir. Elle avait réussit à se faire quelques amis, rien de sérieux parce qu'elle ne s'ouvrait jamais complètement aux autres, on la suivait soit par crainte soit par curiosité. Cette école était principalement composée de filles, ce qui rendait les choses plus compliquées encore pour elle mais avec les conseils de son frère et son naturel solitaire, elle avait trouvé sa place. Maintenant il fallait qu'elle trouve un stage rémunéré pour pouvoir garder sa bourse, sa place et son niveau et c'était un autre problème. Providence était connu pour ses diverses ressources mais dans ce milieu, avoir des connaissances aidaient à se faire une place. Bref, elle n'était pas vraiment de bonne humeur et les rires émanant de la chambre de son frère ne l'aidait pas à se concentrer. Il était plus vieux qu'elle mais se comportait comme un véritable adolescent. Thalia tapa à deux reprises sur le mur pour les avertir de sa présence et du dérangement causé mais ça ne changeait rien. Alors quand après une heure de batifolages elle croisa Martin et sa copine dans la cuisine, elle ne put se retenir de lui faire une remarque, « La prochaine fois offrez-vous une chambre d'hôtel, t'es pas tout seul à vivre ici. » le ton de sa voix était dur et Martin détestait quand elle se comportait comme ça avec lui. « On parlera de ça plus tard Thalia. T'avais pas un devoir à faire ? » Elle se mit alors à rire nerveusement, attrapant des mains de son frère la bouteille d'eau qu'il venait tout juste de sortir du frigo, « Qu'est ce que ça peut te faire ?  Au fait, quand tu iras jouer les petits amis parfait ce soir, salue Ariel pour moi. » Martin lui lança alors un regard noir, il savait qu'il était allé trop loin mais quand Thalia se laissait aller à être la peste, qu'elle affichait en public, avec lui il ne le supportait pas. Elle était sortie de la cuisine après avoir lâché cette petite grenade et attendit de la voir explosé assise sur le canapé du salon. En moins de deux minutes la jeune femme avec qui il était rentré la veille, s'en allée furieuse et à peine habillée. Martin la suivit sans trop faire d'efforts, il se fichait pas mal de savoir s'il allait la revoir parce que malgré son manque de sérieux il n'y avait qu'une seule qu'il respectait et elle était assise sur le canapé à le narguer d'un grand sourire.  « Contente ? » « Ravie ! » Elle croisa les bras sur sa poitrine le défiant du regard. « Bon alors t'en es où pour ta lettre ? » il avait trop rapidement baissé les armes et c'était quelque chose qu'elle avait remarqué depuis un certain temps,   « nulle part, mais ça va finir par venir. Tu sais que t'es en train de faire n'importe quoi hein ? » Il s'assit à côté d'elle, posant ses jambes sur les siennes pour ne pas changer sa posture. « Ouai mais pour l'instant c'est tout ce que je peux faire. » elle ouvrit la bouteille d'eau et la lui rendit, comme gage de paix. « Elle t'aime beaucoup. » Thalia ne connaissait pas beaucoup la petite amie de son frère mais elle pouvait voir lorsqu'ils étaient ensemble, qu'elle l'estimait beaucoup plus qu'il ne le méritait vraiment. « Je sais. » il attrapa la bouteille et but une gorgé, il pensait à ce qu'elle venait de lui dire et ce qu'il avait en tête pour son avenir. « Si je partais un moment, tu m'en voudrais ? » Thalia se redressa alors un peu, fronça les sourcils en le dévisageant. « Pourquoi tu voudrais partir ? Et pour aller où ? » « Tu ne réponds pas à ma question là ... » « Et tu ne réponds pas à la mienne non plus ... » Il soupira et attrapa sa main, « J'avais pensé à New York, on m'a proposé un job … je comptais pas partir mais je me dis que prendre un peu de distance, ça m'aiderait peut être à changer. » Thalia n'aimait pas du tout cette idée, depuis le décès de leur père ils n'étaient pas restés plus d'un weekend loin l'un de l'autre mais elle savait que ce jour viendrait, il fallait qu'il puisse vivre sa vie. « Si c'est ce qu'il y a de mieux pour toi, fonce. Je ne peux pas t'en vouloir … sauf si tu foires tout. » Il serra sa main et y déposa un baiser, « Merci microbe. » Aussitôt il prit un coup sur la tête, « Je t'ai déjà dis que tu ne devais pas m'appeler comme ça ! » et ils finirent la journée ensemble, après s'être battus avec tous ce qui traînait dans le salon, ils s'étaient installés dans la cuisine pour déjeuner et il l'avait aidé à rédiger sa lettre de motivation, avant de lui confier qu'il connaissait peut être quelqu'un qui pourrait la prendre comme stagiaire. Malgré tout ce qu'elle pouvait lui reprocher, Thalia ne changerait de frère pour rien au monde, il était la seule personne en qui elle avait confiance à ce point et c'était un réel soulagement de pouvoir compter sur lui.

Il s'en alla pour New York un mois plus tard, accompagnée de sa petite amie, ce qui provoqua une vraie surprise chez Thalia, elle comprenait son envie de tout recommençait mais elle savait que celle qui était sa faiblesse, n'était pas sa force. Même si elle n'en avait pas envie, ils avaient fini par s'éloigner, Martin vivait une vie dont il n'était pas plus fier et il ne voulait pas décevoir Thalia. Pourtant c'est cette distance qui la blessa, elle avait l'impression de ne rien pouvoir faire pour l'aider à se sortir de cette attitude néfaste. Il revint après de longs mois à New York, il était seul et elle le sentait changé mais loin d'être heureux. Après quelques jours à Providence il reparti, cette fois sans lui demander si cela la dérangeait ou non et avec une jeune femme que tout Providence connaissait pour être l'une des plus grosses fortunes du coin. Quand il revint de ce voyage, on ne sait où, il était fiancé et Thalia ne lui adressait même pas un regard. Fatiguée de devoir jouer la comédie, chose qu'elle ne pensait pas avoir à faire avec son frère.


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Ils s'étaient donnés rendez-vous à l'applebee's où travaillait désormais Thalia hors de ses heures de cours. Son service était terminé et comme d'habitude, depuis bientôt un an, Élias venait la rejoindre pour déjeuner ou dîner avec elle avant de partir. Mais ce soir il n'était pas venu au rendez-vous et Thalia avait beau l'appeler, lui laisser des messages à différent tons, elle n'obtenait aucun retour. D'abord agacée puis inquiète, elle avait fini par aller sonner directement chez lui et à sa grande surprise, il lui ouvrit calmement un verre à la main. « Merde … Thalia, je suis désolé j'ai pas vu l'heure » apparemment son visage lui disait encore quelque chose et il s'était rendu compte qu'effectivement il n'avait pas fait attention à l'heure. Ce qui aurait pu être facilement pardonnable prit une nouvelle dimension lorsqu'elle entendit au loin derrière lui, « Eli tu viens ? Ça va fondre ! » Thalia n'eut même pas le temps de réagir à son erreur, qu'elle vira au rouge colère, « Tu te fous vraiment de ma gueule ... » lâcha t-elle dégoûtée avant de faire demi-tour sans lui laissait le bénéfice du doute. Ils formaient un couple depuis un an maintenant et leurs débuts n'avaient pas été facile, Elias avait eu beaucoup de mal à gagner sa confiance et à ne pas craquer ensuite face à son caractère de cochon, finalement ils s'étaient révélés être une bonne paire. Après le départ de Martin, Elias avait été la seule personne sur laquelle elle avait pu compter, il lui prouver chaque jour un peu plus qu'il avait confiance en elle et qu'elle devait en faire autant. Ils étaient devenus les meilleurs amis du monde avant d'être ce petit couple qu'on enviait facilement. Elle n'aimait pas beaucoup s'exposer et il était tellement tactile, mais ils avaient réussit à trouver un juste milieu comme sur beaucoup d'autres choses. Thalia était par exemple quelqu'un d’extrêmement pudique, elle ne laissait jamais apparaître ses sentiments, même pas une bribe, elle ne lui avait jamais dit « je t'aime » malgré qu'elle le ressentait. Élias quant à lui ne s'en privait pas, il était chaleureux et décomplexé, rien ne lui barrait la route même pas la gêne sur le visage de Thalia. Il était entré à la fac, avait obtenu sa bourse grâce à son aide mais surtout parce qu'il y avait mit tout son cœur, elle l'avait soutenu à sa façon et c'est en fêtant ce futur proche que les deux jeunes gens s'étaient embrassés pour la première fois. Comme à son habitude Thalia s'était montrée sarcastique et n'avait pas joué le jeu du romantisme absolu (qu'elle détestait) mais c'était aussi ce qui l'avait touché chez elle parce qu'il avait pu voir que ce n'était qu'une façade. Mais voilà, comme dans chaque couple, ils rencontraient quelques problèmes et depuis quelques jours déjà elle avait pu se rendre compte qu'Elias s'éloignait.  A vrai dire ça datait d'une certaine soirée où il lui avait suggéré l'idée d'emménager ensemble. Elle avait eu peur et s'était braquée sans rien lui accorder, même pas l'idée qu'elle pourrait y réfléchir. Au même moment était entrée dans sa vie une jeune femme qu'il avait rencontré à l'un de ses cours et avec qui il était chargé de travailler sur un projet qui déterminerait son passage au niveau supérieur. Dès leur première rencontre Thalia l'avait vu comme un danger potentiel, ça ne faisait qu'appuyer un peu plus son manque de confiance en elle, elle n'avait pas l'impression de mériter autant d'attention et c'était là le revers de la médaille. Le problème c'est qu'elle refusait de s'ouvrir davantage et que de ce fait elle l'obligeait à prendre ses distances et se préserver parce que lui aussi craignait d'être blesser. Finalement l'insécurité de Thalia, qui avait fait son charme à un moment, risquait maintenant de tout faire basculer. Élias s'était tout de même lancé pour la rattraper, « Thalia calme-toi et écoute ! » Elle était tellement hors d'elle que même si elle s'était arrêtée, forcée par la prise d’Élias, elle ne le regardait même pas. « Thalia je suis sérieux, calme-toi, tu n'as aucune raison de te mettre dans cet état je te jure. » « Vraiment ? Parce que je t'ai attendu pendant une heure. J'étais inquiète, je t'ai appelé une vingtaine de fois, j'aurai apprécié que tu me prévienne plutôt que de m'oublier lâchement comme tu l'as fais pour les beaux yeux de biche de ta camarade. » « J'ai vraiment pas fais attention, je suis désolé. » « S'il n'y avait que ça … » lâcha t-elle agacée, se dégageant de son étreinte. « Qu'est ce que tu veux dire par là ? » Elle lui fit finalement face, « Tu n'as pas vu le temps passé, tu m'as complètement oublié et j'ai l'impression que tu essayes de me faire passer un message ou au moins de me punir pour ne pas avoir accepter qu'on vive ensemble. » Élias n'en revenait pas qu'elle résume tout aussi synthétiquement, sans même penser à son propre comportement. « Tu racontes n'importe quoi mais si ça te permet de te sentir mieux je vais te laisser faire … Et ce n'est pas comme si tu avais véritablement refusé, avec de bonnes raisons de le faire, tu as fais comme tu fais d'habitude : tu as tourné ça en dérision et tu as pris tes jambes à ton cou. Ne me reproche pas ça. » C'était une vérité qui ne lui faisait pas du bien, qui ne leur faisait pas du bien. Thalia se sentait d'un seul coup faillible et elle ne voulait pas de ça, surtout pas maintenant. Elle l'observa un instant en se pinça les lèvres et finalement, « Amuses-toi bien. » Elle reprit la route et Élias ne se fatigua même pas à la rattraper, il n'en pouvait plus de subir cette attitude, il n'était même pas certain qu'elle vivait leur relation comme une vraie relation amoureuse, peut être n'était-il là que parce qu'elle ne pouvait pas rester complètement seule.

Tout semblait désormais trop compliqué, il ne voulait plus avoir la sensation de la forcer et elle n’était pas prête à faire des efforts pour le moment. Elle était victime de l’acquis, celui qui fait qu’on ne pense plus avoir besoin de se battre. A la suite de cette rencontre malencontreuse, elle ne prit pas la peine de le rappeler et il se retint de le faire à sa place. Les jours passèrent et finalement il lui téléphona, contrairement à ce qu’elle avait souhaité en répondant, il ne s’était pas excusé et lui avait simplement fait remarquer son manque d’implication et la gêne qu’il rencontrait. Il mit fin à cette histoire sans véritablement le vouloir mais Thalia, têtue comme une mule, fut persuadée du contraire. Ils se croisèrent deux semaines plus tard et elle le vit avec cette même jeune femme qui occupait tout son temps et à cause de laquelle elle s’était sentie en danger. Pour Thalia ce fut le parfait alibi, elle avait trouvé la raison de leur séparation ou en tout cas la raison qui l’arrangeait le plus. Aujourd’hui néanmoins, après trois semaines sans pouvoir râler dans ses bras quand la journée a été dure ou sans simplement déguster son café en compagnie de son sourire, Thalia – bouffée par le manque – commence à se remettre en question.





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TJH ♡ oh take me back to the start.

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