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Lyla ✘ You are the one in a million

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Adriàn L. Hemingway
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Adriàn L. Hemingway
MessageSujet: Lyla ✘ You are the one in a million Lyla ✘ You are the one in a million EmptyDim 1 Juin - 14:05


La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir.  

Les rumeurs se rependaient comme une traînée de poudre, particulièrement à l’université. Impossible de passer à coté, les rumeurs, les râgots alimentaient les conversations étudiantes et pas seulement. Il n’était pas rare d’entendre les professeurs discuter entre eux des bruits qui couraient dans les couloirs. La dernière rumeur en date concernait une élève d’Adriàn. Une élève bien particulière, Lyla. Dès que le brun avait entendu dans la salle des professeurs le nom de son étudiante, son cœur s’était serré. Il avait d’abord cru que quelqu’un les avait finalement surpris le soir où tout avait faillit déraper entre eux. Pendant un cours instant, le temps s’était arrêté. Pendant quelques interminables secondes, Adriàn avait été sur le point de succomber au désir qui le submergeait chaque fois qu’il était en compagnie de Lyla. « T’as pas entendu la dernière ? Il paraît que la petite Garreth est à l’hosto ? Histoire de drogue apparemment. ». Tournant vivement la tête vers ses deux collègues, le professeur de littérature crut pendant un instant qu’il s’agissait bêtement d’une mauvaise blague. Lyla ne se droguait pas, elle avait passé des moments difficiles tout simplement. Mais c’était une fille forte, solide… Non, elle n’avait pas pu tomber si bas. C’était impossible. Il l’aurait su, il l’aurait vu. Il n’avait pas pu passer à coté de ça…
Son visage devenu pâle, il passa sa main sur son visage aux traits tiré, tentant péniblement d’assimiler ce qu’il venait d’entendre. Ne pouvait rester plus longtemps dans cette pièce mal éclairé, il attrapa sa veste et sortit afin de prendre l’air. C’est presque tremblant qu’il parvient à regagner l’extérieur. Sous le ciel couvert de Providence, le soleil avait du mal à se faire une place et le temps était finalement en accord avec l’état d’Adriàn : déprimant. Totalement déboussolé par les dernières nouvelles qu’il venait d’entendre, le professeur était complètement perdu. Ses réactions physiques excessives lui prouvaient une fois de plus, combien il tenait à la belle blonde. Il l’avait su depuis que ses lèvres avaient faillit effleurer les siennes, il était fou  d’elle. Et si jamais il lui était arrivé malheur sans même qu’il n’ait vu son mal être… Il ne pourrait sans doute jamais se le pardonner.

Rester immobile à l’ombre des bâtiments de la faculté, il n’hésita pas une seconde de plus. Il avait besoin de la voir, besoin de la toucher, de sentir la chaleur de sa peau. Il en avait besoin, c’était presque vital pour lui de savoir, de constater par lui-même qu’elle était belle et bien vivante. Courant presque jusqu’à sa voiture, il s’installa derrière le volant mais ne démarra pas immédiatement. Effrayé par ce qu’il pourrait découvrir une fois arrivé à l’hôpital, il ne parvenait plus à contrôler ses réactions. Ses mains tremblaient ardemment sans qu’il ne puisse rien y faire. Attrapant son volant, il ferma les yeux trente seconde. Pas une de plus. C’est tout ce dont il avait besoin pour reprendre le contrôle sur lui-même. Respirant profondément, il ne put s’empêcher de visualiser le beau et charmant visage de Lyla. Requinquer par cette douce vision, il rouvrit les yeux prêt à aller découvrir ce qui était vraiment arrivé à la blondinette.
Adriàn fit rapidement le trajet, la peur, l’inquiétude et le stress augmentait largement son adrénaline. Se garant à la va vite, il avança terrifié vers l’imposante bâtisse blanche. Quelque part dans l’une de ses chambres, il y avait Lyla. Tentant de conserver son calme, il pénétra dans le bâtiment avant de se diriger vers l’accueil. L’endroit était calme et peu de bruit émanait des environs. L’hôpital était un endroit peu apprécié des gens en général, trop de mauvaises choses peuvent se passer ici… Et Adriàn ne faisait pas exception à la règle, cette odeur de propre, ces murs blancs… Ca en donnait presque la chair de poule. «  Bonjour, je suis venu voir Lyla-Erin Garreth ». Prononcé son nom devenait à présent une véritable torture. « Chambre 322, deuxième étage sur la gauche ». lui répondit mécaniquement la secrétaire, sans même lui lancer un regard. Sans prendre la peine de maugréer après l’impolitesse des gens, Adriàn se dirigea vers les escaliers. L’ascenseur était généralement privilégié par tous mais pas par lui.  Claustrophobe, il préférait et de loin prendre les escaliers. Montant les marches quatre par quatre, il atteignit bien vite le deuxième étage. Tournant immédiatement sur la gauche comme lui avait indiqué l’agent d’accueil, il parcourut le long couloir qui se tenait devant lui, avant de s’arrêter devant la chambre 322. La porte était fermée, et il n’avait aucun moyen de voir Lyla tant qu’il ne serait pas entré. Redoutant ce qu’il allait découvrir à l’intérieur de cette pièce, il posa la main sur la poigne, expira et poussa la porte. La pièce était lumineuse et ne comportait que peu de mobilier. En plein centre, se trouvait le lit dans lequel Lyla se reposait. Adriàn referma doucement la porte pour ne pas la réveiller et s’approcha d’elle. L’observant, il ne put s’empêcher de remarquer certains détails… Elle avait perdu du poids, pas énormément, mais cela se voyait. Son visage portait les traces d’une fatigue certaine, les traits de son visage était tiré alors même qu’elle dormait paisiblement. Restant ainsi pendant plus d’une minute, il n’osa pas s’approcher davantage. Ainsi enveloppée dans ses couvertures, elle semblait tellement fragile, qu’il pensait bêtement la briser en milles morceaux, s’il la touchait.

Il s’intéressa alors au reste de la pièce. Sur une table non loin de lit se trouvait des peluches et des fleurs accompagnés de petits mots de rétablissements. Evidemment Lyla était une fille populaire et appréciée de tous, Adriàn ne fut donc nullement surpris de voir qu’elle avait été ainsi gâtée. En revanche, il se sentit un peu bête de ne pas avoir eu la présence d’esprit de lui acheter, ne serait ce qu’un simple bouquet de fleurs. Un mouvement de Lyla dans les couvertures le poussa à reporter son attention sur elle. Attrapant un tabouret, il vient s’installer à ses cotés, prêt à tout entendre sur ce qui s’était vraiment passé. Irrésistiblement attiré par la belle blonde, il ne put s’empêcher de prendre sa main frêle pour venir la placer entre les siens. Comme toujours le contact avec sa peau le fit bouillonner. Bien qu’elle ait la main froide, elle arrivait à créer en lui un brasier ardent qui le consumait à chaque instant. Son pouce se mit alors à caresser doucement sa peau, peut être que ce contact plus intime fit réagir Lyla car elle se réveilla.
Revenant à la réalité, Adriàn réalisa ce qu’il faisait et retira aussitôt ses mains de sa peau. Jusqu’à présent, il n’avait pensé qu’à elle. Son inquiétude avait pris le dessus sur tout, et il en était même venu à oublier qu’il était fiancé, qu’il était son enseignant et que ce genre de choses pouvait lui coûter beaucoup si cela s’ébruitait. Lyla ouvrit les yeux, et lorsque leurs regards se croisèrent, Adriàn put y lire autant de surprise que de ravissement. Elle avait probablement espérer une visite de sa part… Et il aurait probablement du éviter de venir. Mais il n’avait pas pu. « Lyla… Qu’est ce qui s’est passé ? Il y a des rumeurs à la fac… C’est comme ça que j’ai su, mais je voulais entendre t…votre version. » Mettre des barrières, faire semblant. Nier ses sentiments. Comme si rien ne s’était passé. Oui mais pour combien de temps ?
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Luna
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Luna
MessageSujet: Re: Lyla ✘ You are the one in a million Lyla ✘ You are the one in a million EmptyMer 4 Juin - 14:03



Aujourd’hui devait être le dernier jour à l’hôpital pour Lyla. La jeune femme était restée prés d’une semaine, les médecins voulant s’assurer de son sevrage, et qu’elle ne replongerait pas a prendre des pilules une fois sortie. Le temps passé ii lui semblait monocorde et interminable. Elle qui pensait qu’atterrir ici aurait au moins l’effet d’attirer l’attention de ses parents découvrait une toute autre réalité. Les deux ne cessaient de se disputer, se rejetant les tords et leur culpabilité face au désarroi de leur fille. L’un comme l’autre ne voulait être admettre être en partit responsable de la direction qu’avait pris la jeune femme et de ce qui l’avait amené ici. Louis quand a lui jouait a merveille le rôle du frère modèle mais elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il la blâmait pour les disputes récurrentes entre leurs parents. Sa propre culpabilité la rongeait en le voyant s’enfoncer petit a petit. Rien ne restait secret bien longtemps, et le mariage pompeux d’Eléonore et Louis avait fait encore plus parlé de lui lorsqu’il s’était abruptement terminé. Personne a part la mariée ne savait le rôle que Lyla avait joué dans cet échec. Ses nuits s’achevaient toute de la même manière, elle se réveillait tous les jours vers 3h ou 44 après un cauchemar relatif au mariage, et impossible de se rendormir après cela. Ses traits tirés et son amaigrissement inquiétait les médecins qui avaient décidés de la garder sous observation provoquant sa colère. La blonde n’avait qu’une envie rentré chez elle et laissé toute cette histoire derrière elle. Ses parents avaient, contre son gré, accepté qu’elle voit l’un des psychologues de l’établissement. La belle avait eu beau protester, celui-ci était passé la veille puis le jour même dans sa chambre pour  lui poser des questions. Elle s’était dans un premier temps muré dans le silence refusant de reconnaître qu’elle avait un problème. Elle était arrivé là suite a un malaise, et le reste n’était que ragots. Après plus d’une heure passé avec elle, il avait finalement réussi a gagner petit a petit sa confiance, trainant le problème sous un autre angle, la menant a se confier sur sa famille, le sujet épineux semblait-il. Parler a quelqu’un d’extérieur, ne jugeant pas la jeune femme comme une enfant gâtée qui agirait ainsi pour provoqué ses parent, voila ceux dont elle avait besoin. La vie de Lyla avait tellement été dicté par des codes, la famille Garreth était un nom connu, et dont il fallait être fier, ne jamais dépasser les limites. Tout ceci avait finit par être trop lourd pour elle, et a sa grande surprise elle s’était trouvé soulagé de se confier en toute intimité. Elle avait même accepté de sortir prendre l’air avec lui. Elle qui se cantonnait a rester dans sa chambre cloisonné avait retrouvé un peu de couleurs. L’air frais faisait voleter ses cheveux, un sentiment qu’elle semblait redécouvrir et apprécier. Elle trouvât sous le préau en train de fumer un jeune homme qui semblait avoir son âge. La discussion commençât alors qu’elle lui demandait du feu. Encore fragile elle ne se déplaçait pour l’instant qu’en fauteuil, sa perf accroché au bras, ce qui lui valut des questionnements de la part du jeune homme. Lui était ici pour traiter un cancer qui le suivait depuis son plus jeune âge. L’après midi se terminât part une compétition de fauteuil roulant entre les deux jeunes gens. La journée l’avait épuisé et revigorer a la fois. Elle qui s’obsédait a jouer a la fille modèle avec ses parents, l’élève parfaite en classe et avec ses camarade, avait appris par son nouvel ami a lâcher prise, se laisser aller, être parfois ridicule et savoir en rire. En une après midi il lui avait donné une leçon de vie que personne n’avait jusque là su lui enseigner. La belle regagnât sa chambre des idées nouvelles se bousculant dans sa tête. Tout a coup intégrer une école de mode ne semblait plus si important que cela. Faire des choses concrètes, visant a aider les autres trottaient maintenant, décuplant son imagination pour s’investir une fois sortit d’ici.

Un infirmier l’avait raccompagné jusqu'à sa chambre ou la blondinette avait finit par s’écrouler de fatigue dans son lit. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’elle émergeât de son sommeil. Elle sentait contre la paume de sa main, une chaleur émanant de celle de quelqu’un d’autre. Echine contre échine, la blonde restât un instant les yeux clos savourant cette douceur qu’elle ne connaissait pas. Il était à la fois intriguant et savoureux de se demander qui était l’inconnu aux mains délicates. Elle avait d’office éliminé ses parents, et elle connaissait le toucher de son frère Louis par cœur. Elle fit un mouvement vers la personne afin de lui faire comprendre qu’elle s’éveillait, avant d’ouvrir lentement les yeux, se préservant encore quelques instants, de la stupeur qui l’attendait. Un air béats se dessinât sur son visage tandis qu’apparaissait celui d’un de ses professeurs, semant le trouble dans son esprit. Et si quelqu’un l’avait vu ou reconnu ? Mais elle ne pouvait chasser l’immense bonheur qui l’emplissait de le savoir ici. L’espace de quelques secondes elle s’inquiétât qu’il vienne, pour lui transmettre des devoirs, ou au nom des élèves de sa classe qui tour a tour allait lui tourner le dos, mais voulait faire bonne impression en envoyant un professeur. Mais un discours d’un tout autre type émana du jeune homme. « Lyla… Qu’est ce qui s’est passé ? Il y a des rumeurs à la fac… C’est comme ça que j’ai su, mais je voulais entendre t…votre version. » La jeune femme se rehaussa quelque peu contre ses oreillers, recoiffant discrètement d’une main ses cheveux, réalisant qu’elle était en chemise d’hôpital, sans s’être apprêté auparavant. Ses prunelles vertes tournèrent dans le vide, signe d’exaspération. Evidemment… Bien que Louis lui est avérer le contraire, des rumeurs commençaient déjà à traverser les couloirs. Elle cachât sous les draps son poignet gauche afin que Adriàn n’y voit pas le pansement recouvrant sa plaie.  « Il ne s’est rien passé de particulier, j’ai fait un malaise on m’a retrouvé et voila… » Une version très édulcoré des faits. Lyla continuât d’une voix grave. « Les médecins disent que c’est du a un manque de potassium et la fatigue… » Une petite moue rehaussa ses lèvres alors qu’elle ajoutait d’une voix morne. « Vous vous êtes sans doute déplacé pour rien, les rumeurs ont une fâcheuse tendance a s’éloigner de la vérité… » Continuât t’elle abruptement. Sa maladresse naturelle reprenait ses droits. S’il était venu a la recherche de ragot a raconter en salle des profs, il allait vite être déçu…


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Adriàn L. Hemingway
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Adriàn L. Hemingway
MessageSujet: Re: Lyla ✘ You are the one in a million Lyla ✘ You are the one in a million EmptyDim 8 Juin - 19:15


La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir.  

Allongée dans son lit d’hôpital, Lyla apparaissait tel un ange qui se reposait paisiblement. Son doux visage reflétait à la fois une fatigue prononcée, une certaine lassitude, mais aussi et étrangement une certaine sérénité, comme si elle ne parvenait à trouver le calme que dans les profondeurs de son sommeil. Dans un premier temps totalement paralysé par cette vision d’effrayante douceur, Adriàn s’était contenté d’observer la jolie blonde. Il n’aurait pas du venir. Les enjeux de cette nouvelle rencontre en tête à tête avec son élève était plus qu’élevé. Il risquait gros, mais il devait en avoir le cœur net, il devait savoir, il devait la voir.  S’assurer qu’elle allait bien, qu’elle s’était remise de son « accident » mais surtout savoir si oui ou non elle s’était droguée ou pire encore… L’imagination d’Adriàn dans ces moments là fonctionnait à cent à l’heure, il s’attendait à apprendre le pire et cela le terrifiait. Si il avait manqué son mal être, si il était passé à coté de sa douleur… Il s’en voudrait toute sa vie. En effet quand bien même, il essayait de tenir ses distances avec elle, il l’observait toujours de loin, gardant un œil sur elle, s’assurant que ses fréquentations n’étaient pas mauvaises ou qu’elle mangeait correctement à la cafétéria du coin. Oui quand bien même, il repoussait ses sentiments envers Lyla hantait constamment ses pensées et il ne pouvait s’empêcher de l’observer discrètement, de se tenir informer de ce qui lui arrivait. Mais il fallait croire que cette fois, il avait loupé le coche.

Sans s’en rendre compte, Adriàn avait pris la main de son élève dans la sienne, jouant alors avec le feu. Ce contact devait avoir au moins autant d’effet sur Lyla que sur lui, puisque c’est à ce moment là, que la demoiselle se réveilla doucement. Retirant alors brusquement sa main de celle de son étudiante, le professeur de littérature commença à réaliser qu’il n’aurait jamais du mettre les pieds dans cet hôpital. Ces foutues valeurs et son sens moral reprenait le dessus par moment, et il eut soudain presque envie de prendre ses jambes à son coup. Pourtant aucun des membres de son corps ne répondit à cet appel et il se retrouva dévisagé avec joie et surprise par la belle blondinette. Restant un instant à contempler les yeux verts émeraude de l’étudiante, Adriàn finit par lui demander en toute spontanéité ce qui s’était véritablement passé. Il voulait la vraie version des faits, la sienne.
La jeune femme ne lui répondit pas immédiatement prenant le temps de parfaitement se réveiller et de redresser dans ses oreillers. Cachée dans son tas de couvertures, elle semblait incroyablement petite et fragile. Vêtue de sa simple chemise d’hôpital, elle n’en était pas pour autant moins belle. Au contraire, ainsi habillée, elle laissait apparaître une telle fragilité qu’Adriàn eut l’envie soudaine de la prendre dans ses bras, de la protéger, de tout lui donner. Absolument tout. Il aurait en cet instant été capable de la suivre n’importe, de lui proposer de s’enfuir à ses cotés sans prendre le temps de regarder en arrière… Mais tout cela était parfaitement impossible.

« Il ne s’est rien passé de particulier, j’ai fait un malaise on m’a retrouvé et voila… ». Adriàn fronça les sourcils pas franchement convaincu par cette explication un peu trop évasive à son coup. Cette manière d’exposer les choses aussi simplement, sans rentrer dans les détails… Ce n’était pas son genre. A défaut de mentir, elle lui cachait en tout cas la vérité. Il en était sûr. Il n’ajouta cependant rien pour le moment, il voulait qu’elle se confie à lui parce qu’elle en avait envie, parce qu’elle le voulait, pas parce qu’il lui forcerait la main. « Les médecins disent que c’est du a un manque de potassium et la fatigue… ». S’enfonçant un peu plus dans le siège, qu’il avait déposé un peu plus tôt prêt du lit de Lyla, Adriàn s’intéressait plus au visage de son étudiante plutôt qu’à son discours. Il était évident qu’elle évitait les problèmes, qu’elle ne tenait pas à lui faire par de ce qui s’était véritablement passé. Et cela le blessait. Il aurait aimé qu’elle trouve en lui une épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer. Mais pour une raison qu’il ignorait ce n’était pas le cas. Il avait pourtant été persuadé que Lyla voyait plus qu’un simple professeur en lui. « Vous vous êtes sans doute déplacé pour rien, les rumeurs ont une fâcheuse tendance a s’éloigner de la vérité… ». Sa voix habituelle douce et sensuelle avait laissé place à un timbre beaucoup plus froid, distant, abrupt. Elle pensait qu’il était venu chercher des ragots à colporter à l’université ! Elle croyait réellement qu’il ne se souciait pas d’elle ? Qu’il n’avait pas eu peur pour elle ? Qu’il ne ressentait rien pour elle ?

Cette réaction pour le moins inattendue laissa Adriàn perplexe pendant une bonne minute. Ne sachant pas quoi répondre à cette Lyla froide et presque distante, il se contente d’enfouir pendant trente seconde son visage dans ses mains. Expirant une dernière fois, il releva son regard vers la douce Lyla, avant de venir planter ses yeux dans les siens. Il savait que ce simple contact visuel lui faisait autant d’effet qu’à lui, il savait qu’en la regardant droit dans les yeux il pouvait la convaincre de sa bonne foie. Prenant le temps de bien choisir ses mots, il mit toute son âme dans ses paroles, comme il le faisait souvent lorsqu’il parlait de littérature à ses élèves. « Lyla, je me suis déplacé pour te voir, pour savoir comment tu allais véritablement. Je suis venu parce que je me suis inquiété pour toi, plus que je ne me suis jamais inquiété pour personne d’autres. Je suis venue parce que si il t’était arrivé quelque chose sans que je ne puisse y faire quoique ce soit, je m’en serais voulut toute ma vie. ». Se dévoiler, prendre des risques, sauter dans le vide. C’était ce qu’il faisait en ce moment même, il n’aurait pas du lui avouer ainsi la peur qui l’avait tiraillé lorsqu’il avait appris qu’elle était ici. Mais si il n’y avait que cela pour la convaincre de sa sincérité, si il fallait prendre le risque de s’attacher encore un peu plus à elle, alors soit, il le prendrait. Il prendrait le risque de lui faire comprendre à quel point elle était importante à ses yeux.
Laissant le silence s’installait pendant un moment, il partit à nouveau à la recherche des mots pour lui faire comprendre qu’il serait là pour elle mais uniquement si elle désirait. Il ne souhaitait en rien lui imposer sa présence. « Si tu ne veux pas me parler de ce qui s’est vraiment passé, c’est ton droit. Ne me mens juste pas, c’est tout ce que je te demande. ». Ses yeux n’avaient pas quitté les siens, il se demandait même si un jour, le regard hypnotique de Lyla cesserait d’avoir sur lui cet effet. Cela ne semblait pas être prévu dans l’immédiat en tout cas. Il espérait cependant que cet effet soit réciproque, et que les mots qu’ils venaient d’employer saurait suffisamment la toucher pour qu’elle ait une autre opinion de lui.
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Luna
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Luna
MessageSujet: Re: Lyla ✘ You are the one in a million Lyla ✘ You are the one in a million EmptyJeu 12 Juin - 14:56



Un mélange de sentiments envahissaient petit a petit Lyla. Se trouver face a face avec son professeur n’était définitivement pas au programme de sa journée. Des questions se pressaient en vrac dans sa tête. Et si quelqu’un l’avait vu ? Que serait-on en mesure d’imaginer ? Que le jeune homme consciencieux venait s'assurer de la santé de son élève ou que quelque chose de plus se tramait. Quelque chose que l’un comme l’autre n’osait pas identifier. Elle ne voulait pas mettre de mot sur leur relation. Ne pouvait pas. Et la présence d’Adriàn ici ne faisait qu’intensifier le malaise interne qu’elle ressentait. Qu’était t’elle en droit d’imaginer. Elle qui d’ordinaire laissait son imaginaire s’emballer si rapidement ne voulait pas tirer de conclusions hâtive. Se donner un espoir qu’a tout moment Adriàn pourrait lui retirer, par une parole ou un geste. C’est donc tout naturellement qu’elle passât à la phase offensive, le pousser dans ses retranchements. Le blesser, peut être, volontairement. C’était le seul moyen de connaître ses véritables intentions envers elle. Représentait-elle une sorte de jeu, de challenge, pour pimenter son quotidien un peu trop soporifique ? En effet Lyla ayant croisé a plusieurs reprises le jeune homme avec une brune qui semblait plutôt familière, elle ne pouvait y voir que là une petite amie tenue secrète jusqu’alors. Avait-elle pour autant cesser ses avances envers lui … Non. Elle s’en trouvait pathétique. Elle qui reprochait a Rebecca de s’être mise en travers du couple de son frère agissait de la même manière. Comme toutes ses filles qu’elle dénigrait de se mettre au travers d’un couple. Elle qui tenait a toujours faire les choses dans les règles, trahissait ses propres valeurs. Une partie d’elle se reprochait ardemment les sentiments naissant qui grandissait en elle, chaque fois qu’elle passait un peu de temps avec son professeur. Même au terme d’une simple journée de cour, classique. Mais elle n’arrivait pas à les étouffer, ou les enfouir. Dés que ses prunelles noirs se posaient sur elle, semblaient la scanner, lisant a travers elle, elle perdait toute maitrise de soi. Comme quelques minutes plus tôt quand il lui avait pris la main. Son cœur tambourinait à mille à l’heure, semblant vouloir se décrocher de sa poitrine. Ses muscles n’obéissant plus à rien. Elle ne pouvait se permettre de lui laisser entrevoir cette facette d’elle. La seule relation qu’elle avait eue jusqu'alors avait été un calvaire. Lui ôtant toute confiance en elle et surtout en la gente masculine. Et voir son père trompait sa mère, son frère réitérer avec sa petite amie, ne lui donnait que plus de dégoût pour les hommes. C’est pourquoi elle se rétractât aussi vite face a Adriàn, se montrant froide, intransigeante. Seulement la réaction de ce dernier la désarçonnât. « Lyla, je me suis déplacé pour te voir, pour savoir comment tu allais véritablement. Je suis venu parce que je me suis inquiété pour toi, plus que je ne me suis jamais inquiété pour personne d’autres. Je suis venue parce que si il t’était arrivé quelque chose sans que je ne puisse y faire quoique ce soit, je m’en serais voulut toute ma vie. » Lui d’habitude si a cheval sur la distance à instaurer entre eux laissait toutes les barrières tombaient par un simple tutoiement. La véhémence dans sa voix  fit fondre la jeune fille. Elle redevint tout à coup la frêle Lyla, désirant plus que tout être choyée, et remarquée. Les paroles du jeune homme la transperçaient de toutes parts. Criantes de vérité. Peut être pour une fois, quelqu’un s’intéressait t’il réellement a elle… Pour elle. Elle n’osait répondre de peur de briser cette réalité, que tout ceci ne soit que son imaginaire lui jouant des tours. « Si tu ne veux pas me parler de ce qui s’est vraiment passé, c’est ton droit. Ne me mens juste pas, c’est tout ce que je te demande. » La jeune femme ne pouvait détacher son regard du sien. Il y’avait quelque chose de profond qui s’en dégageait, une connexion entre eux qu’elle n’avait jamais ressentit auparavant avec qui que ce soit. Elle se saisit de sa main, sans vraiment y réfléchir, craignant tout à coup qu’il ne parte, déçue de l’attitude de la blonde.  « Ne me laissez pas toute seule. » Son ton était implorant. Prenant conscience de ce qu’elle faisait elle relâchât l’étreinte de leur main et continuât cette fois ci plus doucereusement. « S’il te plait… »  Elle passât une main dans sa longue chevelure, signe évident de nervosité chez elle. Ses yeux commençait a s’embuer au fur et a mesure qu’elle cherchait ses mots. « Ça a commencé quand j’ai découvert que mon père trompait ma mère. Ça a été comme un électrochoc, l’homme que j’admirais tant s’avérait ne pas être différent des autres. Puis il a eu un accident cardio-vasculaire, j’ai cru que ça les réunirait, que ça ressouderait la famille. Mon frère est rentré de son soi disant voyage d’affaire qui était  sa couverture pour s’envoyer en l’air avec une autre que sa fiancée. Et... c’est là que j’ai découvert qu’elle fréquentait quelqu’un d’autre aussi… Ma mère. Tout pour conserver les apparences en société, c’est comme ça que ça marche chez les Garreth. Tout a coup tout le monde a commencé à se désintéresser de moi.  Louis, mon frère, trop occupé par son mariage, mon père par sa compagnie, et ma mère par dieu sait qui il est… Alors je me suis dit que le seul moyen pour avoir leur attention était d’être tout ce que Louis n’avait pas été. On lui a toujours tout pardonné…. Tout laisser passer.  Moi j’ai dû toujours me battre pour sortir de son ombre, alors j’ai travaillé dur pour obtenir de bon résultats. Peut être aussi un peu pour que tu me remarques. Elle avait insisté sans s'en rendre compte sur les deniers mots. Cherchant quelques secondes son regard, a la recherche d'une lueur auquel se raccrochait. Puis elle enchaînât. J’ai pris des pilules de temps en temps, pour tenir le rythme. Et puis de plus en plus, par nécessité. Jusqu'à ce que je fasse une overdose qui m’a conduite ici. » Cette fois ci la jeune fille ne cachait plus les larmes qui envahissait petit à petit ses joues rebondies. Ses prunelles vertes n’étaient plus qu’une vaste mer d’eau, ou se mêlaient aussi bien la gêne que la honte. Jamais elle ne s’était ouverte a qui que ce soit de la sorte. Elle ne savait pas vraiment ce qui l’avait poussé à lui faire confiance à lui mais c’était maintenant chose faites. « Je parie que je vous ai déçue. » Elle n’osait pas le regarder dans les yeux, par peur d’y lire de la colère envers elle, ou pire : la déception. Elle reprenait alors son statut d’élève et lui de professeur. Attendant la sentence de ses prochaines paroles. Il allait à présent voir son vrai visage, celui d’une petite idiote cherchant l’attention. Une gosse de riche, comme on lui avait toujours rabroué.


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Adriàn L. Hemingway
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MessageSujet: Re: Lyla ✘ You are the one in a million Lyla ✘ You are the one in a million EmptyVen 27 Juin - 15:02


La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d’autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir.  

Que faisait-il ici ? Pourquoi était-il venu ? Il était en train de tout mettre en danger pour elle. Lyla. Son inquiétude pour son étudiante avait pris le dessus sur tout le reste. Sa raison, ses valeurs, sa morale. Si jamais quelqu’un, n’importe qui découvrait sa présence ici, au chevet de la jolie blonde, il aurait de sérieux ennuis. Et pourtant… il n’aurait pas voulu être ailleurs. Il ne voulait être qu’ici, à ses cotés. Il voulait savoir ce qui s’était vraiment passé, comment elle en était arrivée à ce point de non retour et surtout comment, comment il avait bien pu passer à coté de son malheur ? Il avait bien vu que depuis quelques mois, elle avait maigri, que ses joues s’étaient creusées, que son sourire avait perdu de sa couleur et de son dynamisme. Ce n’était pas pour autant qu’il avait compris et perçut le véritable malaise qui l’habitait. Non comme tous les autres, il s’était laissé berner par les apparences mise en place par Lyla. Elle savait y faire à ce petit jeu et maintenant qu’il s’était fait avoir une fois, il était hors de question que cela se reproduise à nouveau. Souhaitant lui faire comprendre que sa venu ici signifiait bien plus que ce qu’elle croyait, il n’hésita pas une seconde avant de se dévoiler. Il la savait jeune, fragile avec un besoin d’être rassurée. Et c’est ce qu’il fit. Laissant parler son cœur, lui ouvrant la porte de son âme, il se dévoila à elle comme jamais. Jusqu’à présent, il avait toujours tenté de rester distant. Il s’était caché derrière son statut d’enseignant pour ne pas à devoir assumer ses véritables sentiments. Tout ce qu’il espérait c’est que ses paroles puissent être suffisamment sincères pour être entendue.

Leur regard se croisèrent, s’accrochèrent, se perdirent l’un dans l’autre. Jamais, pas même auprès d’Hellyn Adriàn n’avait ressenti une si forte connexion. Chaque fois que ses yeux plongeaient dans les siens, il avait l’impression de tomber dans le vide, de perdre tout contrôle, et plus que tout il se sentait vivant. Cette sensation se brisa pour laisser place à un sentiment de brûlure vive. Surpris Adriàn laissa son regard se porter sur sa main qui avait été saisit par celle de Lyla. Fronçant les sourcils, il ne comprit pas immédiatement l’origine de son geste. Retournant son visage vers la blonde, il l’a senti plus fragile que jamais. A deux doigts de s’effondrer. « Ne me laissez pas toute seule.». Jamais, jamais il ne l’avait vu ainsi. Fragile, presque brisée. Derrière ses airs de fille forte et sûre d’elle, Lyla cachait bien son jeu. Elle jouait sur son assurance pour faire croire que rien ne l’atteignait. Mais en se cachant ainsi, elle poussait les autres à ne pas prendre le temps de s’intéresser à elle. Peu de personnes connaissaient réellement Lyla au final. Et Adriàn aimait croire qu’il faisait partir de cette élite. Caressant doucement la peau de la jeune femme avec son pouce, il ne dit rien de plus. Si elle souhaitait se confier, elle savait à présent qu’elle pouvait le faire sans aucune crainte. Elle évoqua alors les désillusions qu’elle avait vécues. Comment son père avait trompé sa mère, comment elle avait découvert que son frère faisait de même avec sa fiancée, comment sa mère ne se préoccupait plus d’elle, comment au fil du temps elle était devenue invisible à leur yeux.
Ces premières quelques révélations eurent l’effet d’une douche froide sur Adriàn. Tous les hommes qui avaient entouré Lyla avaient trompé leurs femmes… Et lui ? Lui trompait-il Hellyn en étant ici ? En laissant ses sentiments pour Lyla s’exprimer et grandir agissait-il comme tous les hommes qui avaient déçus la jeune femme dans le passé ? Son visage pâlit sous le poids de sa culpabilité, et pourtant il ne retira pas sa main de celle de Lyla  pour autant. La douce étudiante poursuivit son discours expliquant alors qu’elle avait commencé à travailler plus que jamais pour prouver à sa famille de quoi elle était capable. Mais aussi pour que son jeune professeur la remarque aussi. Cette révélation spontanée le surprit agréablement. Il n’avait pas réalisé qu’il avait tapé dans son étudiante. Cela confirmait cependant ce qu’il pensait. Ses sentiments étaient réciproques. Lyla elle aussi ressentait des choses pour lui, et ce depuis le début. Elle ajouta par la suite comment elle en était venue à prendre des pilules pour tenir le rythme acharné qu’elle s’imposait. Une chose en entraînant une autre, elle était devenue plus au moins dépendante et avait fini par faire une overdose, ce qui expliquait sa présence ici. De jolies perles salées roulaient doucement sur son visage, prouvant à quel point toutes ses histoires de famille l’atteignaient et l’avaient détruites à petit feu.

Baissant le regard, Lyla se refermait petit à petit sur elle-même, ne voulant sans doute pas entendre le jugement d’Adriàn. Pourtant elle devait bien le savoir, il n’aurait jamais porté le moindre jugement sur elle. Au contraire, terriblement touché par la fragilité apparente de la jeune fille, le professeur ne souhaitait qu’une seule : qu’elle aille mieux. Qu’il l’aide à aller mieux. « Je parie que je vous ai déçue.». Resserrant son étreinte autour de la main de Lyla, il oublia immédiatement toute la culpabilité qu’il avait pu ressentir précédemment vis-à-vis d’Hellyn. Pire, Lyla la troublait à tel point qu’il n’hésita pas à venir sécher de lui-même les quelques larmes qui roulaient encore sur sa joue. Passant sa main sous son menton, il la força doucement à le regarder de nouveaux. « Lyla… J’aurai aimé que tu viennes me trouver plus tôt, j’aurai deviné par moi-même à quel point tu allais mal. En aucun cas, je ne te jugerais sur ce qui s’est passé. ». Clairement, cela aurait été très culoté de sa part alors que lui-même était loin d’être un saint… Retirant sa main du visage de son étudiante plus par pudeur que par souci de se faire voir par quelqu’un en mesure de colporter des rumeurs. Il s’était déjà énormément dévoilé ce qui n’était pas dans ses habitudes, encore moins avec les femmes. « Je m’en veux de ne pas avoir vu que tu étais aussi mal, si je peux faire quoique ce soit pour t’aider, je le ferais. Je suis sincèrement désolée que ta famille t’ais abandonné et qu’elle ne soit pas capable de voir en toi, tout ce que moi je peux déceler. ». Comment pouvait-on d’ailleurs passer à coté de Lyla et la rendre invisible alors que son dynamisme et sa joie de vivre faisait naturellement d’elle une personne attrayante ? Ne comprenant pas cette réaction, le jeune homme passa une main dans ses cheveux avant de s’enfoncer à nouveau dans son fauteuil.
Soulagé de savoir que Lyla allait mieux, il relâchait un peu la pression. Son niveau d’angoisse pouvait doucement mais surement diminuer. Soudain un léger sourire se dessina sur son visage. Regardant à nouveau Lyla, il ne put s’empêcher de rajouter une dernière phrase, afin de détendre l’ambiance. « Au moins, tes efforts n’auront pas été vain, tu as bel et bien atteint ton objectif. Je t’ai en effet remarqué. ».
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Lyla ✘ You are the one in a million

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