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| (M) Say something I'm giving up on you. | |
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✽ Messages : 385 ✽ Date d'inscription : 11/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Eléonore-Joey Wellighton | Sujet: (M) Say something I'm giving up on you. Ven 2 Mai - 20:46 | |
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Louis prenom² Garreth You think ‘Okay, I get it, I’m prepared for the worst’, but you hold out that small hope, see, and that’s what fucks you up. That’s what kills you.
@http://conradvictoria.tumblr.com/CARACTÈRE/MANIES : Louis a a la fois tout du gendre idéal, et du lycéen populaire et riche qui ne le montre pas. Il a été élevé avec des valeurs très fortes sur le sens de la famille et des affaires. En effet son père compte sur lui pour reprendre l’entreprise familiale, ceux a quoi le jeune homme n’aspire aucunement. Sa passion c’est le tennis, qu’il a développé a haut niveau a force d’accompagner on père sur les courts. Mais être professeur de tennis, ou même considérer être joueur a haut niveau n’est pas assez bien pour la famille Garreth. Ne voulant pas décevoir son père, Louis a jusqu’ici préféré se taire sur le sujet. C’est quelqu’un de très rêveur et naïf, il préfère voir le bon dans tout un chacun, ce qui le fait passer a côté de beaucoup de choses, comme la détresse de sa famille. Conscient de son charme il aime en jouer sans trop en faire. Il n’a jamais eu besoin de trop se forcer pour obtenir ce qu’il voulait des filles. La seule lui ayant vraiment donné du fil à retordre étant Eléonore. C’est quelqu’un de doux qui s’énerve rarement et cherche à tout prix à éviter les conflits, ce qui lui vaut parfois une réputation de lâche, n’affrontant pas directement les événements. Il est assez secret, et a du mal à dévoiler ses émotions. Il se montre très protecteur envers Lyla, sa sœur, dont il est très proche. C’est quelqu’un d’ambitieux mais qui a en même temps des réserves à le montrer. Si il se met parfois en avant, et paraît sur de lui, c’est en fait tout le contraire, et sa manière a lui de se rassurer. | Nom : Garreth. Le nom n'est pas modifiable puisqu'il a une sœur sur le forum portant déjà ce nom. Prénom(s) : J'ai mis un moment avant de me décider mais j'ai opté pour Louis que j'aime beaucoup. Ca m'arrangerait que vous le gardiez vu que toutes mes fiches sont rédigés avec ce nom Si vraiment vraiment vous n'aimez pas, qu ça vous rappelle le prénom de votre ex, vous pouvez changer, quand au deuxième prénom tout est libre, en mettre ou non Âge : Alors pour que ça colle a sa soeur Lyla, et a Eléonore, 25 voir 26 ans comme vous voulez Statut civique : Il était fiancé avec Eléonore, mais elle l'a planté le jour de leur mariage, donc ils sont un peu dans une situation indéfinie Avatar : Bon la c’est l’étape compliqué pour moi je suis troooop indécise A la base j'aimerais vraiment vraiment Julian Morris parce que 'est mon chouchou Et puis que lui et Rachou voila quoi Après j'aime aussi Max Irons et Paul Wesley qui collent aussi a Rachou et aussi a Shailene Woodley dans le rôle de la petite soeur Bon là vous avez un laaaarge choix mais c'est vrai que si je peux influencer Julian Julian Julian
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❝ VOUS AIMEZ LA LECTURE J’ESPÈRE ❞
Le changement on aime pas ça, ça nous fait peur. Mais on ne peut pas empêcher les chose de changer. Soit on s’adapte, soit on reste en arrière. Ça fait mal de grandir, de changer. Si on vous dis le contraire c’est un mensonge.
Se mettre dans ce genre de situation n’était pas son habitude. Chaque fille bien vous dira ça. Mais elle s’était fait entraîner par sa meilleure amie Christie. Les deux jeunes femmes venaient de s’installer ensemble avec leur autre amie, Becca. Fini le lycée, bienvenue dans la vie étudiante. Loin de leurs parents et de la pression sociales qu’ils exerçaient sur les jeunes femmes, pour que celles-ci se tiennent bien au brunch dominicales, aient toujours des tenues impeccables, et hors de prix pour faire parler, les demoiselles avaient prévus de fêter leur nouvelle vie, a cette rave secrète organisé par une des confréries masculines, cherchant a lier contact avec les confréries féminines, dont celle que Eléonore et ses copines avaient rejointes. De la soirée elle ne gardait que quelques souvenirs lointains, elle avait beaucoup bu et se souvenait juste d’une danse avec ses deux camarades qui leur avait surement value une réputation de femmes à femmes. C’est la lumière du jour qui filtrait a travers le carton qui lui servait de volet qui l’a réveillât. Elle passât mollement la main dans ses cheveux, un mal de crâne l’étreignant douloureusement. Par vagues la mémoire lui revint petit à petit. Elle avait sympathisé avec un autre étudiant qui lui resservait des verres dés que le sien se vidait, et ils avaient fini la soirée ici. D’un geste abrupte elle se retournât de l’autre côté du lit s’attendant à lui faire face mais il semblait avoir décampé. Elle se replongeât dans un soupir dans son oreiller rassuré. Mais c’est a ce moment là que lui revint en tête une scène de la veille. « Tu as des capotes ? » lui avait t’elle demandé dans l’empressement. « Nan mais t’inquiète… Je suis clean. » Au vu de son allure elle ne savait pas trop si il parlait plus de drogues ou de maladies infectieuses mais elle était tellement éméché qu’elle n’avait pas prit le temps d’y réfléchir plus. Elle se leva alors dans un sursaut. Elle se précipitât dans la chambre de Christie. Celle-ci dormait a poing fermé, et Eléonore dût la bousculer fermement a plusieurs reprises avant qu’elle n’ouvre les yeux dans un grognement. « Appelle ton père ! » ordonna sans ménagement la brunette. « Quoi ? Qu’est ce que tu racontes… » Son amie semblait être dans le même état qu’elle. « Tu te rappelle ce type hier avec qui je discutais ? » Christie s’appuya sur ses coudes pour se hisser et faire face a son amie. Un sourire amusé éclairât alors son visage. « En parlant de lui, j’ai appris qu’il ne faisait pas partit du campus, il s’introduit dans les soirées et… » Leo ne laissât pas le temps a son amie de terminer, qu’elle hurlait déjà. « Et tu m’as laissé le ramener ici ? » L’incompréhension se lisait sur le visage de Christie. « Attends je croyais qu’on avait dit pas de garçons ? » Eléonore l’aurait giflé de penser a ça en cet instant, plutôt que de réaliser ce qui était en train de se passer. « Oh… » Se contentât de répondre la blonde, mettant petit à petit les pièces du puzzle en place. « J’appelle mon père de suite ! » Gynécologue de profession, Eléonore s’était toujours refusé à aller consulter le père de son amie, pour s’éviter des situations gênantes, ou qu’il révèle ensuite des choses a ses parents mais pour le coup l’urgence était de mise ! Sans plus y réfléchir elle se précipitât dans le hall pour enfiler un trench par-dessus sa nuisette. Elle se munit de son sac, et se hâtât jusqu'à la pharmacie en bas de la rue. Bien évidemment en arrivant dans la boutique certains regards s’attardèrent longuement sur la tenue de la demoiselle, mais celle-ci n’y prêta guère attention, trépignant dans la queue qui lui semblait interminable. Quand enfin arrivât son tour, elle marmonnât à l’adresse de la pharmacienne. « Une pilule du lendemain. » Le regard lourd de sens que celle-ci lui jetât ne fit que l’agacer. C’était bien la dernière chose dont elle avait besoin, et si celle-ci s’aventurait a lui faire un sermon, il n’était pas sure qu’elle finisse la journée. Heureusement celle-ci revint sans plus de commentaires. Alors que la brune farfouillait dans son sac a la recherche de monnaie, ses doigts ne rencontrèrent que le vide. « Petit salop ! » fulminât t’elle a voix haute sans même s’en rendre compte. Il ne s’était pas contenté de la faire boire et coucher avec, il lui avait aussi volé son argent, ses papiers… « Hum hum » La brune se retournât avec un regard assassin envers le jeune homme qui la dévisageait avec un sourire amusé. « Un problème ? » Son air suffisant, et ses yeux rieurs ne faisait qu'accroître la colère de la belle. Il devait sans doute se délecter de la situation. « Si vous n’avez pas de quoi payer, je vais devoir encaisser ces messieurs. » Le rouge lui montait aux joues tandis que la honte s’emparait d’elle. Si elle pensait jusque là que la soirée de la veille était le moment le plus humiliant de sa vie, celui-ci venait compléter le tout. « On m’a volé mon porte monnaie. » Bredouilla-t-elle perdant de sa belle assurance. « Je vais payer pour elle, et ajouter ceci a la liste. » Et sans qu’elle puisse ajouter un mot, l’inconnu lui passa devant, tendant son ordonnance. Sans attendre elle se dirigeât vers la sortie. Il la rejoint quelques instant après, toujours accompagné d’un autre garçon qui jusque là se tenait en retrait. Il lui tendit alors un sac, ajoutant guilleret. « De rien, j’adore aider les demoiselles en détresse. » Si elle pouvait lui faire ravaler son sourire… Elle lui arrachât le paquet des mains. « Je vous rembourserais. » Il inclinât la tête sans se départir de sa bonne humeur. « Ça inclurait donc qu’on se revoit ? L’argent ne m’intéresse pas, le rendez vous en revanche oui. » Il ponctuât le tout d’un clin d’œil, sans doute destiné à la faire flancher. Malheureusement cela n’eut pas l’effet escompté. La belle roulât des yeux devant les techniques de drague hasardeuse de l’inconnu. « Surement pas. Je me contenterais de prendre votre adresse et vous le faire parvenir. » Elle sentait que depuis le début, le garçon qui l'accompagnait la regardait avec insistance, sans doute dû a sa tenue. Se rappelant alors qu’elle était à moitié nue, elle referma son trench sur elle. « Je préférerais prendre la vôtre à vrai dire. » Son air narquois et sur de lui étaient sans doute des valeurs qui faisaient beaucoup d’effet a la gente féminine, mais Eléonore s’en méfiait d’autant plus. Alors qu’elle ouvrait la bouche, pour répliquer de manière cinglante, elle fut coupé dans son élan. « Eléonore ? » Elle regardât alors le jeune homme qui jusqu’ici n’avait pas ouvert la bouche, préférant assister au spectacle de leur dispute. « On se connait ? » Son visage lui semblait familier mais elle n’arrivait pas à placer de nom. « Tomàs, du camp… » « Ouiiii ! » Hors de question de le laisser terminer cette phrase. Elle fit donc mine d’être ravie de le retrouver. Il fut une époque ou Eléonore était bien loin d’avoir la plastique actuel, et ou ses parents l’avaient donc envoyé dans un camp d’été pour perdre du poids. C’est là qu’elle avait connue et sympathisé avec le jeune homme. Il avait été difficile d’outrepasser les regards moqueurs, et accepter qu’elle puisse maintenant plaire. Son ami leur jetât un œil interrogateur. « On s’est connu en camps de vacance. » Se contentât-elle de répondre avec un air appuyé envers Tomàs. Celui-ci hésitât quelques secondes mais opinât du chef pour confirmer la version de la jeune femme. « Parfait alors, tu devrais passer à l’appart demain soir, un dîner de retrouvailles entre deux vieux amis, tu ne peux pas lui refuser ça ! » Elle voyait a son air goguenard, que c’était une astuce de plus pour l’attirer dans ses filets, mais elle devait admettre que malgré son attitude glaciale, il ne la laissait pas indifférente, et Tomàs avait été un vrai ami pour elle. « Tomàs et moi on trouvera un moment… seul a seul pour rattraper le temps perdu ! Mais merci de l’offre. » Elle tournât des talons, adressant un signe de la main a son ancien ami, et sans un regard pour Louis. Il allait lui en falloir un peu plus pour gagner la confiance de la brunette, mais il savait qu’il avait marqué des points auprès d’elle. - Spoiler:
De temps en temps, même si c’est rare, les gens vous surprennent. Et une fois de temps en temps, certaines personnes peuvent vous couper le souffle.
Une main enserrée dans celle du jeune homme, la brunette plongeait avec délectation ses pupilles noisette dans les siennes. Elle le nierait surement par la suite, mais elle devait bien admettre qu’il était difficile de ne pas se laisser séduire par ce sourire en coin, presque rieur, qui le caractérisait si bien. « C’est ici que je m’arrête. » Dit elle en jetant un œil à l’immeuble, ou elle partageait un appartement avec ses inséparables. « Bon et bien merci pour cette soirée ! » Elle n’avait pas vraiment imaginé comment cela se terminerait, après tout, la nuit n'avait qu'était une succession de chamboulements en tout genre. « Tout le plaisir était pour moi. » Lui susurrât il au creux de l’oreille, tout en replaçant avec douceur une mèche de cheveux mouillé, qui retombait mollement dans les yeux de la jeune femme. Eléonore n’avait pas l’habitude de ce jeu de séduction avec les garçons. Mais il avait définitivement quelque chose de plus. Et c’est sans sourciller qu’elle sentit sa main venir doucement cercler son menton pour rapprocher leurs deux visages. Alors qu’ils échangeaient leur premier baiser, toute la magie et le romantisme de l’instant fut cassé par des cris d’hystériques. Alors que la brune relevait la tête, elle trouvât aux balcons ses deux colocs et l’ex de l’une d’elle, leur criant des félicitations. Les bouteilles dans leurs mains résumaient leur état. Elle éclatât de rire avant de faire face au jeune homme à nouveau. « Je crois que je suis attendue. » Le sourire béat qu’elle avait adopté ne quittait plus ses lèvres depuis quelques minutes. Il déposât un tendre baiser sur son front. « A très vite jolie Leo. » Elle remontât jusqu'à son appartement ou bien entendu, ses amies voulurent tout savoir de la soirée qui n’avait pourtant pas aussi bien démarré … ☆ ☆ ☆ Vivre avec ses amies s’avérait plus facile que ce qu’Eléonore avait imaginé. Les caractères des jeunes femmes se complétaient parfaitement et les semaines passaient sans embûches. Comme tous les samedis soirs, une sortie en boîte était prévue. Mais depuis sa sortie à la pharmacie qui avait tourné au cauchemar, Eléonore acceptait bon gré mal gré le rôle de Sam. Les rares fois ou elle avait accepté de boire quelques verres, elle s’assurait de pouvoir être en état de se souvenir de la soirée de la veille. Les jeunes femmes prirent le temps de se préparer et se vêtir de leurs plus belles tenues. Arrivées sur place, les filles retrouvèrent bien vite leur marque. Habituées des lieux, et surtout réputées pour être des filles aux portes monnaie criant papa gère un empire, ce fut par le patron en personne qu’elles se firent accueillir. A force Eléonore connaissait bien les lieux, savait qui éviter, qui fréquentait, les prix des boissons. Elle aurait pu se reconvertir en barmaid. Bien vite deux clans se scindèrent. Becca et Eléonore se trouvèrent assises au bar à discuter, tandis que Christie partait mouvoir son corps sur la piste de danse. Rapidement un essaim de garçons l’entourèrent la jolie blonde ne passant pas inaperçue. « Tu la vois ? » demandât Eléonore a Becca. Celle-ci hochât la tête d’un air négatif, avant de se lever et s’avancer en direction de la piste. « Oh nan c’est pas vrai… » Eléonore jetât un œil interrogateur a son amie, mais celle-ci semblait trop absorbé par le spectacle qui s’offrait a elle. Eléonore la rejoignit comprenant l’objet de son désarroi. Son ex petit ami se trouvait sur place, en très charmante compagnie. « C’est sa langue qui sort de sa bouche ? » Eléonore acquiesçât avec une grimace dégoûtée. « Franchement il passe d’une extrême à l’autre ! » En bonne copine, elle se devait bien évidement d’apporter son soutien à Becca. « Elle est beaucoup trop grande pour lui … Ils sont complètement ridicules. » Dans des instants comme celui-ci les deux jeunes femmes retrouvaient leurs instincts primaires a critiquer une parfaite inconnue, et a s’en délecter. « Attends ils bougent je vois plus… » Alors que Eléonore se reculait, son talon vint s’enfoncer dans le pied du jeune homme accoudé au bar, qui semblait suivre leur conversation de prés. « Excusez mo… » Elle ne prit pas le temps de finir sa phrase en constatant qu’elle connaissait déjà l’individu. « Nan en fait je suis vraiment contente d’avoir mis mes escarpins les plus pointues ce soir ! » Enchaînât t’elle avec une pointe d’ironie. Face a elle se trouvait l’ami de Tomàs dont elle avait fait la connaissance à la pharmacie. Celui-ci eut un sourire désarmant face au sarcasme de la brunette. « Tout le plaisir est pour moi si ça nous permets de nous recroiser. » Les yeux de la belle brune roulèrent. « On a pas le temps de roucouler, il faut les suivre, ils s’en vont ! » Becca quand a elle, était complètement hypnotisée par son ex. Bien que celui-ci lui ait brisé le cœur, elle semblait toujours aussi attaché, et se précipitât a sa suite, bousculant au passage son amie, qui atterrit sur les genoux de Louis, celui-ci plaçant une main le long de sa cuisse, l’autre contre son abdomen pour l’empêcher de tomber. Rebecca haussât les épaules, visiblement exaspéré, mais ne s’attardât pas plus, plantant sa meilleure amie sur place. « Attends ! » S’écriât en vain Eléonore, en tentant de se relever tant bien que mal. « C’est quand même la deuxième fois que je te sauve la vie, je pense que ça mérite que tu boives un verre avec moi. » Le nez de la brune se retroussât face à l’audace de son interlocuteur. Mais Christie semblait avoir disparut et Becca … Mieux valait ne pas la suivre dans son hystérie. Elle prit donc place sur le tabouret face à elle. « Sortir seul un samedi soir… Ça en dit long ! » Elle cherchait à le piquer a tout prix, s’efforçant d’effacer ce sourire goguenard. « Au final on se retrouve dans le même bateau non ? » Touché… elle adoptât une mine boudeuse à défaut de répondre quoi que ce soit. « En tous cas j’aurais réussi à l’obtenir mon rencard ! » Dit-il amusé. L’exaspération de Eléonore ne faisait que grandir. « Un rencard forcé, c’est pas vraiment ce que j’appellerais une réussite ! » Un point partout, balle au centre. « Mais je ne force personne, c’est toi qui as plongé sur moi, et a décidé de rester. Et tu m’en vois ravi d’ailleurs… » Elle n’arrivait pas à cerner le sentiment qui dominait le plus, la frustration de ne pas réussir à le faire taire, ou la fierté de le voir s’accrocher et ramer derrière elle. « J’ai pas vraiment le choix. » Son regard se détournât en direction de la tablée qu’elle cherchait absolument à éviter. Elle était venu principalement pour faire la connaissance de la nouvelle petite amie, de son ami d’enfance, et celle-ci s’était avérait une junkie bisexuelle, lui faisant du gringue. « Je vois je suis la roue de secours, c’est ça ? Au moins je peux me vanter d’être une meilleure compagnie que la table sur lequel tu lorgnes depuis tout a l’heure. » Il semblait lire en elle comme un livre ouvert et cela ne faisait qu’aiguiser un peu plus sa méfiance et sa curiosité. « Disons que tu es un moindre mal. » Il parti d’un éclat de rire qui lui arracha malgré elle un sourire. « Je vais prendre ça comme un compliment. » La jeune femme devait bien reconnaître que son répondant dans chaque situation ne la laissait pas indifférente. « Alors qu’est ce que tu fais dans la vie ? » Question bateau mais elle préférait se lancer dans une discussion plutôt que de lui laisser l’occasion de la dévisager comme il le faisait depuis tout a l’heure. « Mes parents aimeraient me voir reprendre le flambeau familiale. Ma passion c’est la guitare, j’essaye de convaincre Tomàs de faire parti de mon groupe. » Cette fois ci ce fut au tour de la brunette de laisser entendre son rire cristallin. « Si il est toujours comme je l’ai connu, jamais tu ne réussiras à le convaincre ! » Elle gardait l’image d’un Tomàs timide et introverti, ne cherchant surtout pas à se mettre en avant. « J'ai bien réussi à obtenir un rendez vous avec toi, tout est possible… » Laissât t’il planer avec douceur. « Qui a dit que c‘était un rendez vous ? » répliquât t’elle sur le même ton. Il ne la quittait plus des yeux, et elle aurait aimé se dire que les papillons dans son ventre étaient du aux bulles de champagne, mais elle n’avait pas touché un verre d’alcool depuis le début de la soirée. « Laisse-moi au moins y croire. » Une fois de plus elle se liquéfier devant son sourire et ses prunelles chocolats. « Pour ça il faudrait au moins que je connaisse ton prénom ! » Une manière comme une autre de lui faire comprendre qu’elle s’intéressait petit a petit a lui, même si il lui était difficile de le reconnaître. Mais la banane qui trônait à la place de sa bouche indiquait que le jeune homme en avait pleinement conscience. « Louis. Je suis ravi d’avoir croisé ton chemin ce soir belle Eléonore. » Ainsi il connaissait aussi son prénom. Soit par Tomàs, soit il l’avait entendu au cours de la soirée plus tôt. La discussion se prolongeât jusqu'à ce qu’ils se fassent chasser car le club fermait. Ils allèrent donc s'asseoir sur un banc dans un parc non loin de l’immeuble de chez Eléonore. Ce fut la pluie giclant des arroseurs automatiques qui les chassât jusqu'à l’entrée de chez elle ou elle se laissât finalement aller a lui accorder un premier baiser, qui allait marquer la lignée d’une quantité d’autres…
Tu sais, à chaque fois que quelqu’un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fais rire aussi, même quand t’es pas là, à chaque fois...
Le traditionnel Thanksgiving se passait comme tous les ans chez les parents d’Eléonore. Ceux de Becca se refusant a cette célébration, celle-ci venait profiter des festivités chez sa meilleure amie. L’ambiance était festive, la famille de la brunette étant habitué à célébrer l’événement en grande pompe. Ce fut la sonnerie de la porte qui interrompit le dessert. Eléonore se dévouât, curieuse, pour aller ouvrir au perturbateur. Elle se trouvât alors face à son petit ami, la mine maussade et sombre. « Louis, qu’est ce qui ce passe ? » demandât‘elle inquiète, constatant un cercle noir autour de son œil. « Qui t’as fait ça ? » Enquillât-elle en glissant ses doigts de long de la blessure. Celui-ci eut une grimace douleur, et un mouvement de recul. « Mon oncle… » Lâchât le jeune homme abruptement. « Cet abrutit avait une fois de plus trop bu et on s’est disputé a cause de l’entreprise familiale. » Eléonore savait que c’était un sujet de conflit permanent chez les Garrreth. Le père de Louis voulait que celui-ci reprenne les affaires, ce qui ne l’intéressait pas, contrairement a son oncle, bien trop incompétent pour le job. « Entre, il fait un froid de canard. » C’était bien le premier hiver a Providence, ou une telle chute de chaleur était a constaté. Le soleil régnant en maître en toutes périodes. Le jeune homme était vêtu d’une simple chemise blanche et d’un pantalon de costume. Rebecca arrivât à ce moment précis dans le hall. « Eléonore ? » Lorsqu’elle se rendit compte que celle-ci n’était plus seule, elle s’approchât un brin de sourire aux lèvres, qu’elle perdit vite en constatant le visage tuméfié de son ami. Enfin ami était une notion depuis longtemps dépassé. Comment en étaient ils arrivés là ? Depuis leur première rencontre en boîte de nuit, le jeune homme avait une attirance indéniable pour l’amie de Eléonore, mais la brunette lui avait fait forte impression et il en était rapidement tombé amoureux, malheureusement bien vite rattrapé par son attraction évidente pour sa blonde de meilleure amie. Son opposé. La force tranquille contre la tempête rebelle. Même si Eléonore était une douce rêveuse un peu fofolle et égocentrique Becca était plus libre, plus sure d’elle et terriblement enivrante. Ils se voyaient de temps en temps, quand elle le décidait. Il lui semblait perdre un peu de sa virilité avec elle, tant elle dirigeait leur relation. Eléonore ne semblait avoir aucune idée de ce qui se tramait dans son dos, et il ne pouvait se résigner à la perdre. Il passât un bras autour des hanches de celle-ci. « Est-ce que mes nurses préférées peuvent s’occuper de moi ? » Son sourire de bourreau des cœurs lui valut bien sur deux réponses positives. Après avoir prit soin du grand blessé, ils se dirigèrent vers la chambre d’Eléonore, se divertissant en entamant un jeu de société. C’est en regardant par l’immense baie vitré de la jeune femme, donnant sur une magnifique terrasse qu’Louis constatât que des flocons de neige s’étaient lentement déposés, formant un sol duveteux. C’était peut être la troisième fois qu’il assistait a ce spectacle et la magie opérait toujours aussi bien. Tout ce petit monde sortit aussitôt pour admirer le paysage de plus prés. Sans qu’elle n’y prenne garde, Eléonore sentit les mains de son petit ami s’apposer contre elle, avant que celui-ci ne la pousse fermement en direction …. De la piscine ! S’en suivit Rebecca qui subit le même sort, avant que le jeune homme ne plonge à son tour. « T’es malade elle est gelée ! » S’écriât alors Eléonore, plaquant ses cheveux mouillés le long de son crâne. Les protestations de Becca suivirent quand aux dégâts que cela causerait sur sa robe de cocktail. Mais bien loin de se préoccuper des râleries de ses demoiselles, Louis s’amusait à leur envoyer de l’eau au visage et tendre les mains pour tenter d’attraper des bouts de flocon. Son sourire et sa bonne humeur étaient contagieux et bien vite les villes l’imitèrent. Ils ne restèrent guère plus de 5 minutes dans l’eau, transis de froid. Alors que Rebecca était partit farfouiller dans le dressing de Eléonore a la recherche d’une autre robe, celle-ci avait ôté la sienne, et s’était enveloppé dans une serviette. Louis vint l’entourer de ses bras, la frictionnant en constatant que ses lèvres avaient pris une tournure bleue. « Tu sais que je t’aime plus que tout ? » Il lui semblait chaque jour un peu plus prendre mesure de l’importance de cette dernière sans sa vie, un soutient sans faille, une meilleure amie… « T’as plutôt intérêt Garreth. » glissât t’elle doucement, encore secoué par le choc thermique. « Promets-moi quelque chose… Promets-moi que chaque instant passé avec toi sera aussi bon que celui-ci. » Elle ne savait pas trop pourquoi tout à coup il se montrait si nostalgique mais elle hochât doucement de la tête. « C’est promis… Tant que tu ne te la joues plus Titanic a nous faire plonger par moins 15 degrés. » Elle plaisantait, mais la pâleur de sa peau et la faiblesse dans sa voix en disait long, rongeant la culpabilité du jeune homme un cran au dessus, que celle qu’il éprouvait déjà de l’avoir trompé. En la regardant il se rendit compte du mal qu’il lui ferait si elle apprenait la vérité. Et lui perdrait son point d’ancrage. Il se décidât donc intérieurement a parler le soir même a Rebecca pour cesser leur relation. Il supportait de plus en plus mal de plonger dans les pupilles noisette de sa petite amie et lui mentir aussi ouvertement. « Eléonore, j’ai quelque chose a te demandé. » Celle-ci lui jetât un œil intrigué, attendant la suite avec avidité. Il n’y avait pas réfléchi. L’idée l’avait déjà effleuré mais sans plus de considération. Mais c’était le moment. Chaque fibre de son être lui riait de ne pas laisser passer l’occasion. Peut être parce qu’ils venaient de vivre un moment précieux, ou le temps pourrait s’arrêter sans qu’on s’en rende compte, un événement qui restera gravé comme l’un des plus beaux souvenirs, et qu’il voulait prolonger. « Eléonore Joséphine Wellighton, veux tu m’épouser ? » Il n’avait pas de bague, et tenait guère sur ses genoux agités par le froid et l’angoisse. Quelques secondes s’écoulèrent, quelques secondes destructrices ou l’on se demande si l’on vient de tout capoter, et si la réponse était non alors après quoi ? « Oui. » La voix fluette de la jeune femme résonnât avec insistance dans ses oreilles. Était t’il vraiment dans l’instant présent, ou s’était t’il imaginé ce qu’il voulait entendre. Mais le sourire ravie de la jeune femme le rassurât immédiatement. Il l’enroulât de ses bras avant de la faire tourner dans l’air, sur lui-même. Becca arrivât à ce moment précis sans frapper. « Qu’est ce qui se passe ici ? » Sa mine était fermée. Il lui était de plus en plus difficile d’assister à ce genre de scène. « On va se marier ! » Le cri de joie de Leo avait fusé dans toute la chambre. Le visage de Becca s’allongeât un peu plus, avant qu’un sourire hypocrite se dessine sur son visage. « Je suppose que des félicitations sont de vigueur ! » La brune semblait bien trop heureuse pour remarquer le désarroi de sa meilleure amie. « Merci future demoiselle d’honneur ! » elle ponctuât le tout d’un clin d’œil à son attention. « Il faut que je le dise à ma famille ! » Sans laisser de répits aux deux jeunes gens, la fusée Eléonore partit en direction du salon et des invités. « Il va falloir qu’on parle. » Rebecca ne savait pas a quel point elle avait raison, et Louis était bien loin d’imaginer l’étendue du drame qu’allait représenter ce mariage …
Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent.
Une mariée qui s’enfuit avec le témoin du futur marié qui lui finit a l’hôpital… Bienvenue a l’événement de l’année : le mariage Garreth-Wellighton ! La réception était immense et les invités arrivaient au compte goutte. Quand deux familles fortunées de Providence unissent leurs enfants, les pus grands noms viennent assister aux noces, et chaque détail prenait une importance considérable. Aidé de sa mère et celle de Louis, Eléonore avait vêtue sa robe, et terminait les quelques retouches a sa coiffeuse. Pour l’occasion un château avait été loué pour la journée, et les filles se préparaient dans l’une des immenses salles réservées à cet effet. Il ne manquait qu’une seule chose pour que cette journée soit parfaite, la présence de sa meilleure amie Becca. Depuis cette fameuse journée de Thanksgiving celle-ci s’était éloigné petit à petit de Eléonore, sans vraiment lui donner d’explications. Elle s’était consacrée à ses premiers amours, l’écriture, et était sur le point de publier son premier roman. Personne n’avait eu le droit de lire les ébauches, et elle était partie le présenter à son éditeur a New York. Le mariage tombant au même moment, Eléonore avait donc demandé à Lyla, la petite sœur de Louis, d’être sa demoiselle d’honneur. La brunette était d’ailleurs en retard. Elle devait se préparer avec Eléonore et ses amies, et son absence commençait a inquiéter sa futur belle sœur. Ne voulant pas stresser Louis, elle n’avait jusqu’ici pas eu le courage de lui en parler. Ce dernier lui avait fait part de ses craintes vis-à-vis de sa petite sœur. Ces derniers temps elle se montrait très froide et distante avec lui, chose qui n’était jamais arrivé dans leur relation. Eléonore redoutait petit a petit que celle-ci ne fasse un coup d’éclat en ne venant pas. Heureusement, alors qu’elle se saisissait de son téléphone pour l’appeler une énième fois, celle-ci franchit le seuil de la porte. Vêtue de sa sublime robe rouge, ses cheveux ondulés sur toute la longueur, Eléonore la trouvât radieuse. Puis en lui portant plus attention elle remarquât les traits tirés, les yeux injectés de sang, la mine pale. Elle se précipitât vers la jeune fille. « Lyla, ça va ? » En temps normal elle s’entendait très bien avec la benjamine des Garreth, mais celle-ci retirât froidement son bras de l’étreinte. « Ça va… C’était pas la peine de me harceler de coups de téléphone… » Grinçât t’elle en se laissant tomber sur le fauteuil boudoir prés de la porte. Loin de se laisser démonter par son attitude, Eléonore répliquait sur le même ton. « Excuse moi de m’être inquiéter de ne pas te voir arriver. Doit-on crier au miracle de te voir débarquer avec 30 minutes de retard ? » Tout aussi froide que la sœur de Louis, elle la scrutait du regard. La tête de Lyla glissait doucement le long du siège. Elle tirât alors une cigarette de son sac a la grande surprise de la future mariée. « Tu fumes maintenant ? » Lyla arquât les sourcils. « C’est pas nouveau. » Elle qui semblait toujours souriante et chaleureuse, était fermé et réfractaire a toute paroles. « Je ne savais pas. » Se contenta de répondre Eléonore. Elle n’était pas certaine que Louis ou ses parents sachent que la jeune femme fumait, et ils ne seraient certainement pas ravis. « Il y’a tellement de choses que tu ne sais pas. » La tirant de ses pensées, le regard d'Eléonore se creusât, inquisiteur. « C'est-à-dire ? » Lyla devait avoir bu avant de venir, elle ne voyait que cette explication au comportement de son amie. Celle-ci se hissât sur son fauteuil, provoquant un haut le cœur chez Eléonore. Si la comtesse qui leur louait les lieux voyait les chaussures sur le tissu soyeux. « Lyla tes chau… » Elle fut aussi vite coupé. « Crois moi c’est le cadet de tes soucis ! » Elle se saisit de son sac et en sortit un feuillé relié. Elle le tendit à Eléonore. « Qu’est ce que c’est ? » Lyla haussât les épaules. « Lis tu verras ! » Son attitude dilettante commençait à lui porter sur les nerfs, mais elle retirât tout de même, d’un geste vif, le manuel des mains de la jeune femme. Elle parcourut quelques pages d’un œil rapide, jusqu'à ce qu’une lettre glisse de l’une des pages du manuscrit. « Tu trouveras là toutes les réponses a tes questions. » Avant qu’elle n’est le temps de répliquer quoi que ce soit Lyla avait quitté la pièce. Cela sonnait comme un mauvais remake de film ou le héros se découvre des supers pouvoirs. Néanmoins elle ouvrit l’enveloppe qui l’avait déjà été auparavant et se saisit de la lettre a l’intérieur. Elle reconnut aussitôt l’écriture de Becca, sauf que la lettre ne lui était pas adressé a elle mais a Louis. La lettre était assez explicite sur leur histoire, le contenu du manuscrit, qui relatait leurs moments passés. Tout prenait sens… Louis qui faisait des allers retours a New York pour aider son père et qui y croisait Becca, leur attitude parfois coupable envers elle… Tout ce qu’elle n’avait su expliquer jusque là s’éclairait. Difficile pour elle de dire a qui elle en voulait le plus en cet instant. Sans prendre le temps d’y réfléchir plus elle se précipitât vers la pièce des garçons. Peu lui importait de savoir si il y’aurait ou non des témoins a la scène, il fallait qu’elle sache. Pourquoi ? Qu’est ce que Becca avait de plus qu’elle n’avait pas su lui apporter. Sans toquer, elle ouvrit la porte a la volée. Surpris, Louis se retournât, un sourire figé sur les lèvres. C’était la première fois qu’il la voyait dans sa robe, n’ayant jusqu’alors pas eu le droit de savoir sur quel modèle s’était porté son choix. « Tu sais que ça porte malheur de voir la mariée avant ! » Il fit mine de cacher ses yeux, qu’il ne pouvait détacher de sa fiancée. Elle lui semblait plus belle que jamais, ses cheveux coiffés de la manière qu’il aimait, plus gracieuse que jamais dans cette robe ne laissant place a aucune imperfection. Sans lui laissant le temps de la contempler plus longtemps, elle s’avançât a sa rencontre. « Ca ne fais rien, ce mariage n’aura pas lieu de toute façons ! » La réplique était cinglante, et sans qu’il n’est le temps de le voir venir, elle lui lança sur la poitrine, un manuel. Il baissât les yeux, sur ce qu’il avait attrapé en réflexe. Il ne mit pas longtemps à comprendre de quoi il s’agissait. « Leo… » Que dire, quel mot pourrait jamais justifier ce qu’il avait fait. Lui-même ne s’expliquait pas pourquoi il avait pu tout gâcher si simplement. « Je… Je suis tellement désolé. » C’était d’une banalité… Ce n’était pas ce qu’elle voulait entendre. « Comment tu as pu ? » Sa voix se muait dans un souffle court. Son regard meurtrit portait la trace de la blessure. C’était une image insupportable pour lui. Le contraste de la tenue et de sa peine en disait long, et alors que le père du marié s’approcher pour signaler aux jeunes gens que l’heure était arrivé, il fit de suite demi tour, leur laissant leur intimité. « Je ne sais pas… » Il baissait les yeux comme un enfant a qui l’on fait la morale. Il était furieux, contre lui-même. Il aurait voulu lui demander comment elle avait su, ou tu du moins trouver le manuscrit que Becca lui avait donné quelques jours plus tôt. Mais a quoi bon ? Elle l’avait a présent, et savait. « Je m’en veux tellement, j’ai jamais voulu te faire de mal Leo, jamais. » Il ne se reconnaissait pas lui-même. Sa voix se brisait tandis qu’il cherchait à garder une certaine contenance. Il s’approchât vers elle plaçant une main le long de son bras, qu’elle dégageât aussi vite d’un geste sec. « Ne me touches pas ! » Son cri résonnait en vrille dans sa tête. Les larmes de la jeune femme lui striaient la vue. De toutes façons elle était incapable de le regarder sans dégoût. « Depuis combien de temps ça dure ? » Sa voix était ferme. Elle s’infligeait elle même la torture des réponses qu’il en découlerait. « Je ne sais pas. » Répétât le jeune homme lamentablement. « Dés qu’on s’est fiancé, on a arrêté. » Ça ne changeait rien au passé. Elle était rancunière et il savait qu’elle ne se contenterait pas de cette maigre consolation. « Je dois m’estimer heureuse ? » Bien sur que non. « Il faut croire que je n’étais pas suffisante. » L’amertume tintait dans sa voix. Et bon dieu ce qu’elle pouvait faire mal a encaissé. Elle tournait la tête vers le mur, il s’emparât donc de son menton pour qu’elle se tienne face a lui. « Eléonore, c’est toi que je veux, pas Rebecca pas une autre. Juste toi, tes manies, le fait que tu râles quand tu tombes sur un débat politique, ton sarcasme, le fait que tu fasses brûler des pattes, tout ce que tu es c’est tout ce que j’ai toujours voulu… » Il s’interrompit jetant un regard noir en direction de sa poche, ou depuis quelques instants son téléphone ne faisait que sonner. « Vas y décroche c’est peut être elle ! » Eléonore avait bien sur remarqué, et ses sourcils se fronçaient signe d’agacement naissant. « Non j’… » Sans lui laisser de terminer, elle répétât plus froide encore. « Décroche. » En voyant que le numéro était celui de son père, il répondit intrigué. Bien qu’elle faisait mine de s’en fiche, Leo l’observait du coin de l’œil, le voyant blêmir au fur et a mesure de la conversation. Quand enfin il raccrochât, il lui annonçât d’une voix blanche. « Lyla est à l’hôpital, il faut que j’y aille. » Pendant l’espace de quelques secondes, un flottement pris place. « Oui, oui bien sur vas y, fonce. » Affirmât la jeune femme après avoir repris contenance. Elle lui en voulait toujours autant, et il était presque facile de partir en plein milieu de cette conversation, mais ayant vu Lyla quelques instants plus tôt, elle s’en voulait de ne pas avoir alarmé quelqu’un sur l’état de la brunette. Elle savait a quel point sa petite sœur comptait pour Louis. Celui-ci hésitât quelques secondes sur le pas de la porte, voulant prendre son ex fiancée désormais, dans les bras, mais réalisant que celle-ci le repousserait surement encore il se contentât d’un. « Et les invités ? » Lyla était au cœur de ses préoccupations, mais il se sentait d’autant plus minable d’abandonner Eléonore, et de la laisser se débrouiller de donner une explication a tout le monde. « Je m’en occupe… Va ! » Elle était toujours aussi autoritaire, mais plus douce. Il se permit donc de finir sur un. « Merci. » Avant de foncer emprunter la voiture d’un des convives pour aller retrouver sa petite sœur. Pour Eléonore tout se passât vite, et sans qu’elle s’en rende vraiment compte. Avec l’aide du témoin de Louis, elle expliquât a tout le monde que le mariage était remis a plus tard a cause du malaise de Lyla. Bien sur il était hors de question de remettre ce mariage a l’ordre du jour mais pour l’instant elle ne se sentait pas prête a affronter tout le monde avec des explications et elle prit donc cette option qui lui semblait la plus simple. La dernière chose dont elle se souvint de cette journée, fut de s’emparer des bouteilles de champagne qu’elle trouvât, et d’avoir passer la soirée avec Tomàs, mort d’inquiétude en la voyant ainsi… Le reste était un trou noir complet…
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✽ Messages : 385 ✽ Date d'inscription : 11/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Eléonore-Joey Wellighton | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Ven 2 Mai - 20:48 | |
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✽ Messages : 23 ✽ Date d'inscription : 31/05/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Louis Garreth | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 21:26 | |
| Salut Quand j'ai vu que chounette & luna faisaient un nouveau forum j'ai cru que j'allais tomber dans les pommes mais quand j'ai lu ce scénario j'ai cru que j'allais mourir Du coup si vous voulez bien de moi, me voilà Seulement je n'ai qu'un tout petit problème, je crois que je suis la seule personne qui l'ai d'ailleurs et je m'en excuse d'avance mais : je n'arrive pas à jouer avec Julian Morris De ce fait je voulais savoir si il était possible que je prenne un autre joli môsieur ? Pourquoi pas bien sur Paul Wesley comme il est proposé, ou encore Jamie Dorman ? |
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✽ Messages : 258 ✽ Date d'inscription : 11/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Luna | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 21:31 | |
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✽ Messages : 23 ✽ Date d'inscription : 31/05/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Louis Garreth | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 21:36 | |
| J'avais trop trop d'émotions quand j'ai vu que vous faisiez un nouveau forum, je me suis dit MON DIEU JE DOIS M'INSCRIRE, trop de souvenirs Et je crois qu'en fait, Louis m'attendais, tu sais il c'est dit bon aller Tica elle va finir par arriver ou quoi ? D'accord j'ai mis presque un mois, mais je suis là maintenant On dit Jamie alors ? (a noté, que le nom de ce smiley est à tomber par terre!)Et j'ai vu que tu avais dédoublé ta personnalité, je te dis j'ai fait tout le forum de fond en comple en arrivant |
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✽ Messages : 258 ✽ Date d'inscription : 11/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Luna | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 21:42 | |
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✽ Messages : 23 ✽ Date d'inscription : 31/05/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Louis Garreth | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 21:47 | |
| Surtout que c'était avec vous que j'avais vraiment commencer à RP et tout, hihi c'est trop trop cool C'est la fêêêêêêêêêêête ce soir, Alexandrie Alexandra c'est la folie On dit sexy futur monsieur Grey pour aller avec bibi, et en toute sincérité ils sont grave canons ensembles Lyla est en effet vraiment bien entouré, franchement, j'aimerais bien être à sa place Quand à ta schizophrénie, je suis familière de la maladie, du coup même pas peur |
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✽ Messages : 258 ✽ Date d'inscription : 11/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Luna | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 21:55 | |
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✽ Messages : 23 ✽ Date d'inscription : 31/05/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Louis Garreth | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 22:01 | |
| Et c'était pourtant la première fois que j'en faisait qui différaient de "Elle regarda son petit ami" pour seule et unique réponse Bah tu vois je te le dis, il m'attendait et était fait pour moi, c'est trop beau que je débarque en te le proposant alors que tu y avais pensé itout itout Total immunité, faudra surement ce battre avec moi à un moment donné pour pas que je bascule du côté obscur de la force |
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✽ Messages : 258 ✽ Date d'inscription : 11/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Luna | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. Sam 31 Mai - 22:08 | |
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If you feel like falling down, I'll carry you home.Contenu sponsorisé | Sujet: Re: (M) Say something I'm giving up on you. | |
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| | | | (M) Say something I'm giving up on you. | |
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