✽ Messages : 15 ✽ Date d'inscription : 02/06/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Tobias J. Cameron | Sujet: We are loosing control + Tobias Lun 2 Juin - 19:57 | |
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Tobias Jon Cameron You think ‘Okay, I get it, I’m prepared for the worst’, but you hold out that small hope, see, and that’s what fucks you up. That’s what kills you.
@chounette/cmh CARACTÈRE/MANIES : Je suis quelqu'un d'assez posé à présent. Responsable, de plus en plus confiant, et bizarrement sociale. J'ai ma petite routine, une vie que j'apprécie et que j'ai mis du temps à me construire. Assez drôle et spontané lorsque je connais les personnes à qui j'ai affaire, je suis quelqu'un de très attentif. Jamais vous ne prendrez à juger au premier abord, je déteste les préjugés ayant été moins même sujet à cela. J'aime connaître les personnes pour ce qu'elles sont, par pour ce que l'on dit d'elles, ni de leur famille. Ouvert, sympathique, je suis une personne très active, qui pratique régulièrement du sport. | Nom : Cameron, ouais, comme le réalisateur. Malheureusement, je n'ai aucun lien de parenté avec lui. Mon nom est transmis de père en fils depuis cent-cinquante ans. Le premier Cameron fut porté par mon ancêtre, un irlandais venue s'installait aux États-Unis. Pour passer inaperçus, celui-ci a désiré changer de nom, et finalement, son choix s'est porté sur Cameron. Allez savoir pourquoi.. Personnellement, je trouve que cela sonne bien ! Prénom(s) : Tobias est mon premier prénom. Je m'estime heureux, c'est plutôt classe. Ne me demandez pas pourquoi mes parents ont choisi ce dernier, je n'en ai aucune idée ! Mon second prénom, c'est Jon. Celui-ci me vient d'un cousin éloigné qui aurait eu une relation avec ma tante, bref, une histoire à dormir debout. Enfin, j'ai un troisième prénom, et très sincèrement, je m'en serais bien passé. J'ai titillé votre curiosité n'est-ce pas ? Très bien, très bien, je vous le dit, mais interdiction formelle de m'appeler ainsi... Donald !Âge et Date de naissance : Le 9 août 1986, et oui, je suis vieux. Un vieux lion qui plus est !Statut civique : Célibataire, enfin, je crois. Nationalité : Américain depuis trois générationsStatut Social : Quand on est le fils d'un chef d'entreprise, on a un certain standing. Fièrement sorti d'une fac de médecine, je peux vous assurer que mon statut social se porte très bien. Il faut avouer que cela est nécessaire, compte tenu de mon goût du luxe prononcé.Métier/Etude : Je suis neurologue. Je sais, je n'ai pas le style qui correspond, mais pourtant c'est bien mon métier.Groupe :Cosmopolitan Célébrité : Le beau Adam Gallagher |
❝PEOPLE HAVE DRAWERS FULL OF MEMORIES ❞ BOUM BOUM. Ça tape dans ma tête. BOUM BOUM. Comme un bruit assourdissant. Je n'aurais pas du autant poussé hier. Les relents d'alcool remontent dans ma gorge. Une sacrée gueule de bois. Et pour fêter quoi déjà ? Aucune idée. Et je m'en balance. BOUM BOUM. J'ai mal. BOUM BOUM. Mon cerveau rembobine. Et ma vie défile sous mes yeux. En règle générale, je suis pas dans un état aussi pitoyable. Non, normalement, je suis beaucoup plus posé, et surtout plus responsable. En tout cas, je suis ravi de vous rencontrer. Je m'appelle Tobias. Tobias Cameron. Mon existence pourrait ressembler à n'importe quelle autre, peuplée de blessures, traversée par des épisodes sombres contrastant avec les moments de joie. Je dois avouer que je n'ai rien de bien surprenant, ni même d'exceptionnel. Un pauvre type lambda, avec une vie dont les particularités font la diversité de l'espèce humaine. Je ne vais pas donner dans la philosophie, ce n'est pas vraiment mon truc. Mais une chose est sûre, comme la goutte d'eau qui fait la vague, mon parcours a construit ma personnalité, façonné l'homme que je suis. Cet homme qui se fiche a pris sa vie en main pour oublier toutes ces personnes qui ne cherchent qu'à vous rabaisser, qui a compris que l'on ne vit qu'une fois, et que si l'on ne profite pas de sa vie, personne ne le fera à notre place. Un homme fort, qui semble dénué de toute faiblesse, sociable et ouvert, dressant pourtant un mur entre lui et les autres. Pourtant, je n'ai pas toujours été ainsi... Autrefois, j'étais différent, bien différent... Allongé sur son lit, Tobias regardait son plafond d'un air penseur. A huit ans, le jeune garçon n'avait qu'une envie, réussir à briller comme les étoiles peintes en face de lui. Plus tôt dans la journée, il était arrivé tout fier, son trophée de baseball dans la main, mais une fois de plus, il était passé inaperçu. Invisible, comme à chaque fois que Devon, son frère, ouvrait la bouche. Il fallait bien se l'avouer, malgré son assiduité en classe, ses notes plus que convenables et ses grandes performances sportives, Tobias ne cessait d'être relégué au second plan, complètement gommé par son frère dont la vie empiétait sur celle de tout le reste de la famille. Devon, de deux ans son ainé, semblait plus grand, plus fort, plus intelligent. Il était idolâtré par sa mère, qui le chouchoutait, cédant à tout ses caprices, et son père, plus réservé, bâtissait en lui l'espoir d'avenir de l'entreprise familiale. Et lui, le pauvre Toby n'était que la dernière roue du carrosse. Aimé, certes, mais inexistant. On ne lui demandait jamais son avis, personne, d'ailleurs, ne l'avait consulté pour savoir si l'import-export l'intéressait, il en était exclu de toute manière puisque Devon, seul, pouvait, d'après les paternels, réussir à construire quelque chose. Malgré leur jeunesse, déjà nié par les Cameron qui cherchait d’ors et déjà à les responsabiliser, le futur des deux enfants était tout tracé. Devon serait chef d'entreprise, et Tobias... Qu'importait. Néanmoins, ce n'était pas tant l'avenir professionnel avorté qui chagrinait Tobias, puisqu'il n'avait jamais ressenti quelques inclinaisons pour ces activités, mais essentiellement ce manque qui se creusait dans sa poitrine. Était-ce donc ça avoir une famille ? Vivre seul, comme une pièce rattaché ? Le petit garçon souffrait en silence. A quoi bon s'exprimer il n'était guère écouté... On le consolait par un cadeau, mais au fond, tout demeurait semblable. Peut-être était-ce cela, l'équilibre des choses. Secouant la tête, Tobias ferma les yeux, tentant de trouver le sommeil. Un jour, tout cela changerait. Un jour, il aurait lui-aussi le droit à un semblant de reconnaissance, de fierté. Et comme chaque soir, tandis que, la garçonnet se répétait les quelques phrases qui faisait survivre son espoir. " Tu vas y arriver. Tu vas exister. Tu es unique. Tu es toi. Ne l'oublie pas. " Il n'y croyait pas vraiment, toutefois, cela l'apaisait, tandis que peu à peu, son esprit sombrait dans le pays des songes, où apparaissait le visage de ces parents, et disparaissait celui de ce maudit Devon.N'allait pas croire que je n'aimais pas mon frère, car cela serait une erreur. Devon n'avait jamais été méchant avec moi. Il me prêtait ses affaires, m'apprenait des tas de choses, et à vrai dire, il ne se rendait sans doute pas compte du mal qu'il pouvait me faire. Ce n'était qu'un gosse lui-aussi. Un gosse qui aime attirer l'attention, comme il y en a des tas. Mes parents, en revanche, eux, aurait du agir. Adultes, responsables, ils avaient établi une situation d'inégalité totalement, en laquelle ils se complaisaient. En ce sens, je les haïssais. A mes yeux coupables, je leur en voulais terriblement, et leur en veut sans doute encore aujourd'hui. Même si tout a changé... En somme, mon enfance n'eut rien de joyeux, ni d'entièrement dramatique. En réalité, celle-ci me parait inexistante, ou du moins dénué de tout intérêt. Elle avait fait de moi un gamin renfermé, puis un adolescent mal dans sa peau. Toutes les filles aimaient Devon, toutes voulaient devenir sa petite amie. Moi je n'étais que l'intermédiaire pour parvenir à leur but. J'étais alors devenu un coquille. Une coquille qui se vidait peu à peu. Je continuais de bien travailler à l'école, toujours dans l'espoir d'épater mes parents, mais en réalité, je me fichais pas mal de mon avenir. Je me réfugiais dans le sport t la violence. Je passais des journées entière enfermé dans le noir, sans désir aucun. Je commençais à ressentir de l'attirance pour le sexe opposé mais je savais pertinemment qu'il était inutile d'éprouver quelconque espoir. Personne ne me connaissait comme Tobias, au yeux de tous, j'étais le frère de Devon. A quinze ans, je faisais ma première fugue, qui dura à peine deux heures, puisque je rentrais chez moi, résigné et honteux. Je commençais à prendre conscience de mon corps, de la manière dont il évoluait, et j'avais peur. Bon sang, qu'est-ce que j'étais différent de l'homme d'aujourd'hui, mature et sûr de lui... Et puis, vers mes dix-huit ans tout bascula. Allez dire que je suis retardé, ce n'est pas bien grave, c'est assez juste. Mais ma vie était sur le point de changer, et par la même occasion, de me transformer. Le visage couvert de sueur, Tobias frappait contre le pushing-ball à l'aide de ses épais gants de boxe. Cela faisait une heure qu'il s'entraînait, musique à fond, et il commençait à fatiguer mais désirait aller jusqu'au bout de son entrainement. Comme tout les vendredis soir, au lieu de sortir avec ses amis, Tobias s'enfermait dans son hangar et donnait des coups au rythme d'Eminem. Son défouloir. Alors qu'il s'apprêtait à changer de musique, la porte s'ouvrit dans son dos. " Tobias, arrête moi ce vacarme, et vas te préparer, la copine de ton frère ne va pas tarder. " Le jeune homme lança un regard défiant à sa mère, et continua à donner des coups. Il s'en fichait pas mal de la nouvelle copine de son frère. C'était la combien celle-là ? Il ne les comptait plus. Devon avait pourtant dit que ce coup-ci c'était sérieux. Cela faisait six mois qu'ils étaient ensemble, un record pour le garçon qui laissait présager que cette relation pouvait en effet être sérieuse. Comment avait-il dit qu'elle s'appelait ? Tobias l'avait oublié, et ne cherchait pas à s'en rappelait. D'un geste agacé, sa mère éteignit sa musique. " Je suis sérieuse Toby, Maya va arriver d'une minute à l'autre, et pour une première rencontre, tout doit bien se passer. " Elle s'approcha de lui, et lui lança un regard horrifié. " Et va prendre une douche, tu es plein de sueur. " Agitant la tête, Tobias vit sa mère disparaitre dans l'encadrement de la porte. Quelle famille de merde ! Cela valait bien la peine d'être plein aux as. Encore un repas où Devon serait mis à l'honneur. Lui ne servirait que de figurant, alors à quoi bon les rejoindre. Le jeune homme hésita un instant puis finit par s'exécuter.
Quelques minutes plus tard, on sonna à la porte. Sortant de la douche, Tobias s'habilla rapidement, se coiffa sans faire trop d'effort. A vrai dire, il n'en avait pas besoin. Les années lui avait été bénéfiques, et derrière cette façade de je-m'en-foutisme de moi, se cachait un jeune homme très séduisant. Il était beau, plus beau même que Devon, mais à la différence de son frère, il ne savait pas jouer de son charme. Pas encore. Avec nonchalance, il dévala les marches pour parvenir jusqu'au hall d'entrée. A coté de son frère vêtu d'une chemise bleu pale qui s'ouvrait légèrement sur son torse, se tenait une jeune femme magnifique. La blondeur de ses cheveux s'accordait avec la pâleur de son teint, contrastant avec ses lèvres en bouton de rose. Élégante, l'air sage mais parée d'un sourire malicieux, elle éblouissait toute la pièce. Tobias fut immédiatement scotché par la beauté de cette demoiselle, il faillit même trébucher dans les escaliers, mais se rattrapa et parvint à masquer ces pensées profondes, gardant son air indifférent. Devon s'avança et désigna Tobias : " Voici mon frère, Tobias. Toby, je te présente Maya. - Enchantée, fit la jeune femme, avec un grand sourire. - De même. " Maya était très différente des anciennes copines de Devon, et Tobias comprit rapidement pourquoi avec cette dernière, la relation était sérieuse. Personne au monde n'aurait laissé partir une jeune fille comme elle. Le jeune homme regretta immédiatement de n'avoir pas fait d'effort sur son physique. Quelle image devait-il dégagé ? Celle d'un pauvre mec négligé. Et tandis que la jeune femme prenait place dans le salon, Tobias se jura de mettre un terme à cette léthargie de lui-même. Maya. Elle était si belle, si douce... J'aurais dû me douter à l'époque que ce n'était qu'un mirage. Mais à ses yeux, j'existais. Pour la première fois depuis longtemps, quelqu'un s'intéressait à moi, me poser des questions sur ce que j'aimais, je faisais. Évidement, la famille l'adopta immédiatement, et moi le premier. Le lendemain du repas, je pris rendez-vous chez le coiffeur, allai faire un peu de shopping, devant les yeux médusés de ma famille. Le sport m'avait façonné un corps d'athlète et pour la première fois, je décidais de le mettre en valeur. Vous pouvez me critiquer, il est vrai que draguer la copine de son frère revenait à rompre une dizaine de règles du code de l'honneur, mais pour faire diminuer la culpabilité, je me disais qu'il m'avait pris toute mon enfance et qu'en somme, je ne faisais que lui rendre la pareille. Mais cela ne réussissait à me convaincre totalement. Au fond de moi, ma mentalité n'avait pas encore radicalement changé, au contraire, j'étais toujours ce garçon fragile, peu sûr de lui, si bien que mon nouveau style vestimentaire avait l'air emprunté. Je n'étais pas encore en phase avec cette nouvelle image, encore bancale, avec un style peu affirmé. Mais au yeux de Maya, j'étais un mec formidable et cela me suffisait... La tête dans la chimie, Tobias n'entendit pas la sonnette de la porte d'entrée. Les examens de fin d'année approchaient et le jeune homme se devait de réussir. Le diplôme était son ticket d'entrée pour l'université de médecine, et Tobias ne risquait pas de s'en priver. Il avait des rêves d'avenir. Il commençait peu à peu à sortir de cette adolescence, de relativiser sa situation familiale et sociale. Bien sûr, pour l'instant, rien n'était gagné, et il était toujours le petit Toby. Une voix l'extirpa de ses pensées, et le jeune homme sursauta : " Excuse moi, je ne voulais pas te faire peur.. Je me suis permise d'entrée, j'ai sonné et personne ne m'a ouvert alors... " Maya se tenait face à lui, une mine rayonnante, toujours ce sourire au bord des lèvres. Cela faisait maintenant sept mois qu'ils se connaissaient et ils s'étaient liés d'amitié, bien que les sentiments de Tobias soient bien plus forts. " Je suis désolée, j'étais perdu dans la chimie. - Pas de soucis, répliqua-t-elle avant de marquer une pause. Exams de fin d'année ? - Supplice tu veux plutôt dire. " La jeune femme se mit à rire. Elle n'avait qu'un an de plus que Tobias, et elle savait à quel point il était parfois lourd de se plonger dans le travail. " Si tu vas en médecine l'année prochaine, ce sera ça puissance mille, Toby. " Le jeune homme pouffa, et opina du chef. Il adorait la manière dont elle prononçait son prénom, la façon dont elle remettait en place ses cheveux. Il craquait devant le plissement de ses lèvres, l'azur de ses yeux. Son coeur s'accélérait lorsqu'elle était près d'elle.. BAM. Il se mit une claque intérieur. Cela était interdit... Mais tellement gratifiant.. : " Devon n'est pas encore rentré... - Il m'avait dit qu'il risquait d'être en retard. Je.. Je peux m'asseoir ? - Bien sûr, fais comme chez toi. Tu veux boire un truc ? proposa le jeune Cameron. - Non merci, c'est gentil. " Un silence pesant s'imposa quelques secondes dans la pièce, avant que Maya ne le rompe : " Caroline du nord.. C'est là où tu vas étudier l'année prochaine ? - Oui, je veux couper avec ici. J'en ai marre.. Tu comprends ? - Mmh.. Je vois oui. J'espère qu'on aura quand-même l'occasion de se voir. - Je rentrerais une fois par moi, alors bon.. " Il lança un regard qui impressionna Maya. Elle refusait de l'avouer, mais Tobias la faisait craquer. Elle aimait son coté fragile, voire même effacé. Et puis, elle le trouvait à son goût. Toutefois, elle demeurait éperdument amoureuse de Devon et de son coté sûr de lui qui lui donnait l'impression d'être protégée à ses côtés. " Tu restes ici toi ? interrogea le jeune homme. - Je n'ai pas trop le choix. J'ai commencé la fac, je vais finir ici. - Tu as du courage, les gens de cette ville me sortent par les yeux. Ils ne savaient que juger, que te rabaisser.. - Mais il ne faut pas les écouter Toby... " Avec gentillesse, elle s'assit à coté de lui. " Tu sais ce que tu vaux, tu es un mec extra Tobias. Tu es drôle, intelligent, sportif, et beau en plus de ça... " Comme pris d'une pulsion, le jeune homme ne la laissa pas terminer et l'embrassa avec fougue. Il goûta à ses lèvres et chercha la langue de Maya qui ne le repoussa pas, jouant même avec la sienne. Elle-aussi semblait avoir céder à une attirance qui la rongea depuis quelques temps. Mais au bout de quelques secondes, celle-ci se ravisa, et Tobias se leva d'un bond. " Je suis désolée, je n'aurais pas du.. - Tobias ! l'interpella la jeune femme. " Mais le jeune homme avait déjà disparu dans sa chambre.C'est sans doute à partir de ce moment là que je me sentis réellement homme, et que je gagnais en confiance en moi. L'opinion de mes parents m'importait de moins en moins, et je me détachais de cette famille qui m'avait étouffé. Je décrochais mon diplôme avec une meilleur note que Devon, et commençait par la même occasion une liaison secrète avec Maya. Le roue avait tourné, les rôles semblaient tendre à s'inverser. Mais à cette époque-là, si j'avais commencé à changer, la transformation n'était encore complète. Elle n'allait pas tarder à le devenir.. "Vous allez quoi ? s'écria Tobias. " L'étudiant en deuxième année de médecin n'en revenait pas. Il ne pouvait y croire ses oreilles. " On se marie, dans quelques mois. Et tu pourrais être heureux pour nous. " Face à lui, Devon et Maya se tenaient la main. Cette même Maya qui était dans son lit quelques heures plus tôt. Que s'était-il passé ? Le jeune homme ne comprenait pas. Il murmura un félicitation peu convaincu, et vit Devon disparaître dans la pièce voisine. Maya quand à elle était restée face à lui, muette, droite comme un piquet. Elle avait le regard triste et perdu, mais Tobias ne le remarquait pas, il était en train de sombrer dans une spirale infernale. " Tu... Je ne comprends pas Maya... - Je suis désolée Toby, nous deux, c'était une erreur.. J'aime Devon. - Une erreur ? fit-il en essayant de ne pas hausser la voix pour ne pas se faire entendre de son frère. Une erreur de plus d'un an.. - Il fallait mettre un terme à tout ça.. C'était mal. " Tobias agita la tête, complètement dépité. " Tu sais ce qui était mal ? Que tu joues de moi comme tu l'as fait. Que tu me prenne pour un abruti. Tu sais à quel point j'étais fragile et.. - Mais tu ne l'es plus, je vois bien comment tu es devenu. Tu as mûri, tu... - Tu t'es bien foutu de ma gueule Maya. Je t'aimais. Je t'aimais vraiment. Plus que Devon ne t'aimera jamais. " Il marqua une pause, puis lança avec méchanceté. " Je ne veux plus à faire à toi. " Vous avez déjà ressenti ce sentiment de trahison ? Croire un instant que vous existez puis l'instant d'après, sombrer dans les ténèbres. Maya m'avait laissé comme mort. Obligé de les regarder se pavaner, contrant d'être témoin à leur mariage. Mais mon caractère n'était plus le même. Et après plusieurs mois d’apitoiement, je m'étais ressaisi, décidé à mettre un terme à cette rivalité fraternelle qui durait depuis trop longtemps. A présent j'allais être moi. Vivre pour moi. Briller pour mon propre plaisir. Oublier le passé, aller de l'avant. Force de travail, je parvins à devenir neurologue. Carrière réussie, physique à mon avantage, je commençais à devenir un séducteur expérimenté. J'étais calme, posé, ouvert. L'opposé de celui que j'avais pu être auparavant. Complètement détaché de ma famille, je coulais ma propre existence, loin de ceux qui m'avaient tant rabaissé. Leurs coups m'avaient rendu plus fort, et j'étais devenu la parfaite image du working-man actuel. Vous savez, un peu comme dans les séries. Je m'installais à Providence et vivais ma vie tranquillement. Ma mère me reprochait de ne pas leur rendre visite, et mon frère avait fini par comprendre que j'avais sauté sa femme dans son dos pendant un an. Il lui avait pardonné à elle, mais pas à moi. Au moins, loin de tout ce merdier, je pouvais être celui que j'étais devenu, sans que mon passé ne me court après. Certes, je pensais encore à Maya de temps à autre. Mais je voyais du monde, me constituais un cercle d'amis et rencontrais des femmes. Sans me poser des questions, je charmais celles qui me plaisait, laissant à leur bon vouloir l'évolution de la situation. C'est comme ça que je la connus. Elle. Nilla. Une jolie blonde que j'avais croisé dans un bar. C'était un soir comme les autres, j'étais venu boire un verre après le boulot. Elle avait accroché mon regard du premier coup d'oeil, et c'était spontanément que j'étais allé vers elle. La pauvre me paraissait gelée, et puis, l'envie de la ramener chez moi m'avait immédiatement pris. En règle générale, je préférais ne pas ramener les filles dans mon appartement, mais elle, c'était différent. Le courant circulant plutôt bien, nous avions discuté de tout et n'importe quoi, sirotant plusieurs verres, quand finalement, je l'entraînais dans mon lit. Je vous épargnerais les détails du reste de la soirée, mais vous avez sans doute compris. Le matin en me réveillant, je nageais encore entre songe et réalité. Elle était là, étendue à coté de moi. Je devais aller à l'hôpital, et à vrai dire, c'était mieux ainsi. Sans lui laisser de mot, j'étais parti au boulot. Elle était vachement sympa cette fille, mais un coup d'un soir me suffisait, je n'avais pas vraiment envie de m'encombrer d'une relation. Je l'avais laissé dormir, et je m'étais enfui. La première fuite de ma vie. Mais sans doute pas la dernière. Depuis, ma vie continue. Elle file comme un cours d'eau, elle m'échappe parfois, comme la nuit dernière. Mais à vrai dire, je suis plutôt content de l'homme que je suis devenu. Parfois j'aimerais même figer le temps sur cette période précise. Cette période où je n'ai pas de problèmes, où tout semble rouler. Parce que je le sais pertinemment, cela ne durera pas. ❝TRUTH OR DARE ? : BE HONEST OR BRAVE❞ Ce matin vous vous êtes réveillé avec une drôle de sensation, en vous regardant dans le miroir vous remarquez que votre corps a un peu changé et en faisant un geste hasardeux vous réalisé qu'il n'y a pas que ça qui a changé. Ça y est vous êtes un super héros ! Quel est votre pouvoir et quelle est la première chose que vous faites ? : Je peux me téléporter dans le temps, qu'est-ce que c'est cool ! Il me suffit de claquer des doigts pour me retrouver à l'époque que je désire. Je vais à Woodstock, puis dans la cour de Louis XIV, le français super connu. Mais la première chose que je fais, c'est retrouver le gosse que j'étais et lui dire d'arrêter de se sentir inférieur, que tous n'en valent pas la peine, et que son avenir est sans doute le plus beau des Cameron. Lors d'une soirée entre amis, on vous met devant le fait accompli avec un jeu que beaucoup connaissent : action ou vérité. Évidemment pour préserver votre jardin secret et parce que ce soir vous vous sentez courageux, vous choisissez "Action". Problème, on vous met face à votre plus grande peur, comment allez vous gérez ça ? : Je prends mon courage à deux mains, et je fonce. J'ai été face à des peurs toute ma vie, alors finalement, je suis habitué à les combattre. On ne peut pas vivre par une suite de fuite. Parfois, il faut savoir prendre ses responsabilités. Et je vais bientôt en avoir l'exemple... Lequel des sept péchés capitaux vous représente le mieux ? Pourquoi ? : L'envie évidemment, bien que celui-ci tende à s'effacer. Ma vie entière j'ai jalousé mon frère car il était le chouchou, le préféré, et les séquelles de ces sentiments sont encore visible dans mon comportement. Je déteste être envieux, mais au final, la vie ne m'a pas vraiment laissé le choix.
PSEUDONYME Siana AGE Bientôt 19 FRÉQUENCE DE CONNEXION 5 à 6 jours sur 7 COMMENT ÊTES-VOUS TOMBES ICI ? Nilla est méchante CREDIT tumblr COMMENTAIRE :
Dernière édition par Tobias J. Cameron le Dim 8 Juin - 15:58, édité 6 fois |
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