✽ Messages : 731 ✽ Date d'inscription : 10/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Ariel-Cece Jones | Sujet: (F) I don't need a parachute If I got you Ven 2 Mai - 21:07 | |
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Mila Camille Gavrich You think ‘Okay, I get it, I’m prepared for the worst’, but you hold out that small hope, see, and that’s what fucks you up. That’s what kills you.
@serieseditz/tumblrCARACTÈRE/MANIES : Elle aime se comporter comme une garce mais jamais comme une idiote. Elle dévore son indépendance sans modérations, adore faire la fête mais elle travaille comme une acharnée pour pouvoir dépenser sans compter. Elle est extrêmement protectrice avec les quelques personnes qui lui son proche, ne se sent pas prête pour une histoire d'amour et déteste avoir l'impression d'appartenir à quelqu'un. Elle est curieuse, drôle, enthousiaste, jamais jalouse, peut être pas fidèle mais elle est capable de détruire quelqu'un si on lui fait du mal. Elle est bordélique, dépensière et fait partie de la jeunesse dorée de Providence. | Nom : Gavrich n'est qu'une proposition, vous avez le choix Prénom(s) : J'aime le prénom Mila donc si vous pouvez le garder en premier ou en deuxième prénom ce serait bien, pour le reste, à votre guise . Âge : 27 ans Statut civique : Polygame Son véritable amour c'est Ariel . Avatar : Katie Cassidy est parfaite pour le rôle, et elle est parfaite tout court Sinon je vous propose Mila Kunis
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❝YOU ARE MY EVERYTHING❞
all i need is you by my side « Tu m’as manqué » essoufflée, la voix étouffe par le col de sa veste contre lequel elle se reposait enfin, « Toi aussi pétasse. » l’émotion ce n’était pas leur truc mais elles ne s’étaient pas vues depuis de longs mois et les coups de téléphone ne seraient jamais suffisant. Elles relâchèrent leur étreinte afin de prendre le temps de s’observer, les mains de Mila capturant les hanches ses hanches tandis qu’elle passait les mains dans ses cheveux. « Tu es encore plus belle que la dernière fois et je ne pensais pas que c’était possible. » Ariel l’observait avec un regard tendre, un léger sourire mélancolique gravé sur son visage. « Ne me regarde pas comme ça, je vais rougir. Autant le rouge te va à merveille, autant en ce qui me concerne c’est une autre histoire ! Et puis tu es rentrée maintenant. » elle avait réussi à la mettre mal à l’aise et c’était un exploit, « Allons boire un verre. » la main d’Ariel quitta la joue de sa meilleure amie pour venir récupérer les doigts poser sur sa hanche droite et s’en accaparer, leurs deux mains ne faisaient bientôt plus qu’une tandis qu’elle reprenait place dans ce magnifique tableau de Providence. A chaque fois qu’elle inspirait, elle s’ancrer de nouveau dans cette ville qui était la sienne, rien avait changé parce qu’elle n’était partie que pour un an et avait eu l’occasion de revenir mais elle semblait encore un peu perdue. Mila était son point de repère mais elle n’avait pas été la seule et même après avoir tourné la page sur cette histoire, il semblait qu’une part d’elle avait définitivement disparue. « Tu en veux une ? » « J’ai arrêté. » un petit rire ponctua sa phrase et l’offensa un peu. « T’as finis de te moquer ? » « Jamais. » et ce petit rire s’amplifia rapidement devenant un fou rire partagé, un soulagement pour les deux jeunes femmes qui s’étaient connues toute leur vie et se retrouvaient enfin. Pendant plusieurs minutes elles étaient incapables de se regarder sans éclater de rire à nouveau, comme deux gamines elles avaient laissé la discrétion loin derrière, alertant tout le monde avec leur attitude. Dieu que c’était bon. De longues minutes sans discuter certes mais qui ne faisait que réduire davantage l’écart de temps qui les avait séparées. Finalement elles avaient réussi à retrouver leur calme grace au verre de vin blanc et à la bière qui leur avait été apporté. Dans toute sa classe, Mila attrapa le verre de vin du bout des doigts, « On trique à ton retour au bercail ? » Un joli sourire était venu illuminer le visage mélancolique d’Ariel tandis qu’elle avançait sa bière, « Oui, à mon retour. » leurs deux boissons s’entrechoquèrent comme leurs deux personnalités il y a des années de cela et elles profitèrent d’une gorgée avant d’en venir aux faits. « Alors, raconte-moi tout. Comment tu as fait pour qu’il te laisse enfin tranquille ? » Mila avait été la première à la mettre en garde et à ne jamais soutenir cette relation toxique, elle ne s’était jamais excusée de ne pas les avoir soutenu parce qu’elle voulait le bien d’Ariel avant tout. Elle ne pouvait donc pas cacher sa joie en la voyant revenir, seule. « Je n’ai pas vraiment envie de parler de ça … de lui en fait. » La tension positive était redescendue, c’était un sujet encore dur pour elle et qui le serait sans doute toujours. « Il faudra bien un jour. Mais comme tu voudras, sache juste que je suis ravie de t’avoir à nouveau pour moi toute seule ! » confia alors Mila en posant la main sur celle d’Ariel. Leur relation était assez unique, elles avaient quatre ans la première fois qu’elles avaient posés les yeux l’une sur l’autre au square du coin. Et après s’être férocement battues pour le râteau que quelqu’un avait abandonné là, elles ne s’étaient plus quittées. Pourtant elles étaient très différentes, Mila était une jeune femme très classe, pour qui l’argent était une valeur importante (voir la plus importante), ambitieuse et prête à tout pour réussir. Elle n’accordait aucune importance aux sentiments, sauf ceux qu’elle avait pour Ariel et avait l’air d’une véritable peste dans la ville. Pourtant elle ne faisait que prendre une sacré revanche sur la vie, refusant de souffrir comme elle avait pu le faire dans son enfance. De son côté, Ariel était une femme nettement plus passionnée, qui se laisser berner par ses sentiments et qui en même temps était bien loin d’être une princesse. Elle s’était par exemple inscrite à la boxe à l’âge de six ans et avait continué la moitié de sa vie, tandis que Mila faisait ses premiers pas de danseuse classique. Bref, deux tempéraments, deux visions de la vie, deux ambitions et un amour très fort que beaucoup de monde avait du mal à comprendre. Elles étaient comme un vieux couple aujourd’hui, Ariel avouait sans honte que Mila était son âme sœur et qu’elle tuerait père et mère pour elle. Elles avaient tout vécue ensemble, les galères comme les bons moments, leur première fois, leurs peines, leurs coups de gueule. Elles arrivaient à se dire la vérité même quand elle fait mal et quand Ariel avait quitté Providence pour New York, Mila avait eu très peur de ne jamais la revoir. La seule personne qui était arrivé à l’éloigner n’était pas la personne qui voulait son bien avant tout alors elle s’était accrochée encore plus fortement à elle, la ramenant sur terre pour ne pas la perdre.
- Spoiler:
I wish I could save us Comme tous les matins elle courrait à travers la ville aux alentours de 7h, c’était son moyen pour évacuer. Son installation s’était fait tranquillement, elle vivait désormais chez Mila qui avait réussi à lui obtenir une place et même une émission sur la radio locale. Elle se redécouvrait et prenait un malin plaisir à déguster les petits potins qui faisaient vibrer la ville. Tout semblait se profiler à merveille, elle avait la chance de prendre son temps avec Roman sans pour autant laisser la place à d’autres femmes. Elle courrait en pensant à ses regrets, notamment à sa plus longue relation, celle qui avait fait d’elle une femme accomplit mais qui l’avait aussi passablement anéanti. Elle n’avait jamais été aussi soumise qu’avec Martin, il avait fait absolument tout ce qu’il voulait avec elle et Ariel –pourtant une femme rancunière- lui passait même les pires trahisons. Il l’avait usé jusqu’à ce qu’elle n’est plus la force ou le courage de l’aimer et il avait mis les voiles pour ne pas être celui qu’on laisse. Il y avait beaucoup de choses qu’elle avait longtemps détestées chez elle, Mila lui faisait souvent remarquer qu’elle ne se faisait pas assez confiance et cette séparation avait eu l’avantage de lui permettre d’y remédier. Malgré ce qu’elle avait longtemps cru, cette ville qu’elle n’avait jamais vraiment adorée, était le seul endroit au monde où elle était chez elle. Depuis quelques jours néanmoins, elle ressentait une douleur particulière qui l’empêchait de dormir. Elle était somnambule depuis son plus jeune âge et Mila savait gérer ses délires mais là c’était autre chose. Elle était constamment angoissée, plus particulièrement susceptible et ses cauchemars relevés du délire. Pour ne pas inquiéter son amie, ses collègues et encore moins ses parents, elle avait gardé tout ça pour elle, persuader que ce n’était qu’une mauvaise passe. Et puis ce matin, dans cette longue course, elle crut avoir une hallucination. Derrière l’étang, sur le pont coloré qu’avaient repeint des artistes du monde entier, se trouvait un jeune couple qui semblait fou amoureux. Elle avait ralenti le pas, retiré ses écouteurs pour être sûre d’avoir les deux pieds sur terre et lorsque leur baiser toucha à sa fin, les écartant l’un de l’autre pour faire face aux canards qui semblaient les amuser, Ariel reconnu le visage de l’homme qui tenait son amie contre lui. Son sang ne fit qu’un tour, elle reprit sa course, accélérant sans faire attention au mal qu’elle se faisait, elle sentit une douleur au niveau de sa poitrine, tous ses muscles étaient mis à contribution tandis que son visage s’était soudainement humidifié. La dernière chose dont elle se rappela de sa matinée, fut cette apparition sur le pont car elle se réveilla à l’heure du dîner, sur un lit d’hôpital, Mila à son chevet. « Qu’est-ce que … » Mila se leva d’un bon pour la rejoindre et lui mit un coup sur la tête, « Non mais ça va pas de me faire une frayeur pareille ?! » Ariel n’eut pas de mal à comprendre qu’elle n’était pas là par hasard mais le coup qu’elle venait de prendre ne l’aida pas à se souvenir de quoi que ce soit. « Je sais même pas pourquoi je suis là … j’ai eu un blackout. » « Les médecins ont dit que ça arrivait parfois quand on dépasse ses possibilités. Je t’ai dis que ton footing c’était de la connerie ! » Ariel lui lança un regard noir et tenta de se redresser mais une douleur la lança dans la jambe droite, constatant la grimace que la douleur arracha à son amie, Mila ajouta, « Tu es tombée dans les pommes … où sur une sacrée pierre si on veut être honnête. T’as un bleu immonde sur la cuisse … je ne bougerai pas trop à ta place ! » Ariel n’insista donc pas et se rallongea. Elle avait beau essayé de se souvenir, elle ne comprenait pas, elle se rappelait avoir vu un jeune couple, d’avoir couru mais elle ne se souvenait même pas de la couleur de leurs vêtements. Quelque chose d’important lui échappait mais tout aller lui revenir plus vite qu’elle ne l’aurait voulu. Un médecin entra alors dans la chambre, « Madame et … Madame Jones, » Ariel fronça alors les sourcils et regarda Mila sans comprendre, il s’adressait à elles comme à un jeune couple marié. Le sourire de sa meilleure amie fut la parfaite explication à cette mascarade, elle avait dû mentir pour avoir des renseignements. « Vous pourrez sortir après avoir rempli quelques papiers, néanmoins je vous suggère de prendre un peu de repos, vos examens nous ont révélé un taux de stress inhabituel et qui pourrait vous causer un certain nombre de problèmes. Je vais vous donner la carte d'un psychiatre, c’est un ami, je vous conseille d’aller le voir, il vous aidera à gérer tout ça. » Il leur adressa un sourire tandis qu’elles perdirent les leurs et tandis la carte à Mila, « A bientôt Melle Jones. » Mila observa la carte et la glissa dans son sac à la seconde où le médecin disparu. Elles savaient toutes les deux que la famille Jones n’avait pas une expérience facile avec la psychiatrie, le père d’Ariel ayant de sacrés antécédents, il valait donc mieux ignorer cette invitation pour le moment. « Heureusement que tu peux sortir ce soir, il y a une réception à Waltham. » « Je ne vais pas y aller, t’as entendu le médecin ? J’ai besoin de repos. » elle était encore perturbée par ce trou de mémoire et ne se voyait pas boité devant une bande pingouins et de poupées gonflables. « N’importe quoi ! Tu as besoin de te relaxer et c’est exactement ce qu’on va faire ! Bouffe et alcool gratuits, tu ne peux pas dire non ! » Elle avait réussi à la faire rire malgré la douleur que ça provoquait, « Okay, allons signer ces papiers alors ! »
Malgré ses difficultés pour marcher, les antidouleurs lui avait permis de prendre sur elle et d’enfiler une belle robe, un beau bandage et de laisser Mila la maquiller sans avoir envie de l’étrangler. Elles s’étaient mises sur leur trente-un et c’est main dans la main qu’elles s’étaient rendues à cette réception. Sur la route Mila expliqua qu’il s’agissait d’une fête pour le nouveau PDG d’une boîte de production, un de ses « gigolo qui a compris que se marier avec la fille d’un homme riche est le meilleur moyen de réussir quand on est rien. » pour Ariel ce n’était rien de plus qu’une nouvelle attraction provisoire pour cette ville qui n’en avait jamais assez. Bien que l’alcool lui fût contre-indiqué avec ses médicaments, il était hors de questions pour elle de supporter ce spectacle sans un verre et c’est pourquoi dès leur arrivée, les deux jeunes femmes se dirigèrent vers le bar. Comme à son humble habitude, Mila ne laissait pas passer une occasion de critiquer la « minable » organisation de cette réception et puis quand on venait à leur rencontre elle affichait son plus beau sourire. Ariel s’amusait de la voir dans ce monde parce qu’elle la connaissait réellement et qu’elle savait que ce n’était qu’un jeu pour elle. La soirée se passait sans trop de remue, elle avait son carnet de notes avec elle et n’hésitait pas à prendre quelques idées pour son émission du lendemain, elle avait même trouvé une jeune femme prête à venir témoigner en live de la vie mondaine à Providence. Tout se profilait parfaitement bien, Mila profitait des faveurs d’un jeune entrepreneur Irlandais de passage à Providence et Ariel profitait du buffet et surtout du champagne. Bientôt ce n’était pas seulement la douleur qu’elle ne sentait plus mais ça n’avait rien d’anormal quand on la connaissait bien. Et puis l’attention se tourna vers une dame un peu âgé mais que l’on remarquait à peine sous tous ces ornements, elle prit la parole – c’était donc l’heure du discours pour lequel elles n’étaient pas venues - invitant tout le monde à se saisir d’une dernière coupe. Ils eurent droit à une petite rétrospective sur l’histoire de la société, tout un tas de noms émergèrent de ce discours et puis elle annonça enfin, « Nous avons désormais l’honneur et le plaisir de vous présenter le nouveau pdg et surtout le futur mari de ma petite fille, Martin Harvey. » Il ne fallut qu’une demie seconde à Ariel pour se rappeler de ce qu’elle avait vu au parc ce matin. Elle s’était complétement figée, les yeux rivés vers cette vieille femme et l’homme qui se tenait tout sourire à sa droite, brandissant fièrement son alliance. Mila quitta alors son prétendant pour se précipiter vers elle et se plaça devant elle en espérant rattraper son attention mais il était déjà trop tard. « C’est l’heure de partir Ariel, allons-y … » Mais la jolie brune ne réagit pas, elle avait probablement arrêtée respirer, inquiétant davantage Mila qui pensait ne plus jamais avoir à la voir dans cet état. Elle attrapa son visage entre ses mains, l’obligeant cette fois-ci à ne pas l’ignorer. « Ariel écoute-moi, tu vas te bouger, on s’en va ! Il n’en vaut pas la peine, tu as tourné la page, tu m’entends. » Ariel ferma alors les yeux et inspira profondément, elle se sentait déjà vacillée complétement choquée par l’image qu’elle avait eu sous ses yeux et elle accepta enfin de partir. « Va m’attendre à l’intérieur, je vais chercher nos affaires. » Mila fila à toute vitesse mais Ariel resta plantée là, écoutant l’amour de sa vie étalée sans pudeur tout l’amour qu’il portait à sa nouvelle femme. « Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime et je te promets de te rendre heureuse. » avait-il dit devant tous ces gens qui connaissaient pourtant son passé mais qui ne voyait désormais que le prince charmant pour qui il se faisait passé. Elle avait toujours imaginé le rencontré un jour avec une autre femme mais … mais pas comme ça. Pas aussi vite. Il n’avait jamais fait entendre la volonté de fonder une famille ou de l’épouser quand ils étaient ensemble, pas plus qu’il n’avait été aussi démonstratif. Ariel pensait être passée à autre chose et elle se retrouvait désormais au point de le haïr, ce qui n’était pas loin de l’amour qu’elle lui avait porté toutes ces années. Lorsqu’il finit son discours, tout le monde applaudit et elle n’avait toujours pas bougé, observant le jeune couple s’embrasser devant tout ce beau monde. C’était le moment des félicitations personnelles, tout le monde s’approcha d’eux pour leur accordé leurs bénédictions et c’est les larmes aux yeux qu’Ariel se mêla à la foule. Elle ignora la future mariée et se dirigea vers Martin sans hésiter. Son cœur battait tellement vite qu’elle avait peur de ne pas réussir à lui parler avant de s’écrouler. Mila s’était rendue compte de sa disparition et quand elle l’aperçu, près de Martin, elle se précipita vers elle … trop tard. Ariel tandis sa coupe vers lui alors qu’il regardait ailleurs, ajoutant la voix raillée par la peine, « Toutes mes félicitations. » il reconnut évidemment le son de sa voix et leva les yeux vers elle sans rien dire. Il ne s’attendait pas à la revoir un jour. Elle lui tendait toujours la coupe de sa main tremblante et ajouta un peu plus bas, « Prends là avant qu’elle ne finisse par terre. Je ne pense pas que tu souhaites de scandale ce soir, ce serait dommage pour ton image. » Il serra les dents, malgré tout ce qu’il lui avait fait subir il ne supportait pas lui faire du mal, c’était simplement plus fort que lui. Il récupéra la coupe, pensant la libérer mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit de plus, Mila posa ses mains sur ses épaules, « Ariel, la voiture est prête. Allons-y … » Si elle avait pu, Mila lui aurait certainement fait payer très cher d’être revenu mais il fallait surtout qu’elle ne laisse pas Ariel sombrer. « Tu ne seras jamais heureux. » lâcha-t-elle faiblement avant de se détacher de l’étreinte de Mila et de s’en aller à travers la foule précipitamment. « Un conseil, reste loin d’elle si tu ne veux pas que je te détruise. » lança alors la jeune femme à l’égard de l’étoile de la soirée, il ne pouvait rien dire à cela et approuva d’un simple signe de la tête. Il avait été pris de court, les mots d’Ariel logeant dans sa tête tandis qu’il essayait de faire bonne figure devant sa fiancée et les autres invités.
Elle avait couru jusqu’au parking, sa jambe ne lui faisait plus aucun effet, elle ne sentait rien si ce n’est sa difficulté à respirer. La colère, la honte et tous les autres sentiments qui la hantaient quand il se trouvait près d’elle, se mélangeaient difficilement et sa tête avait beaucoup de mal à tout assimiler. Mila vint la rejoindre, plus inquiète que jamais, elle se rappela des conseils du médecin et en voyant la réaction d’Ariel, qui donna l’impression de mourir sous ses yeux, elle décida de l’accompagner dès le lendemain consulté ce psychiatre dont il leur avait parlé. Ariel lui confia que sa plus grosse crainte venait de se réaliser et qu’elle n’était pas certaine de pouvoir la combattre, elle avait pleuré toute la nuit, le voiturier avait même dû aider Mila à la porter pour la mettre dans la voiture. Elle avait tout simplement tout abandonné. Elle n’avait finalement pas mangé ni dormi et s’était même resservie un verre en arrivant, prétextant une douleur à la jambe pour reprendre un antidouleur. Mila la connaissait par cœur et elle savait qu’Ariel avait atteint un point de non-retour, cette dépression la guettait depuis leur rupture mais elle avait su prendre le positif pour la chasser, seulement certaine chose ne s’en vont jamais définitivement. Martin avait toujours eu cet effet dévastateur sur elle, un peu comme son père lorsqu’elle était plus jeune. C’était un homme violent et paranoïaque, il avait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique mais sa femme et sa fille l’aimaient tellement qu’elles avaient pris sur elles pour s’en occuper, lui pardonnant tout sous prétexte qu’il était malade. Un jour il étrangla Ariel et aurait été jusqu’à la tuer si le voisin n’était pas intervenu pour l’arrêter. Ça avait été pour elle le point final à cette histoire, elle avait emménagé chez la famille de Mila à l’époque mais n’en avait jamais voulu à son père. Comme elle n’en avait jamais vraiment voulu à Martin … jusqu’à aujourd’hui. Le psychiatre lui diagnostiqua une dépression sans grande surprise mais surtout, il fit appelle à un dossier qu’on lui avait remis et dont elle n’avait jamais entendu parler. Lorsqu’elle était enfant sa mère l’avait amené faire des tests pour être sûre que sa fille n’était pas atteinte des mêmes maladies que son père. Or à l’époque il lui avait diagnostiqué une préposition à certains troubles dont la bipolarité. Pour lui il n’y avait pas de doutes, elle y montrait les premiers signes. Il confia à Mila que son état ne ferait qu’empirer, que c’était une crise douloureuse par laquelle Ariel passerait avant de retrouver un état stable, à ce moment-là elle allait pouvoir commencer un traitement qui la suivrait toute sa vie. Les consignes étaient simples : pas d’alcool, pas de visites extérieures, il ne fallait pas la contrarier d’avantage et surtout la surveiller pour la préserver d’un suicide. Qui aurait cru qu’un retour à Providence en révélerait autant sur elle ?
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✽ Messages : 731 ✽ Date d'inscription : 10/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Ariel-Cece Jones | Sujet: Re: (F) I don't need a parachute If I got you Ven 2 Mai - 21:08 | |
| CELUI QUI PRENDRA CE SCENARIO FERA MA JOURNÉE, MON MOIS, PEUT ÊTRE MÊME MON ANNÉE ! Et j'offre tout tout tout ce que vous voulez !
> AVATAR : Katie Cassidy, parce qu'elle est naturellement divine, drôle et attachante mais aussi grandiose en tant qu'actrice (surtout dernièrement ). J'avoue que je l'ai imaginé dans le rôle donc si vraiment vous êtes allergique proposez moi quelqu'un d'autre mais Enfin tant que vous êtes motivés je prends
> LIEN : Mila est de loin la personne la plus importante pour Ariel, tout ce qui est semblable à une famille, elle a eut une enfance difficile et un futur qui s'annonce tout aussi compliqué alors elle aura besoin d'elle. Mais je vous invite à me proposer des choses et en créant la vie de Mila vous pouvez évidemment inclure Ariel dans ce que vous voulez, elles sont comme des soeurs
> EXIGENCES : Sachez que je ne suis pas compliquée, je n'exige pas des choses saugrenu. A partir du moment où, vous répondez au moins une fois par semaine aux sujets et que vous prévenez de vos absences, de vos empêchements, il n'y a pas de problèmes En revanche j'ai vraiment du mal avec les rps à la première personne et à la deuxième
JE VOUS ATTENDS
Dernière édition par Ariel-Cece Jones le Dim 4 Mai - 19:55, édité 1 fois |
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