✽ Messages : 340 ✽ Date d'inscription : 22/01/2014 If you feel like falling down, I'll carry you home.Thalia-Jean Harvey | Sujet: (M) It should have been us against the world. Ven 2 Mai - 20:48 | |
|
Martin Theodore Harvey Family is a constant in our life. Be sure it never goes down.
@burnedheaders/tumblrCARACTÈRE/MANIES : Martin est un excentrique égoïste qui se situe généralement dans la provocation. Mais ce n'est pas quelqu'un de profondément méchant, il a beaucoup souffert de la disparition de son père et des responsabilités que ça impliquait pour lui et c'est pour ça qu'il s'est enfermé dans ce caractère d'adolescent éternel. Il est débrouillard, charmeur et taquin. Il est aussi aimant, protecteur et terriblement jaloux et possessif, que ce soit en amour ou en famille avec Thalia qu'il considère malgré tout comme la prunelle de ses yeux. Il n'avoue jamais ses fautes, son orgueil le suit comme son ombre et il n'en est pas peu fier. | Nom : Harvey, le nom n'est pas négociable pour des raisons évidentes mais j'espère qu'il vous plaira. Prénom(s) : Martin est à conserver en premier ou deuxième prénom, le reste vous appartient . Âge : 26/27 ans Statut civique : Actuellement fiancée à une des plus grosses fortunes de Providence Avatar : Stephen Amell est mon premier choix parce qu'il est juste Mais comme il faut proposer un plan B je vous laisse le choix avec Matt Bomer. Vous pouvez me proposer d'autres mâles je vous dirai ce que j'en pense
|
❝THEY SAID YOUR HOME IS WHERE THE HEART IS❞ Thalia et Martin étaient très proches avant et après la mort de leur père. Martin s'étant tojours comporter comme un grand frère protecteur et agréable envers Thalia, qui le lui rendait bien en le soutenant jusque dans ses erreurs -quitte à couler avec lui-. Mais les choses se sont dégradés après le départ de Martin pour New York, il avait alors fait la promesse à Thalia de se reprendre et il fit tout le contraire, poussant à l'extrême son comportement déjà peu recommandable. N'étant pas fier de lui (pour une fois) il s'est simplement éloigné d'elle, revenant après un long moment fiancé, se pavanant avec la haute bourgeoisie de Providence, qu'il semblait ne pas supporter. Thalia a donc décidé qu'il ne méritait son intérêt ni sa confiance et ignora l'invitation à ses fiançailles comme le reste mais Martin ne compte pas la laisser le fuir bien longtemps. - Spoiler:
Its easier be with you. as long as we are together there is no place I rather be. Assise devant son bureau depuis bientôt une heure, Thalia observait sa feuille sans savoir par où commencer. Elle devait rédiger une lettre de motivation qui ressemblait plus à une dissertation dont le sujet serait : « et toi, tu veux devenir quoi plus tard ? » ayez l'air original mais pas fou en une centaine de lignes minimum. Elle avait fait sa rentrée à l'école d'art, de la mode et du design de Providence, l'une des plus réputées dans le monde et une des plus coûteuses aussi. Heureusement elle avait réussit à obtenir une bourse conséquente et avec l'aide de Martin, ils avaient pu payer ses frais d'entrée et son matériel sans trop de problèmes. Elle s'était rapidement fait remarqué par son sérieux, se qualifiant comme l'une des meilleures élèves de sa promotion. C'était pour elle un nouveau monde, loin des idiots qu'elle avait connu au lycée et avec une vraie perspective d'avenir. Elle avait réussit à se faire quelques amis, rien de sérieux parce qu'elle ne s'ouvrait jamais complètement aux autres, on la suivait soit par crainte soit par curiosité. Cette école était principalement composée de filles, ce qui rendait les choses plus compliquées encore pour elle mais avec les conseils de son frère et son naturel solitaire, elle avait trouvé sa place. Maintenant il fallait qu'elle trouve un stage rémunéré pour pouvoir garder sa bourse, sa place et son niveau et c'était un autre problème. Providence était connu pour ses diverses ressources mais dans ce milieu, avoir des connaissances aidaient à se faire une place. Bref, elle n'était pas vraiment de bonne humeur et les rires émanant de la chambre de son frère ne l'aidait pas à se concentrer. Il était plus vieux qu'elle mais se comportait comme un véritable adolescent. Thalia tapa à deux reprises sur le mur pour les avertir de sa présence et du dérangement causé mais ça ne changeait rien. Alors quand après une heure de batifolages elle croisa Martin et sa copine dans la cuisine, elle ne put se retenir de lui faire une remarque, « La prochaine fois offrez-vous une chambre d'hôtel, t'es pas tout seul à vivre ici. » le ton de sa voix était dur et Martin détestait quand elle se comportait comme ça avec lui. « On parlera de ça plus tard Thalia. T'avais pas un devoir à faire ? » Elle se mit alors à rire nerveusement, attrapant des mains de son frère la bouteille d'eau qu'il venait tout juste de sortir du frigo, « Qu'est ce que ça peut te faire ? Au fait, quand tu iras jouer les petits amis parfait ce soir, salue Ariel pour moi. » Martin lui lança alors un regard noir, il savait qu'il était allé trop loin mais quand Thalia se laissait aller à être la peste, qu'elle affichait en public, avec lui il ne le supportait pas. Elle était sortie de la cuisine après avoir lâché cette petite grenade et attendit de la voir explosé assise sur le canapé du salon. En moins de deux minutes la jeune femme avec qui il était rentré la veille, s'en allée furieuse et à peine habillée. Martin la suivit sans trop faire d'efforts, il se fichait pas mal de savoir s'il allait la revoir parce que malgré son manque de sérieux il n'y avait qu'une seule qu'il respectait et elle était assise sur le canapé à le narguer d'un grand sourire. « Contente ? » « Ravie ! » Elle croisa les bras sur sa poitrine le défiant du regard. « Bon alors t'en es où pour ta lettre ? » il avait trop rapidement baissé les armes et c'était quelque chose qu'elle avait remarqué depuis un certain temps, « nulle part, mais ça va finir par venir. Tu sais que t'es en train de faire n'importe quoi hein ? » Il s'assit à côté d'elle, posant ses jambes sur les siennes pour ne pas changer sa posture. « Ouai mais pour l'instant c'est tout ce que je peux faire. » elle ouvrit la bouteille d'eau et la lui rendit, comme gage de paix. « Elle t'aime beaucoup. » Thalia ne connaissait pas beaucoup la petite amie de son frère mais elle pouvait voir lorsqu'ils étaient ensemble, qu'elle l'estimait beaucoup plus qu'il ne le méritait vraiment. « Je sais. » il attrapa la bouteille et but une gorgé, il pensait à ce qu'elle venait de lui dire et ce qu'il avait en tête pour son avenir. « Si je partais un moment, tu m'en voudrais ? » Thalia se redressa alors un peu, fronça les sourcils en le dévisageant. « Pourquoi tu voudrais partir ? Et pour aller où ? » « Tu ne réponds pas à ma question là ... » « Et tu ne réponds pas à la mienne non plus ... » Il soupira et attrapa sa main, « J'avais pensé à New York, on m'a proposé un job … je comptais pas partir mais je me dis que prendre un peu de distance, ça m'aiderait peut être à changer. » Thalia n'aimait pas du tout cette idée, depuis le décès de leur père ils n'étaient pas restés plus d'un weekend loin l'un de l'autre mais elle savait que ce jour viendrait, il fallait qu'il puisse vivre sa vie. « Si c'est ce qu'il y a de mieux pour toi, fonce. Je ne peux pas t'en vouloir … sauf si tu foires tout. » Il serra sa main et y déposa un baiser, « Merci microbe. » Aussitôt il prit un coup sur la tête, « Je t'ai déjà dis que tu ne devais pas m'appeler comme ça ! » et ils finirent la journée ensemble, après s'être battus avec tous ce qui traînait dans le salon, ils s'étaient installés dans la cuisine pour déjeuner et il l'avait aidé à rédiger sa lettre de motivation, avant de lui confier qu'il connaissait peut être quelqu'un qui pourrait la prendre comme stagiaire. Malgré tout ce qu'elle pouvait lui reprocher, Thalia ne changerait de frère pour rien au monde, il était la seule personne en qui elle avait confiance à ce point et c'était un réel soulagement de pouvoir compter sur lui. Il s'en alla pour New York un mois plus tard, accompagnée de sa petite amie, ce qui provoqua une vraie surprise chez Thalia, elle comprenait son envie de tout recommençait mais elle savait que celle qui était sa faiblesse, n'était pas sa force. Même si elle n'en avait pas envie, ils avaient fini par s'éloigner, Martin vivait une vie dont il n'était pas plus fier et il ne voulait pas décevoir Thalia. Pourtant c'est cette distance qui la blessa, elle avait l'impression de ne rien pouvoir faire pour l'aider à se sortir de cette attitude néfaste. Il revint après de longs mois à New York, il était seul et elle le sentait changé mais loin d'être heureux. Après quelques jours à Providence il reparti, cette fois sans lui demander si cela la dérangeait ou non et avec une jeune femme que tout Providence connaissait pour être l'une des plus grosses fortunes du coin. Quand il revint de ce voyage, on ne sait où, il était fiancé et Thalia ne lui adressait même pas un regard. Fatiguée de devoir jouer la comédie, chose qu'elle ne pensait pas avoir à faire avec son frère. « Tu crois pouvoir me sauver ? » « Personne ne le peut. », elle attrapa sa main et la serra aussi fort qu’elle le pouvait, « Alors tu baisses les bras ? » « Non. J’accepte c’est tout. » et sa main lâcha finalement prise doucement, décrispant ses doigts devenus rouge et laissant son sang reprendre son circuit fluide. Ses beaux yeux vert se dévoilèrent sous des paupières plus détendues. « J’accepte de te laisser partir » souffla t-elle comme l’expiration d’un soulagement. « Je t’aime tu sais ? » « Je ne te crois plus. » son regard figé semblait plus éclairé qu’il ne l’avait jamais été. Elle quitta sa posture allongée pour enfin s’assoir contre la tête de lit encore froide et qui choqua sa peau tiédie par les draps. Elle frissonna légèrement et tira la couverture qui avait glissé plus bas dans son mouvement, découvrant son buste nu. « Je t’aime. Je ne te demande pas de me croire. Je t’aime c’est tout. » Cette forme d’insolence elle la connaissait par cœur et ne voulait plus avoir à la supporter. « C’est tout ce qu’il reste de nous alors. Toi qui m’aime et moi qui te quitte. » Elle sentit les doigts de son amant malicieux venir chatouiller le bord de sa cuisse sous le draps, « Je te quitte. » répéta t-elle pour le convaincre d’arrêter mais il n’en fit rien, parce qu’il s’en fichait comme toujours. Ses doigts intrépides étaient remontés plus haut caressant désormais son intimité, « C’est fini. » le son de sa voix fut étouffé par un soupir de plaisir. Elle n’y pouvait rien, il la possédait et la posséda encore plusieurs heures avant qu’elle ne le quitte véritablement. « Tu lui donnes encore la possibilité de te faire du mal. » « Je ne sais pas faire autrement. » elle retira la cigarette qui venait salir le bord de ses lèvres et au lieu d’en libérer le surplus de cendre et de tirer une nouvelle taff, elle l’écrasa dans le cendrier. « Vire-le ! Il t’a déjà fait trop de mal. Il ne s’arrêtera pas là. » « Je ne l’aime plus. » lâcha-t-elle lassée. « Alors laisse-le partir. » « Tu ne voudrais pas le faire pour moi ? » le serveur leur apporta, à chacune, leurs boissons. Son regard dévisagea alors l’opération chimique qui s’animait dans son verre. « On se tue à petit feu. » constata t-elle face à leur manque d’effort pour ne pas mourir d’un cancer de je ne sais quoi, « Toi tu te tues d’une violence inacceptable. » Évidemment Norah ne lui parlait pas de la même chose. « Ferme-là ! » « Je t’aurai prévenu ! » Elle avait une fois de plus réussit à lui glisser ses fortes idées en tête et l’obligeait à réfléchir davantage à sa situation et à en trouver une issue. Malheureusement ces questions elle les connaissait par cœur et les réponses ne lui étaient jamais venues. Tu voulais me quitter, j’ai pris les devants. On ne se verra plus qu’en souvenir mais s’il te plait ne te souviens pas de la douleur, garde seulement l’ivresse de nos instants ensemble. Fais-moi plaisir, souris. Je t’aime, c’est tout. »Elle tenait le mot entre ses doigts, autour d’elle un appartement à moitié vide. C’était comme s’il n’avait jamais existé. Dans une soudaine frénésie elle parcouru son appartement en fouillant chaque recoins, à la recherche d’une preuve, d’une preuve concrète de son passage ici mais même les poubelles avaient été changées. Elle observa le lit un instant et y vit un dernier espoir. Elle s’allongea doucement sur le ventre et réfugia son visage dans les draps. Elle prit une profonde inspiration mais ressortie son visage aussi vite. L’enfoiré avait même changé les draps. Furieuse, elle hurla jusqu’à en perdre la voix. Il ne restait plus rien de lui. Tout portait à croire qu’il n’avait jamais existé, il n’y avait rien à part ce mot. Le calme lui revint de force et elle accepta son départ comme elle avait accepté de ne plus l’aimer. Elle lui accorda ce dernier sourire et garda précieusement ce mot comme preuve de son existence parce que les souvenirs sont trop fragiles. « Il est tard, qu’est ce qui se passe ? » « Il est parti. » « Il reviendra, il le fait toujours. » « Non cette fois il est vraiment parti. » sa voix était calme et posée, elle n’était ni triste ni en colère aussi dur à croire que cela puisse paraitre à son interlocutrice. « Tant mieux alors. » « Je fais quoi maintenant ? » « Rentre. » « Je ne peux pas. » « Tu n’as plus rien à faire là-bas. C’est pour lui que tu étais partie. » Un long silence vint ponctuer la conversation et elle reprit enfin la parole. « Tu dors ? » « Plus maintenant. » « Pardonne-moi. » « Seulement si tu rentres. » Elle soupira bruyamment et attrapa son verre de vin. Après une gorgée pour éclaircir sa gorge, elle rapprocha le combiné de son oreille à nouveau, « Bonne nuit. » et sans attendre de réponse elle raccrocha. - Spoiler:
I wish I could save us Comme tous les matins elle courrait à travers la ville aux alentours de 7h, c’était son moyen pour évacuer. Son installation s’était fait tranquillement, elle vivait désormais chez Mila qui avait réussi à lui obtenir une place et même une émission sur la radio locale. Elle se redécouvrait et prenait un malin plaisir à déguster les petits potins qui faisaient vibrer la ville. Tout semblait se profiler à merveille, elle avait la chance de prendre son temps avec Roman sans pour autant laisser la place à d’autres femmes. Elle courrait en pensant à ses regrets, notamment à sa plus longue relation, celle qui avait fait d’elle une femme accomplit mais qui l’avait aussi passablement anéanti. Elle n’avait jamais été aussi soumise qu’avec Martin, il avait fait absolument tout ce qu’il voulait avec elle et Ariel –pourtant une femme rancunière- lui passait même les pires trahisons. Il l’avait usé jusqu’à ce qu’elle n’est plus la force ou le courage de l’aimer et il avait mis les voiles pour ne pas être celui qu’on laisse. Il y avait beaucoup de choses qu’elle avait longtemps détestées chez elle, Mila lui faisait souvent remarquer qu’elle ne se faisait pas assez confiance et cette séparation avait eu l’avantage de lui permettre d’y remédier. Malgré ce qu’elle avait longtemps cru, cette ville qu’elle n’avait jamais vraiment adorée, était le seul endroit au monde où elle était chez elle. Depuis quelques jours néanmoins, elle ressentait une douleur particulière qui l’empêchait de dormir. Elle était somnambule depuis son plus jeune âge et Mila savait gérer ses délires mais là c’était autre chose. Elle était constamment angoissée, plus particulièrement susceptible et ses cauchemars relevés du délire. Pour ne pas inquiéter son amie, ses collègues et encore moins ses parents, elle avait gardé tout ça pour elle, persuader que ce n’était qu’une mauvaise passe. Et puis ce matin, dans cette longue course, elle crut avoir une hallucination. Derrière l’étang, sur le pont coloré qu’avaient repeint des artistes du monde entier, se trouvait un jeune couple qui semblait fou amoureux. Elle avait ralenti le pas, retiré ses écouteurs pour être sûre d’avoir les deux pieds sur terre et lorsque leur baiser toucha à sa fin, les écartant l’un de l’autre pour faire face aux canards qui semblaient les amuser, Ariel reconnu le visage de l’homme qui tenait son amie contre lui. Son sang ne fit qu’un tour, elle reprit sa course, accélérant sans faire attention au mal qu’elle se faisait, elle sentit une douleur au niveau de sa poitrine, tous ses muscles étaient mis à contribution tandis que son visage s’était soudainement humidifié. La dernière chose dont elle se rappela de sa matinée, fut cette apparition sur le pont car elle se réveilla à l’heure du dîner, sur un lit d’hôpital, Mila à son chevet. « Qu’est-ce que … » Mila se leva d’un bon pour la rejoindre et lui mit un coup sur la tête, « Non mais ça va pas de me faire une frayeur pareille ?! » Ariel n’eut pas de mal à comprendre qu’elle n’était pas là par hasard mais le coup qu’elle venait de prendre ne l’aida pas à se souvenir de quoi que ce soit. « Je sais même pas pourquoi je suis là … j’ai eu un blackout. » « Les médecins ont dit que ça arrivait parfois quand on dépasse ses possibilités. Je t’ai dis que ton footing c’était de la connerie ! » Ariel lui lança un regard noir et tenta de se redresser mais une douleur la lança dans la jambe droite, constatant la grimace que la douleur arracha à son amie, Mila ajouta, « Tu es tombée dans les pommes … où sur une sacrée pierre si on veut être honnête. T’as un bleu immonde sur la cuisse … je ne bougerai pas trop à ta place ! » Ariel n’insista donc pas et se rallongea. Elle avait beau essayé de se souvenir, elle ne comprenait pas, elle se rappelait avoir vu un jeune couple, d’avoir couru mais elle ne se souvenait même pas de la couleur de leurs vêtements. Quelque chose d’important lui échappait mais tout aller lui revenir plus vite qu’elle ne l’aurait voulu. Un médecin entra alors dans la chambre, « Madame et … Madame Jones, » Ariel fronça alors les sourcils et regarda Mila sans comprendre, il s’adressait à elles comme à un jeune couple marié. Le sourire de sa meilleure amie fut la parfaite explication à cette mascarade, elle avait dû mentir pour avoir des renseignements. « Vous pourrez sortir après avoir rempli quelques papiers, néanmoins je vous suggère de prendre un peu de repos, vos examens nous ont révélé un taux de stress inhabituel et qui pourrait vous causer un certain nombre de problèmes. Je vais vous donner la carte d'un psychiatre, c’est un ami, je vous conseille d’aller le voir, il vous aidera à gérer tout ça. » Il leur adressa un sourire tandis qu’elles perdirent les leurs et tandis la carte à Mila, « A bientôt Melle Jones. » Mila observa la carte et la glissa dans son sac à la seconde où le médecin disparu. Elles savaient toutes les deux que la famille Jones n’avait pas une expérience facile avec la psychiatrie, le père d’Ariel ayant de sacrés antécédents, il valait donc mieux ignorer cette invitation pour le moment. « Heureusement que tu peux sortir ce soir, il y a une réception à Waltham. » « Je ne vais pas y aller, t’as entendu le médecin ? J’ai besoin de repos. » elle était encore perturbée par ce trou de mémoire et ne se voyait pas boité devant une bande pingouins et de poupées gonflables. « N’importe quoi ! Tu as besoin de te relaxer et c’est exactement ce qu’on va faire ! Bouffe et alcool gratuits, tu ne peux pas dire non ! » Elle avait réussi à la faire rire malgré la douleur que ça provoquait, « Okay, allons signer ces papiers alors ! »Malgré ses difficultés pour marcher, les antidouleurs lui avait permis de prendre sur elle et d’enfiler une belle robe, un beau bandage et de laisser Mila la maquiller sans avoir envie de l’étrangler. Elles s’étaient mises sur leur trente-un et c’est main dans la main qu’elles s’étaient rendues à cette réception. Sur la route Mila expliqua qu’il s’agissait d’une fête pour le nouveau PDG d’une boîte de production, un de ses « gigolo qui a compris que se marier avec la fille d’un homme riche est le meilleur moyen de réussir quand on est rien. » pour Ariel ce n’était rien de plus qu’une nouvelle attraction provisoire pour cette ville qui n’en avait jamais assez. Bien que l’alcool lui fût contre-indiqué avec ses médicaments, il était hors de questions pour elle de supporter ce spectacle sans un verre et c’est pourquoi dès leur arrivée, les deux jeunes femmes se dirigèrent vers le bar. Comme à son humble habitude, Mila ne laissait pas passer une occasion de critiquer la « minable » organisation de cette réception et puis quand on venait à leur rencontre elle affichait son plus beau sourire. Ariel s’amusait de la voir dans ce monde parce qu’elle la connaissait réellement et qu’elle savait que ce n’était qu’un jeu pour elle. La soirée se passait sans trop de remue, elle avait son carnet de notes avec elle et n’hésitait pas à prendre quelques idées pour son émission du lendemain, elle avait même trouvé une jeune femme prête à venir témoigner en live de la vie mondaine à Providence. Tout se profilait parfaitement bien, Mila profitait des faveurs d’un jeune entrepreneur Irlandais de passage à Providence et Ariel profitait du buffet et surtout du champagne. Bientôt ce n’était pas seulement la douleur qu’elle ne sentait plus mais ça n’avait rien d’anormal quand on la connaissait bien. Et puis l’attention se tourna vers une dame un peu âgé mais que l’on remarquait à peine sous tous ces ornements, elle prit la parole – c’était donc l’heure du discours pour lequel elles n’étaient pas venues - invitant tout le monde à se saisir d’une dernière coupe. Ils eurent droit à une petite rétrospective sur l’histoire de la société, tout un tas de noms émergèrent de ce discours et puis elle annonça enfin, « Nous avons désormais l’honneur et le plaisir de vous présenter le nouveau pdg et surtout le futur mari de ma petite fille, Martin Harvey. » Il ne fallut qu’une demie seconde à Ariel pour se rappeler de ce qu’elle avait vu au parc ce matin. Elle s’était complétement figée, les yeux rivés vers cette vieille femme et l’homme qui se tenait tout sourire à sa droite, brandissant fièrement son alliance. Mila quitta alors son prétendant pour se précipiter vers elle et se plaça devant elle en espérant rattraper son attention mais il était déjà trop tard. « C’est l’heure de partir Ariel, allons-y … » Mais la jolie brune ne réagit pas, elle avait probablement arrêtée respirer, inquiétant davantage Mila qui pensait ne plus jamais avoir à la voir dans cet état. Elle attrapa son visage entre ses mains, l’obligeant cette fois-ci à ne pas l’ignorer. « Ariel écoute-moi, tu vas te bouger, on s’en va ! Il n’en vaut pas la peine, tu as tourné la page, tu m’entends. » Ariel ferma alors les yeux et inspira profondément, elle se sentait déjà vacillée complétement choquée par l’image qu’elle avait eu sous ses yeux et elle accepta enfin de partir. « Va m’attendre à l’intérieur, je vais chercher nos affaires. » Mila fila à toute vitesse mais Ariel resta plantée là, écoutant l’amour de sa vie étalée sans pudeur tout l’amour qu’il portait à sa nouvelle femme. « Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime et je te promets de te rendre heureuse. » avait-il dit devant tous ces gens qui connaissaient pourtant son passé mais qui ne voyait désormais que le prince charmant pour qui il se faisait passé. Elle avait toujours imaginé le rencontré un jour avec une autre femme mais … mais pas comme ça. Pas aussi vite. Il n’avait jamais fait entendre la volonté de fonder une famille ou de l’épouser quand ils étaient ensemble, pas plus qu’il n’avait été aussi démonstratif. Ariel pensait être passée à autre chose et elle se retrouvait désormais au point de le haïr, ce qui n’était pas loin de l’amour qu’elle lui avait porté toutes ces années. Lorsqu’il finit son discours, tout le monde applaudit et elle n’avait toujours pas bougé, observant le jeune couple s’embrasser devant tout ce beau monde. C’était le moment des félicitations personnelles, tout le monde s’approcha d’eux pour leur accordé leurs bénédictions et c’est les larmes aux yeux qu’Ariel se mêla à la foule. Elle ignora la future mariée et se dirigea vers Martin sans hésiter. Son cœur battait tellement vite qu’elle avait peur de ne pas réussir à lui parler avant de s’écrouler. Mila s’était rendue compte de sa disparition et quand elle l’aperçu, près de Martin, elle se précipita vers elle … trop tard. Ariel tandis sa coupe vers lui alors qu’il regardait ailleurs, ajoutant la voix raillée par la peine, « Toutes mes félicitations. » il reconnut évidemment le son de sa voix et leva les yeux vers elle sans rien dire. Il ne s’attendait pas à la revoir un jour. Elle lui tendait toujours la coupe de sa main tremblante et ajouta un peu plus bas, « Prends là avant qu’elle ne finisse par terre. Je ne pense pas que tu souhaites de scandale ce soir, ce serait dommage pour ton image. » Il serra les dents, malgré tout ce qu’il lui avait fait subir il ne supportait pas lui faire du mal, c’était simplement plus fort que lui. Il récupéra la coupe, pensant la libérer mais avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit de plus, Mila posa ses mains sur ses épaules, « Ariel, la voiture est prête. Allons-y … » Si elle avait pu, Mila lui aurait certainement fait payer très cher d’être revenu mais il fallait surtout qu’elle ne laisse pas Ariel sombrer. « Tu ne seras jamais heureux. » lâcha-t-elle faiblement avant de se détacher de l’étreinte de Mila et de s’en aller à travers la foule précipitamment. « Un conseil, reste loin d’elle si tu ne veux pas que je te détruise. » lança alors la jeune femme à l’égard de l’étoile de la soirée, il ne pouvait rien dire à cela et approuva d’un simple signe de la tête. Il avait été pris de court, les mots d’Ariel logeant dans sa tête tandis qu’il essayait de faire bonne figure devant sa fiancée et les autres invités.
Dernière édition par Thalia-Jean Harvey le Ven 2 Mai - 21:15, édité 1 fois |
|