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TOBIAS + don't let me go.

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Nilla J. Hemingway
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Nilla J. Hemingway
MessageSujet: TOBIAS + don't let me go. TOBIAS + don't let me go. EmptyDim 8 Juin - 19:53


TOBIAS & NILLA
    Sorry Brother, I'm not like you.

Je n’avais pas dormie un poil cette nuit. Trop de pensées, trop de mal à réfléchir. Je n’avais toujours pas annoncé officiellement que j’étais enceinte. Enfin, du moins au papa. Les autres je m’en fichais pas mal, mais il allait bien falloir qu’à un moment ou un autre je me bouge le popotin pour aller lui parler. Seulement, je ne savais pas du tout comment aborder le sujet. Pourtant j’étais vraiment décidée à lui dire. A lui expliquer. Enfin, je me disais ça, mais au final, il n’y avait rien à expliquer. C’était arrivé c’est tout. Pourquoi sur moi ? Pourquoi sur lui ? Aucune idée, le destin avait joué et il nous avait choisit. Maintenant il fallait assumer. Je voulais juste savoir si ce serait avec, ou sans lui. Et à dire vrai, j’espérais qu’il m’aiderait. Même si il était toujours en étude. En fait, je ne savais même pas ce qu’il était. Je ne connaissais pas son âge. Je ne savais rien, juste son prénom et le numéro de son appartement. Tobias et 158.

Le soleil se levait et j’étais debout depuis longtemps. Je devais me rendre en cours de littérature étrangère dans moins d’une demi-heure mais je n’avais pas envie d’y aller. Pourtant, malgré mon excellent niveau, mon année était en jeu, car mes appréciations n’étaient pas les meilleurs. Je devais relever la barre avant que le bateau ne coule. Je m’habillais donc, laissais mes cheveux me retomber sur les épaules, puis prit mon sac et partit. Il était à peine huit heures et demie quand j’arrivais à l’université et je crus bien faire une crise cardiaque. Pour la première fois j’étais la première dans l’amphi, et cela ne mettait pas arriver depuis que j’avais dix ans. Ce fut un cours intéressant mais pour la première fois long. J’aimais mes études plus que tout, mais derrière tout ça, la pensée vers Tobias ne partait pas. Elle était et n’arrêtait pas de se mêler entre lui dire ou non. Je partis cinq minutes avant la fin du cours ne supportant plus l’effet de masse. Je montais dans ma petite voiture et mit les voiles vers la rue où vivait Tobias. Je ne savais pas si ce que je faisais était un vrai coup de folie, mais je voulais le faire. Il était temps que je le fasse. Bientôt, je serais à min troisième mois de grossesse et cela commencerait à se voir. Enfin, je supposais.

Je tournais au croisement et garais ma voiture sur le parking en face du bar où j’avais rencontré Tobias. Je soupirais en reprenant le chemin que nous avions prit pour rejoindre son appartement. Mais qu’est ce que tu fais Nilla ? T’es vraiment une pauvre fille ! Tu vas te faire jeter comme une vieille chaussette ! Non mais en allant le voir je croyais quoi ? Qu’il allait m’aider ? M’ouvrir sa porte comme un saint ? Trop tard. Mes jambes ne m’avaient pas écoutée et j’étais déjà devant la porte de son appartement. Merde alors.  Je tapotais trois petits coups contre le bois en espérant qu’il n’était pas là. Je n’entendais pas un bruit donc j’avais raison. Allez hop Nilla, demi-tour ! Je reprenais déjà le chemin vers les escaliers quand un grincement se fit dans mon dos. Bon bah merde.  Quand il fallait y aller, fallait y aller quoi. Je respirais un coup puis me retournait vers lui. Je fus d’abord distraite par le fait qu’il soit à moitié nu. Message reçu, je dérange ! Bon finalement le demi-tour était une bonne solution. « Euh.. Salut,  » dis-je en faisant un petit signe de la main débile. Je ne pouvais pas faire comme si je m’étais trompée d’appartement, je savais où il vivait quand même j’ai passé la nuit ici ! « Je sais pas trop pourquoi je suis venue…  » Mais tu es idiote ou conne Nilla Jordan Hemingway ! Sûrement les deux pour faire des boulettes pareilles ! Non mais qui aurait dit ça franchement devant un mec aussi sexy et torse nu ! Il y avait que moi pour faire ça mais j’étais vraiment stupide. « Fallait que je te dise un truc en fait, mais bon, t’as l’air occupé, et c’est pas urgent… Dans neuf mois par contre ce sera trop tard ce serait mieux que ce soit maintenant, mais je suis une grosse dégonflée, donc je fuis. Je te laisse donc retourner à tes … occupations » Allez va te cacher maintenant, parce que pour être une nunuche il y a avait pas mieux que moi ! Je prenais donc la fuite en repartant par où j’étais venue, légèrement furieuse et avec encore l’envie de vomir.

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Tobias J. Cameron
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Tobias J. Cameron
MessageSujet: Re: TOBIAS + don't let me go. TOBIAS + don't let me go. EmptyDim 15 Juin - 16:37


NILLA & TOBIAS
    Sorry Brother, I'm not like you.

Je ne savais pas ce qui m'arrivais depuis quelques jours, mais je perdais le contrôle. En vacance pour une semaine, j'enchainais les soirées bien trop arrosées et mon appartement était dans un état catastrophique. On aurait dit qu'un ouragan était passé ou un truc du genre. Je devais me ressaisir, il en était grand temps. Mais en réalité, je n'en éprouvais pas grand envie. J'étais fatigué, épuisé, le boulot, bien que je l'adorais, me sortait par les yeux. Et depuis que j'avais rencontré cette fille, l'autre soir, dans ce bar, mes pensées semblaient partir dans tout les sens. Étrangement, elle avait fait éruption dans ma vie, et depuis, tout roulait différemment. Je me demandais ce qu'elle devenait, et regrettait un peu de m'être éclipsé de la sorte après la nuit que nous avions passé ensemble. Elle me plaisait bien, seulement, je n'avais pas envie de m'encombrer d'une relation. Niveau coeur, j'avais assez donné, et je ne voulais pas réitérer l'expérience. La séduction et le sexe me suffisaient amplement, du moins, pour l'instant. J'étais encore jeune, et très largement occupé par mon métier.
Encore un peu endormi, j'ouvrais les yeux qui se portèrent vers la place vide à côté de moi. Qu'est-ce que voulais à la fin ? En y repensant, j'aurais peut-être mieux fait de ramener la rouquine d'hier ici. Elle m'aurait offert du bon temps, et je me serais échappé l'air de rien le lendemain... Comme avec Nilla.

Avec nonchalance, je m'extirpais de mon lit et constatais l'étendue des dégâts. J'avais du pain sur la planche pour remettre tout ça en ordre. D'autant plus que je reprenais le boulot dans deux jours... D'un revers de main, je bloquais les pensées négatives, notamment celles qui dérivaient vers Nilla, ainsi que la flemme, afin de m'atteler à la tâche qui m'attendait. Bordel, comment avais-je pu laisser autant de pagaille s'accumuler ? J'agitais la tête avant de commencer à ramasser les merdes qui traînaient au sol. Me dirigeant vers la chaîne hifi, je l'allumai et mis une musique de fond histoire de rendre le ménage plus agréable. En vain. Je n'arrivais pas à m'extirper certaines images de mon esprit...
Cette fille traînait trop dans mes pensées, à mon goût. Sans doute cela était-il dû au fait que je ne savais quasiment rien sur elle. Elle s'appelait Nilla et était frileuse. Point barre. Sur le coup, cela avait était excitant, mais maintenant, la curiosité m'habitait. Et puis, je me demandais aussi si de son coté, elle repensait à cette nuit. Non pas que je doutais de mes prouesses au lit, car, le temps et l'expérience avait fait de moi un as, mais je me posais quelques questions. Je ne rappelais jamais aucune fille, et je me fichais de ce qu'elle devenait. Seulement pour la première fois, je m'interrogeais.

Jetant un coup d'oeil par la fenêtre, je vis une voiture se garer. Sans faire plus attention à cela, je poursuivis mon rangement, quand, quelques minutes après, j'entendis frapper à la porte. La tête dans le cul, et vêtu d'un simple boxer, je m'avançais vers celle-ci pour l'ouvrir. A ma grande surprise, je découvris une jeune femme de dos, une jeune femme que, bizarrement je reconnus dès qu'elle se retourna. Nilla se tenait face à moi, un air embarrassé affiché sur son minois. Je levais un sourcil de surprise, et poussais la porte derrière moi. Vu le bordel qui s'agglutinait dans mon appart, je préférais éviter de la faire entrer. Que faisait-elle ici ? Franchement, si je pensais à elle, je ne m'attendais vraiment pas à la voir se pointer chez moi. Je n'imaginais même pas qu'elle ait pu retenir le numéro de mon appartement. L'air surpris, j'attendais des explications, qui ne tardèrent guère. " Euh.. Salut, " Elle avait l'air complètement déboussolée et surtout très mal à l'aise. Je l'aurais bien mise en confiance si je n'avais pas moi-même était sous l'emprise de l'étonnement. " Salut, répliquai-je l'air idiot. " Cette scène était complètement improbable. Ou du moins, je ne m'y attendais pas du tout. Bon au moins, ça répondait à ma question, Nilla avait sans du penser à moi, ce qui, je l'avouais, flatter mon égo. " Je sais pas trop pourquoi je suis venue… " Ah bah moi non plus ! Mon sourcil se fronça un peu plus, transformant mon ouvrage en un étrange grimace. Qu'est-ce que j'étais stupide sérieusement ! Depuis plusieurs jours, cette fille me tracassait l'esprit, et aujourd'hui, j'agissais comme un imbécile face à elle. " Fallait que je te dise un truc en fait, mais bon, t’as l’air occupé, et c’est pas urgent… " L'air occupé ? Je remarquai alors que je me baladais en boxer depuis le début de notre cours échange. Pas timide, je me contentais de pouffer avec dérision. " Je faisais juste un peu de ménage. " Ma réponse ne sembla pas convaincre la jeune femme qui avait l'air de plus en plus embarrassée. J'étais persuadé que si elle avait pu disparaître à cet instant précis, elle n'aurait pas hésité un instant. Plus encore que mal à l'aise, elle avait presque l'air effrayée par quelque chose. Que voulait-elle bien me dire ? D'après elle ce n'était pas urgent, toutefois, elle avait assez titillé ma curiosité pour me forcer à lui faire cracher le morceau. " Je te laisse donc retourner à tes … occupations " Je la vis alors se diriger vers l'escalier, comme si de rien n'était. Pendant une seconde, je la regardais marcher, admirant ses courbes qui m'avait fait chavirer dans ce bar. Dans quelques secondes, elle se serait évanoui dans la nature, et il me serait impossible de la retrouver.
Et puis merde, me dis-je, en fermant la porte. " Nilla, attends. " Je pressais le pas, et la retint. Cette fois-ci, c'était à mon tour de me sentir honteux. Elle devait vraiment me prendre pour un idiot. Cependant, je désirais des explications. Et puis, sa présence ne m'était pas désagréable. " Je t'assure que tu ne déranges pas. Si je ne te fais pas entrer c'est que... C'est vraiment le bordel chez moi. Enfin, plus que la dernière fois. " La dernière fois. La seule fois, mais pas des moindres. Avançant, je la contrains à faire de même et me suivre devant le pas de ma porte. " Bon allez, déballe ton sac. Qu'est-ce que tu voulais me dire ? " Je lui lançais alors un regard interrogateur.
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Nilla J. Hemingway
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Nilla J. Hemingway
MessageSujet: Re: TOBIAS + don't let me go. TOBIAS + don't let me go. EmptyDim 15 Juin - 19:42


TOBIAS & NILLA
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" Salut " Et bien pour m’aider, il faisait très fort ! Non vraiment on ne pouvait pas faire mieux, c’était tellement simple d’arriver comme ça pour annoncer qu’on était enceinte, mais oui quelle bonne idée ma cocotte ! J’étais crispée, stressée, mal à l’aise. Après tout, il était devant moi en caleçon, très sexy et me rappelait trop bien de la nuit passée en sa compagnie. C’était un peu comme gravé, j’avais appréciée et je ne pouvais pas dire que je n’avais pas aimé. " Je faisais juste un peu de ménage. " J’haussais un sourcil. Est-ce qu’il se foutait de moi ? Non, parce que autant me le dire tout de suite si je le faisais chier. Ce n’était pas compliqué, ça passait dans une phrase, sujet et verbe inclus. Non mais franchement, si il voulait me dire qu’il était en charmante compagnie, je pouvais l’accepter, on était ni mariés, ni en couple, ni rien du tout.

Cela ne servait absolument à rien que je reste ici, pour entendre des stupides excuses qui me rendaient encore plus nerveuse. J’avais déjà assez peur de dire « hé coucou, je suis enceinte de toi ! », si en plus il s’amusait à m’ajouter du stress… Mais en même temps, il ne le savait pas, il n’était pas au courant. Il ne pouvait pas comprendre. " Nilla, attends. " Dieu merci, il avait trouvé une bonne raison pour me stopper. Je me retournais vers lui attendant une explication. Ses yeux se baissèrent légèrement ce qui me fit un peu sourire. Etait-il nerveux de me revoir ? " Je t'assure que tu ne déranges pas. Si je ne te fais pas entrer c'est que... C'est vraiment le bordel chez moi. Enfin, plus que la dernière fois. " Je n’imaginais pas alors l’état de son appartement. Pour avoir mit les pieds une seule fois j’avais réussit à me cogner au moins trois fois les pieds contre quelque chose de mal rangé. A croire, qu’il avait une vraie maladie avec le rangement. Ou alors, juste une phobie. Genre « mon dieu il y a plein de bazar partout, je meurs ! ». Cette idée me fit un peu sourire mine de rien, et me détendit. " Bon allez, déballe ton sac. Qu'est-ce que tu voulais me dire ? " Je le suivais hésitante jusqu’à devant son chez soi et cherchant mes mots espérait ne pas le faire tomber dans les pommes…

L’heure du dénouement était arrivée. J’allais lui dire, j’allais parler. J’avais un peu peur mais je devais croire en moi. Croire un peu qu’il pouvait faire quelque chose pour m’aider. Je n’imaginais pas qu’il allait accepter ou même m’aider, mais au moins, il serait. « Je pense que tu devrais t’assoir. Même si c’est sur le sol.  » La pression montait et j’avais une boule qui se formait dans mon bas-ventre. Allez, Nilla t’es forte, tu peux le faire. «Ok, ne t’énerves pas, ne crie pas, ne saute pas par la fenêtre… Enfin ne fait rien de stupide. » Voilà, j’allais le faire, j’allais réussir parce que j’étais décidée, décidée… J’avais envie de faire de plus en plus pipi, j’avais complètement zappée de passer aux toilettes de la FAC. Il fallait que je me retienne et que je réussisse à le dire. J’avais une preuve de toute façon. Je sortais le fameux test de grossesse en le lui tendant. Pas besoin de me demander si c’est de toi, si je ne me suis pas trompée. T’es le dernier rapport que j’ai eu ses deux dernières années. » J’avouais en même temps mon incapacité à coucher avec un homme depuis deux ans et du fait qu’il avait été le dernier depuis ses trois derniers mois. Qu’est ce que ça faisait du bien de s’être enfin délivrer, d’être mieux. Et si tu as pas compris, je suis enceinte. » Je crois, que je ne pouvais pas être plus clair.
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Tobias J. Cameron
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Tobias J. Cameron
MessageSujet: Re: TOBIAS + don't let me go. TOBIAS + don't let me go. EmptyLun 16 Juin - 6:58


NILLA & TOBIAS
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C'était assez idiot à dire, mais je ne m'étais jamais aussi senti mal à l'aise. En lui courant derrière comme un pauvre abruti cherchant à assouvir sa curiosité, j'avais l'air bête. Pourtant, je n'avais aucune raison de paraître honteux. Ce n'était pas moi qui débarquait à l'improviste chez un parfait inconnu en me tortillant comme un ver timide. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir à me dire qui la mettait dans un pareil état ? Franchement, je commençais à me poser de sacrés questions. Et sa petite expression moqueuse lorsque je lui avouais l'état désastreux de mon appartement n'était pas pour me rassurer. Ni son visage qui se décomposait alors que je la ramenais vers le seuil de ma porte. A quoi devais-je m'attendre ? " Je pense que tu devrais t’assoir. Même si c’est sur le sol. " Punaise ! Je me bloquais, les yeux exorbités. C'était mauvais signe, très mauvais signe. Bon, qu'elle me dise la vérité une bonne fois pour toute au lieu de me faire paniquer de la sorte. En plus, j'étais en train de geler sur place, en boxer dans un couloir plein de courant d'air. Si sa révélation était si dure à avouer, je n'osais imaginer à quel point elle serait difficile à entendre. Vous feriez mieux de vous asseoir. C'était exactement la phrase que je devais annoncer à mes patients quand un cas était désespéré...

" Ok, ne t’énerves pas, ne crie pas, ne saute pas par la fenêtre… Enfin ne fait rien de stupide. " Mon sang ne fit qu'un tour et mon coeur voulu sortir de ma poitrine. Merde alors ! Décidément Nilla me faisait sacrément stresser. Je la scrutais avec une expression de parfaite incompréhension, les yeux comme des soucoupes. " Tu me fais peur là, tu le sais... " Vu son état, je pense qu'elle le savait. De nous deux, c'était sans doute elle la plus paniquée. Franchement, pendant un moment, je crus même qu'elle allait nous faire un malaise dans le couloir. Heureusement que je connaissais les premiers signes de secours. Woah, mes pensées perdaient totalement le fil logique qui les caractérisaient tant. Je la vis alors sortir un espèce de truc en plastique que je reconnus immédiatement pour l'avoir étudié plus d'une fois en fac de médecine. Non, pas possible ! Qu'est-ce qu'elle faisait avec ce truc ? Je compris immédiatement mais me refusais de reconnaître l'hypothèse. Elle avait dit que ce n'était pas urgent. Peut-être voulait-elle juste des toilettes pour faire son test ? Pfff délire pas mon pauvre Toby ! " Pas besoin de me demander si c’est de toi, si je ne me suis pas trompée. T’es le dernier rapport que j’ai eu ses deux dernières années. " Mon coeur se bloqua pendant quelques secondes, tellement que je crus qu'il allait me lâcher. Pourtant, j'eus le réflexe débile de pouffer. En réalité, je me moquais de moi-même. Avec toutes ces relations que j'enchainais sans la moindre vergogne, il fallait bien que ça m'arrive. Cela me servirait de leçon tiens ! N'empêche, je trouvais étrange qu'une fille aussi sympathique et belle que Nilla n'avait pas eu de rapport depuis tout ce temps ! Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ? Je me serais bien poser la question, mais avec la révélation qui se préparer, je n'éprouvais pas l'envie de le faire. " Et si tu as pas compris, je suis enceinte. " Coup de poing dans la poitrine. Cette fois-ci, mon cerveau se décida enfin à avaler l'information. La digérer serait une toute autre affaire.

D'instinct, j'agitais la tête en signe de négation, en passant à ce que "avoir un gosse" suggérait. Pleurs. Levé tôt. Absence de liberté. Temps volé. Fatigue. Adieu la jeunesse. Adieu l'insouciance. Non, non ! Je ne voulais pas de tout ça moi ! " Tu déconnes ? Hein dis moi que tu déconnes ? " Là, c'était moi qui était super paniqué. Je venais de me prendre la révélation dans la face, et je comprenais mieux son stress lorsqu'elle avait du me voir ouvrir la porte. Moi, papa ? Non, ce n'était pas possible. J'étais peut-être un mec responsable, mais pas au point d'avoir un enfant. Je ne voulais pas d'enfants d'ailleurs. Jamais. Mes parents m'avaient dégoûté de l'idée. " Tu es sûre que tu es bien enceinte ? C'est pas juste un retard ? Et tu es certaine qu'il est bien à moi ? Mais oui, je suis con, sinon tu ne débarquerais pas comme ça ! " La tête dans les mains, je faisais les cents pas devant ma porte. J'avais envie de m'insulter de tous les noms d'oiseaux. Et en plus, je me comportais comme un gamin en face d'elle. " Excuse c'est juste que... Je ne m'attendais pas à ça... J'en veux pas de ce gosse, je suis trop jeune pour être papa. " Je respirais pour essayer de me calmer. Trouver une solution devenait essentiel. Que pouvions-nous bien faire face à ce coup du sort. Soudain l'idée jaillit en moi comme une source d'eau chaude. Je lui demandai d'attendre un instant, et disparut dans mon appartement. Rapidement, je me dirigeai vers ma chambre et saisit mon chéquier. Je ne pris même pas la peine d'enfiler un pantalon. Très sincèrement, j'avais d'autres chats à fouetter. Je réapparus alors, chèque et stylo dans la main. " Bon, alors, de combien tu as besoin pour l'avortement ? Je le finance, il y a pas de soucis, mais ensuite, on ne parle plus de ce désagrément. " Sur le coup, je ne pris pas conscience de l'horreur de mes propos. J'étais en train de me comporter comme un monstre, mais la peur me gommait totalement cette idée de l'esprit.
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Nilla J. Hemingway
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MessageSujet: Re: TOBIAS + don't let me go. TOBIAS + don't let me go. EmptyMar 17 Juin - 11:28


TOBIAS & NILLA
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" Tu déconnes ? Hein dis moi que tu déconnes ? " Je pouvais comprendre que ça pouvait lui faire peur. J’avais eu la même réaction quand j’avais découvert le résultat et personnellement, oui j’aurais aimé déconner. Mais non, le coup de destin était bien là  et j’avais effectivement un bébé dans mon ventre. Ce qui allait ressembler à… notre bébé ? Je n’aimais alors, mais pas du tout imaginer ça. Ce n’était qu’un beau mec, qui sautait tout ce qui portait une robe et avait des beaux seins, j’en étais parfaitement consciente. " Tu es sûre que tu es bien enceinte ? C'est pas juste un retard ? Et tu es certaine qu'il est bien à moi ? Mais oui, je suis con, sinon tu ne débarquerais pas comme ça ! " Finalement, il n’était peut-être pas si stupide que cela. Il avait un peu de raison dans son esprit. Il commençait déjà à faire les cents pas ruminant, pestant, sûrement contre lui-même. Peut-être bien qu’il avait d’autres enfants mais qu’il n’en savait rien. Mais je préférais me taire, après tout, je n’allais pas lui faire encore plus de frayeur qu’il n’en avait déjà.

Je n’avais absolument aucunes idées de comment le calmer. Et puis en vérité, je n’étais pas certaine de le vouloir. Moi aussi quand j’avais appris la nouvelle, je n’avais pas réussit à retenir un cri d’effroi et ensuite à courir dans tout l’amphi en gueulant que la vie était une merde et que j’allais me suicider. Oui, je m’en souviens plutôt très bien et je devais maintenant faire avec, certains pensant que j’étais complètement folle, d’autres me trouvant incroyablement drôle, et un petit groupe pensant que j’avais un don divin pour le dramatique. Triste vie ma pauvre fille.   " Excuse c'est juste que... Je ne m'attendais pas à ça... J'en veux pas de ce gosse, je suis trop jeune pour être papa. " Je levais les yeux au ciel. Franchement ? Il avait sûrement trente ans, une femme et déjà un enfant, c’était surtout le mec qui n’avouait pas tromper sa femme avec des minettes. Et voilà que sa bêtise ne lui retombait dessus, point. Pas de chance tout de même.  
Il partit alors en direction de son appartement et me laissa à la porte. Je ne compris pas pourquoi, mais j’hésitais entre partir ou entrer. Mon choix se fit donc entre les deux, rester sur le palier. Je restais là, à regarder mes pieds, espérant qu’il n’était pas tombé dans les pommes, mais en même temps espérant qu’il soit tombé dans les pommes pour lui faire un super bouche à bouche ultra sexy… " Bon, alors, de combien tu as besoin pour l'avortement ? Je le finance, il y a pas de soucis, mais ensuite, on ne parle plus de ce désagrément. " J’étais tellement dans mes pensées que je ne réagit pas à la première phrase. C’est comme ça que j’en sorti. Quand le mot « avortement » toucha mes oreilles. Et commença à faire bouillir tout mon corps.
Je sentais bien la colère monter en moi à dire vrai, je ne l’obligeais pas à se calmer. J’étais en colère. Comment pouvait-il penser une seconde que je n’étais là que pour l’argent ? Que je n’avais pas déjà pensé à utiliser cette solution ? Que je n’avais pas tourné le problème dans tous les sens ! Etait-il réellement stupide ? N’avait-il rien dans la tête que son radar à jupe courte et décolletée plongeant !  Ma main dans sa figure. Cette claque partit toute seule. Je ne l’avais ni prévue, ni préméditée, mais ce fut un plaisir de la lui donner. « Mais va te faire foutre Tobias.  » Je n’avais jamais aimé être la méchante dans l’histoire. Ni passer pour une méchante auprès des autres. Mais au moins, ceux qui me connaissait savait à quel point il ne fallait pas me chercher. Et encore moins m’énerver. Et lui, en un quart de seconde avait réussit à faire les deux, et en même temps ! « Ton fric, garde le pour tes putes plutôt. J’étais pas venue pour ça, franchement c’est mon genre de venir demander de l’argent ? Oh mais je suis pas bête tu ne peux pas répondre, tu me connais pas ! T’as réussit à faire craquer une capote, me faire un bébé sans rien connaitre de ma vie ! Et toi, tu crois qu’un chèque réglera tous mes soucis ? Mais merde, si j’avais voulu de l’argent j’aurais appelée mes parents ! » Je n’avais absolument aucun mal à débiter tout ce que je pouvais lui dire. Et encore moins à le regarder dans les yeux, avec les miens qui commençaient sûrement à tourner au noir. Particularité de la famille, les yeux tournent toujours noirs quand on est énervés. C’est bon à savoir.   « Je ne venais pas pour l’argent, mais je me suis dit, que ce serait bien que tu sois au courant, avant que d’ici une dizaine d’années quand tu seras vraiment marié, avec un vrai enfant à toi, un ado précoce avec pleins de boutons tape chez toi et te dise « salut, ma mère est celle que t’as baisé il y a dix ans. Coucou je suis ton fils » mais qu’est ce que j’ai été conne de croire que t’en avais quelque chose à foutre de moi. » Il me dégoutait. Il me donnait envie de vomir. Pourtant le soir de notre rencontre, je l’avais trouvé différent, différent des autres. Avec un air plus mature, plus posé. J’avais sûrement cru en une belle bêtise, encore. « T’as trente ans au moins, et tu t’es pas encore demandé comment tous tes coups d’un soir avait pas tourné au vinaigre. Pardon d’être la première. Pardon d’avoir dérangé ton train-train quotidien. » Je m’éloignais de lui allait me poser contre le mur d’en face, pour reprendre, mon souffle, ma respiration, mon calme.
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